Droit de réponse à Jeune Afrique par Ahmed Ould Cheikh et Moussa Samba Sy
Droit de réponse à Jeune Afrique
Dans une interview-fleuve, publiée dans votre édition 2981 (du 25 Février au 3 Mars 2018), le chef de l’État mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, est revenu sur l’affaire dite Ould Ghadda, du nom du sénateur actuellement en prison et où nous, journalistes signataires du présent droit de réponse, avons été impliqués. Au-delà de la forme et du choix des questions sur lesquels il est inutile de revenir (tant la complaisance le dispute à l’obséquiosité), nous jugeons utile d’apporter un certain nombre de précisions et d’éclaircissements à l’opinion publique. Même si nous sommes persuadés que le droit de réponse n’a aucune chance d’être publié dans vos colonnes, il le sera dans les nôtres et nous aurons, au moins, tenté d’expliquer, à vous et à tous ceux qui s’intéressent à notre cher pays, ce qui s’y passe réellement, loin des surenchères et des mises en scène qui ne trompent plus personne.
Avec douze sénateurs et deux leaders syndicaux, nous sommes trois journalistes et la directrice d’un site web à avoir été placés sous contrôle
Sidney Sokhona était le conseiller des droits de l’homme Ould Taya pendant la période 1986 et 2000.
Ce que je dis, je l’assumerai jusqu’à devant Dieu et je défie Sokhona et ces lascars troubadours, qui agitent le spectre de la « diffamation » à m’apporter la moindre preuve du contraire, ensuite, je présenterai mes excuses publiques pas seulement à cet homme mais à la nation mauritanienne toute entière. Sidney Sokhona était bel et bien le conseiller chargé de mission des droits de l’homme de Maaouiya Ould Sid’ahmed Taya pendant qu’il tuait et expulsait les noirs vers le Mali et le Sénégal.
Sidney Sokhona n’avait de mission qu’à sillonner l’Europe, Amérique, Afrique, Asie, le Moyen Orient, le Golf pour nier les déportations, exécutions extrajudiciaires, l’esclavage, le racisme pour le compte du dictateur Taya. D’ailleurs, qui l’ignore en Mauritanie à part ces pauvres illettrés Soninké dans le Guidimakha qu’il berne avec son discours à deux balles en se prenant comme un nationaliste soninké qui se porte garant à défendre l’intérêt de Soninkara dans le Guidimakha sans avoir un certificat d’études dans sa poche?
Nous savons ce que ses conseils ont rapporté à la dictature Ould Taya, qui étaient si désastreux en terme humanitaire, le voila qui est chargé de mission apparemment de Ould Abdel Aziz auprès des populations Soninké du Guidimakha, il faudra s’y attendre au pire. Ce qui est sûr, cet homme est tellement aigris, méchant, rancunier, jaloux, complexé, égoïste, il ne cédera la place à aucun autre soninké à fortiori les autres citoyens qu’il déteste naturellement. Un vrai gourou animiste sectaire.
Lors du coup d’état du général Aziz en 2008, Sidney n’aurait trouvé d’autres moyens à combattre les putschistes qu’à arpenter les cases de féticheurs sorciers Africains pour « marabouter » l’armée et Ould Abdel Aziz, voila l’arme d’un vrai ignorant animiste qui ne croit pas à Dieu. Assez de cette fumisterie officielle !
Célébration du 6 Mars, journée de lutte contre les pratiques esclavagistes : Mobilisation réussie à Sélibaby mais Réalités occultées
Célébration du 6 Mars, journée de lutte contre les pratiques esclavagistes : Mobilisation réussie à Sélibaby mais Réalités occultées
A l’occasion de la célébration du 6 mars, Journée internationale de lutte contre les pratiques esclavagistes ce fut la ruée vers Sélibaby, la capitale régionale du Guidimakha où la question de l’esclavage divise profondément surtout dans le milieu soninké. Organisée par l’Association des maires du Guidimakha, une structure politique la journée a connu une grande mobilisation. Elle est marquée par la présence du commissaire aux droits de l’Homme et à l’Action Humanitaire, des représentants de l’agence Tadamoun, celle de Sidney Sokhona, conseiller à la présidence de la république assisté par un groupe de cadres soninkés en sa possession un document institué : contribution des cadres de l’UPR pour lutter contre l’esclavage. Elle est aussi marquée par la présence des autorités administratives et sécuritaires régionales dirigées par le Wali du Guidimakha, Mr Diallo Oumar Amadou.
« Un certain Sokhona Sydney n'a trouvé rien de mieux à dire que l'esclavage coutumier doit être préservé »
Cela fait quelques jours beaucoup des personnes ont parlé, souvent avec des très jolies phrases et citations, afin d'avoir beaucoup de "j'aime" ou commentaires.
J'aimerais juste dire quelque chose a vous tous: Ganbanaaxun feedé est un forum de discussion Whatsapp qui a été crée par l'association ARMEPES-FRANCE; afin de militer pacifiquement contre l'esclavage coutumier en Mauritanie, Sénégal, Gambie et Guinée et partout dans le monde ou la dignité humaine et les valeurs humaines ne sont pas respectées.
Il y'a de cela quelques jours à Selibaly ( Guidimakha ) lors de la Journée Nationale contre l'esclavage et ses séquelles en Mauritanie; un politicien, conseiller du président de la république Mauritanienne, un certain Sokhona Sydney n'a trouvé rien de mieux à dire que l'esclavage coutumier doit être préservé, surtout que les militants des associations qui militent pour le droit de l'homme et contre l'esclavage donnent une mauvaise image de la Mauritanie à l'international par leur lutte ; mais voilà ; il ne s’est pas arrêté là; il demande à tous les Sonninké de s'unir contre les "cirakho" Maures ou Arabes et les autres ethnies de la Mauritanie donc un appel sans filtre au racisme envers tous les autres communautés qui composent ce pays d'un haut responsable de l'état qui laisse craindre des jours sombres à la Mauritanie ; tout ça pour Garder ses petits privilèges qui ne servent nullement l'intérêt général du peuple mais seulement lui et sa famille ( caste ).
Car ; en Mauritanie ; surtout chez les soninkés ; tout est question de caste la valeur humaine et les compétences sont sans importance ; chose que ARMEPES, IRA, UVDS et bien d'autres ONG et Associations ont décidé de dénoncer, mais voilà les féodaux à coup de tentative d'assassinat, intimidation, embuscade, expropriations et de provocation avec l'aide de certains haut responsable de l'état ; qui sont des familles dites "dirigeantes" et "maraboutiques" dans le seul but de nuire ces ONG et Associations et installer un climat de terreur comme fait les organisations terroristes.
Page 46 sur 55