40e anniversaire du Mouvement EL Hor: Samory ould Beye appelle à l’unité de toutes les forces combattant pour la cause des Haratines
Le Mouvement haratine El Hor a célébré, ce 5 mars, son 40e anniversaire. La cérémonie s’est déroulée, à la maison des jeunes en présence du gotha de cette importante composante sociale du pays et de beaucoup d’invités. Les militants et sympathisants sont venus de tous les quartiers de Nouakchott, essentiellement de la banlieue. La salle était archicomble.
Dans son discours prononcé à cette occasion, le président de ce Mouvement, le Syndicaliste Samory ould Beye a mis l’accent sur l’urgence pour les Haratine de fondre leurs forces dans une seule structure pour défendre leurs intérêts. En effet, après quarante ans de lutte contre la marginalisation des Haratine, la pression et le harcèlement qu’ils subissent, Ould Beye estime que le moment est venu pour qu’El Hor passe, à une seconde étape de sa lutte avec l’ensemble des cadres et notabilités Haratines soucieux de l’avenir de cette composante et de sa place dans le pays . Dans cette optique, il a réitéré l’initiative qu’il avait lancée l’an dernier et qui semble faire son petit bonhomme de chemin.
Insécurité au Sahel: du tabou à la paresse/Abdel Nasser Ethmane
Le 3 mars 2018, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Gsim), une coalition proche d’Alqaida revendiquait le raid sanglant de la veille, à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso.
Le 21 février, la tribune d’un « collectif de chercheurs », récemment publiée sur la page de Monde-Afrique, suggère, à la France, de « rompre avec la rhétorique martiale au Sahel ». Les auteurs plaident la négociation avec les groupes jihadistes, un moratoire sur les frappes contre ceux-ci et une meilleure attention à la « réalité » de l’équilibre des forces, pour parvenir à l’invention de modes de règlement, par les sociétés en butte à l’extension de l’islamisme belligène. Le texte, sacrifiant en cela à la complaisance du tiers-mondisme décati, suppose que la France empêcherait, les Etats du champ, d’expérimenter de telles ouvertures.
Au demeurant, l’ensemble de l’exposé s’avèrerait recevable, n’étaient l’abus de naïveté et le flagrant délit de bonne foi, deux griefs dont s’accommode si mal la crédibilité intellectuelle des signataires.
Défaut de diagnostic
L’expansion du péril jihadiste ne provient pas seulement d’un échec imputable à une faillite de politiques publiques ou conséquence d’un accident de régulation, particulier à l’espace musulman ; que faudrait-il penser de la somme des injustices dans le reste monde où ne prévaut, pourtant, la tentation du meurtre suicidaire et de la terreur de masse au motif de la foi.
Il s’agit, d’évidence, d’une dynamique de dissémination-contagion à l’œuvre au delà du Continent, sur l’intégralité de la mappemonde ; le déferlement jusqu’ici sous-estimé, met en scène un projet de domination universel, sous la conduite de volontaires souvent instruits et d’un degré de conviction, bien dissociable d’un arbitraire qu’ils subiraient au point de s’exonérer de leur libre-arbitre. Qui offre sa vie ne triche. Aussi, convient-il de tordre le coup à la générosité galvaudée selon quoi l’extrémiste religieux sur-réagirait à la méchanceté des hommes.
Sidney Sokhona tient un discours nationaliste raciste envers les maures dans le Guidumakha.
On s’était posé la question, qu’est ce que M. Sideney Sokhona est allé faire au Guidumakah ce 06 mars 2018 ? On le sait maintenant, il s’est accaparé de la tribune officielle, monopolise la parole, lui qui est incapable de rassembler une bonne dizaine de citoyens aujourd’hui dans la région. Puis qu’il a trahis, déçus les populations depuis plusieurs décennies. Ce personnage ne suscite plus aucun intérêt pour les ressortissants du Guidumakha, il a profité de cette journée nationale contre l’esclavage et ses séquelles, initiée par les autorités Mauritaniennes, sous l’étiquette d’un conseiller du président de la république, pour rallumé sa verve nationaliste soninké afin de diviser les populations en communauté et caste à l’aube des futures élections.
Une atteinte grave indigne d’un haut cadre de l’administration à l’unité nationale au nez et à la barbe de tout le monde. Il a trimballé dans ses délires nationalistes « anti-maures » clairement, le commissaire aux droits de l’Homme et à l’action humanitaire, M. Cheikh Tourad Ould Abdel Maleck, une connaissance de longue date au temps Ould Taya ; certainement pour tronquer les conclusions finales de cette journée. Pour rappel, M. Cheikh Tourad était l’homme qui portait le sac de Sokhona lors des missions sur les droits de l’homme à l’extérieur pour berner la communauté internationale sur la réalité de l’esclavage et le racisme d’état en vigueur en Mauritanie.
Voila les propos qu’il a tenu en soninké : « Un certain comportement est un pêché selon Sidney Sokhona « Haram », car, dire que je ne prie pas derrière celui-là, parce qu’il est ceci ou cela, est faux, anti-islamique, ce n’est pas un comportement musulman. Mais cela ne doit être par la force ni par des querelles, comme du genre, pousse toi, tu ne connais rien, je me mets à ta place, non, ce n’est pas comme ça, il faut s’asseoir et discuter. Il y a beaucoup de grands villages soninké, je l’ai même dit en France, on dit souvent qu’un tel est le grand marabout du village alors qu’il n’est même pas instruit.
Mauritanie : Un plaidoyer contre l'esclavage au Guidimagha
En ma qualité de Président de l’ONG Initiative d’Opposition Contre les Discours Extrémistes, pour la lutte contre l’Extrémisme, l’Esclavage et le terrorisme. Je demande à tous les cadres du Guidimagha et en particulier son excellence Monsieur Amedi CAMARA, Ministre de l’Environnement, Monsieur Sydney SOKHNA, conseiller à la Présidence de la République, de prendre les dispositions pour la lutte contre l’esclavage dans le Guidimagha. Notre organisation met en garde les notables du Guidimagha et en particulier, ceux qui sont hauts placés dans l’appareil de l’Etat. Leur complaisance à l’égard des milieux féodaux qui pratiquent encore l’esclavage est inacceptable.
Il est malheureusement constaté que l’esclavage persiste dans la région du Guidimagha. Les pratiques esclavagistes sont courantes dans cette Wilaya. Les milieux féodaux continuent d’entretenir cette pratique dans cette Wilaya.
Les citoyens mauritaniens du Guidimagha que les milieux féodaux jugent de la caste esclave ne bénéficient pas de tous les droits conférés par la constitution du pays à leurs citoyens. Ils n’ont pas droits de diriger des mosquées, des écoles ni accéder à des responsabilités électives garanties, pourtant par la constitution.
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