06 Mars 2018 journée internationale contre l’esclavage et ses sequelles se passera au Guidumakha.
Cette année, 6 mars 2018, journée internationale de lutte contre l’esclavage et ses séquelles se passera à Selibaby, capitale régionale du Guidumakha, pour informer les populations, les aspects de la loi incriminant le phénomène et ses pratiques, afin de la faire connaître auprès des administrés. L’organiseur, qui n’est autre que l’état Mauritanien, traitera-t-il le fond de la problématique, qui est basée sur la féodalité enragée contre tout citoyen qui s’insurge contre les coutumes esclavagistes (Laadani- El-Ada) dans les villages : Soninké, peulh et Adwaba? Nous avons vu des expropriations de terres, des expulsions dans les villages, des fausses plaintes pour occuper la place de l’imamat dans les villages, des agressions physiques etc.... A quand l'administration prendra-t'elle la responsabilité d'appliquer la loi sur les contrevenants?
Nous avons appris que le ministre chargé de l’orientation islamique sera présent, il invitera les imams de mosquées à prêcher l’interdiction de l’esclavage et ses pratiques chaque vendredi, au lieu que ces imams nous tympanisent avec des histoires de femmes, adultères, mœurs et d’autres futilités sans importance. C’est, ce grand ministère que « Docteur » Mouhamedi Wagui Korera traita de ministère de charlatans « modini ministri » en soninké dans Whatsapp. Vous imaginez un peu l’état d’esprit de nos cadres ???
La présence du juge Bâ Aliou, président de la Cour criminelle spéciale de Néma chargée des affaires d’esclavage se 03 mars 2018. Voila ce qu’il disait l’an dernier à Néma à la même periode.
Les moyens font défaut :« Première difficulté, selon lui, le manque de moyens de fonctionnement. Il souligne que lui, en tant que président d’une cour couvrant cinq grandes régions, il ne dispose pas de véhicules. «J’ai demandé à l’Agence Tadamoun de me fournir un Tricycle et j’attends encore la réponse » a-t-il lancé ironique. »
Le rappeur sonninké d'Evry originaire de Toulel en Mauritanie prépare la sortie de son album ....
Après la mort de 2pac et de Notorious BIG le rap US a attendu 50cent vers l'an 2000 pour avoir son nouveau roi quant au rap français il a fallu attendre B2OBA pour avoir son King et désormais c’est chose faite pour le rap Soninké ; Linky LK, le Mohamed Ali du Rap RIM et nouveau Roi du soni-rap.
Le rappeur sonninké d'Evry originaire de Toulel en Mauritanie prépare la sortie de son album au 22 hit oui oui vous avez bien compris j'ai eu l'immense plaisir d'écouter l'album avant sa sortie commerciale "goppéndokampo". Je peux vous l’assurez c'est l'album de ce début d'année 2018.
Il avait tout prévu depuis des semaines et des mois, Linky LK peaufinait la sortie de son premier album goppéndokampo, censé bousculer et donner une nouvelle envergure au rap Soninké mais aussi lui assurer le statut de roi du soni-rap. Après seulement quelques mois dans le Game, en Homme réfléchit et intelligent ( il n’y a qu'à regarder son parcours scolaire pour en être convaincu ), il faisait doucement monter la température en cette période de grand froid avec quelques gros sons comme le Feat avec l'artiste chanteur compositeur Soninké Camara sur "Wagaa" un titre aux sonorités inspiré du genre nigérian et du Africa song purement clubbing.
LA POLICE MAURITANIENNE TENTE D'ASSASSINER AMADOU IDRISSA DIENG MILITANT IRA MAURITANIE
TENTATIVE D’ASSASSINAT PAR LA POLICE MAURITANIENNE: Amadou Idrissa Dieng raconte son calvaire. Le 31 décembre 2017, Amadou Idrissa Dieng ne l’oubliera pas sitôt. Ce responsable D’IRA MAURITANIE a été enlevé par la police Mauritanienne vers 1h du matin. Les policiers l’ont amené dans un terrain vague pour le torturer jusqu’à le laisser pour mort. Après ce calvaire, ce partisan de Biram Dah Abeid a préféré se réfugier au Sénégal pour fuir les exactions répétées de la police Mauritanienne.
Par dakarexpress.net
INTERVIEW DU PRÉSIDENT DE L’ONG LUTTE CONTRE LES DISCOURS EXTRÉMISTES, L’ESCLAVAGE ET LE TERRORISME EN MAURITANIE
Guidumakha.com : Bonjour président Mohamed M’Bareck, présentez- vous à nos lecteurs et présentez nous votre ONG ?
Je m’appelle Mohamed Ould Mbareck, je suis président de l’ONG Initiative d’opposition aux Discours Extrémistes. Notre ONG est créée le 07 Juin 2010 à Nouakchott – Mauritanie. Elle lutte contre les Discours Extrémistes, l’esclavage et le terrorisme.
Le saviez vous que les discours extrémistes sont très développés pour réconforter des positions féodales (esclavagistes) dans le milieu des ethnies noires Mauritaniennes ?
Les discours extrémistes sont très développés et réconfortent les positions féodales des ethnies noires de Mauritanie. Dans certains milieux féodaux esclavagistes noirs, un frein à l’émancipation des esclaves est souvent entretenu par ces féodaux. Au niveau religieux ces féodaux refusent de partager les mosquées et les cimetières à ceux qu’ils jugent esclaves de caste.
Pour certains Mauritaniens non avertis, dès qu’on parle de l’esclavage, cela ne concerne que les Haratine et Maures blancs, pourtant les séquelles de l’esclavage ont la peau dure entre les ethnies dites « négro-africaines », que devrait faire les ONG pour combattre le fléau ?
L’esclavage dans la communauté maure est limité grâce à la loi 048 anti-esclavagiste en vigueur dans le pays. Chez les ethnies dites négro-africaines, la pratique esclavagiste est toujours entretenue dans les milieux féodaux. Notre ONG continue de lutter contre cette pratique en dénonçant les cas rencontrés auprès de la justice avec des preuves concrètes.
L’élite noire accuse l’élite maure de raciste et esclavagiste, vice-versa chez les maures, où se situe la responsabilité des uns et les autres par rapport à ces deux problèmes qui minent les mauritaniens selon vous ?
Concernant la communauté maure blanche, il n’y pas de problèmes de partage des mosquées et des cimetières entre les maures blancs et les Haratines. Ils prient ensemble dans les mosquées et leurs morts sont enterrés ensembles, leurs enfants étudient ensemble dans les mêmes écoles. Ce n’est le cas malheureusement dans les milieux féodaux des communautés négro-mauritaniennes.
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