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Mise au point : à propos du « Droit de réponse à Ould Mbareck, président de l’ONG Initiative d’opposition aux Discours Extrémistes »
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Rencontre GANBANAAXU du 21 juin 2018 à Selibaby: Photo-Reportage !
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Vidéo : Interview de Biram Dah Abeid à Bruxelles, ESSAWAB est le seul parti qui a accepté de s’ouvrir à nous.
Mauritanie: Il est temps de mettre fin à cette guéguerre d’égo identitaire
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Diko Hanoune Secrétaire général de l’Association des Haratine de Mauritanie en Europe (A.H.M.E)
Le président mauritanien Aziz, un piètre allié de la France
Observations finales du CERD sur la Mauritanie: Discrimination à l’égard des Haratines et des Négro-africains
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Mauritanie: À l'attention du nouveau gouvernement Mauritanien

L'impunité  est la racine de tous les conflits et troubles dans le monde. Le nouveau gouvernement est en place, prêt à travailler, j'attire l'attention du premier ministre et les ministres ci-dessous qui sont concernés  sur la situation dramatique de la région du  Guidimakha, qui a été causée par leurs prédécesseurs. Il est plus qu’urgent d'agir pour rétablir la justice bafouée dans cette localité. 

 

 Messieurs les ministres, 

 

ISMAÏL OULD BEDDA OULD CHEIKH SIDIYA, premier ministre, 

Dr. Haïmouda Ould Ramdane, ministre de la justice, 

-Dr. Mohamed Salem Ould Merzoug, ministre de l’intérieur et de la décentralisation,

Dy Ould Zein, ministre du développement rural,

Dah Ould Sidi Ould Amar Taleb, ministre des affaires islamiques et de l’enseignement originel,

Monsieur Hacenna Ould Boukhreïss,  commissaire aux droits de l’Homme, à l’action humanitaire et des relations avec la société civile,

 

Le Guidimakha vit une situation chaotique, désastreuse, situation liée aux coutumes esclavagistes de  l’antiquité. Des citoyens sont dépossédés de leurs terres pendant la saison hivernale sous le  fallacieux prétexte qu'ils rejettent l'esclavage des chefs coutumiers dans les  villages alors que c'est leur seul gagne pain pour survivre.

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Vidéo: « L’État mauritanien s’oppose à la libération des esclaves »

Interview du Docteur Mohamed Yahya Ould Ciré  président de l’Association des Haratine de Mauritanie en Europe (A.H.M.E) avec le journal Le Point Afrique: « L’État mauritanien s’oppose à la libération des esclaves »

 

« La Mauritanie compte un nombre d’esclaves très important. Quasiment la moitié de la Mauritanie est réduite soit directement, soit indirectement à l’esclavage, c’est une situation grave. »

 

Ci-dessous, les  observations finales du Comité des droits de l’homme des Nations Unies concernant l’esclavage en Mauritanie  datant le 25 juillet 2019 à propos de l’esclavage.

Le Comité reste préoccupé par :

 

  1. a) La persistance de situations d’esclavage et de préjugés solidement ancrés dans certaines traditions à ce sujet ;

 

  1. b) L’absence de données permettant de mesurer l’étendue de cette pratique;

 

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Guidimagha/Mauritanie - La complicité des autorités régionales avec le régime féodalo-esclavagiste soninké : Encore un emprisonnement injuste et abusif à Sélibaby]

Communiqué d'alerte

 

Guidimagha/Mauritanie - La complicité des autorités régionales avec le régime féodalo-esclavagiste soninké : Encore un emprisonnement injuste et abusif à Sélibaby]

 

Nous apprenons ce soir, la mise en détention de Monsieur Boundaouda Ali Sidibé connu aussi Samba Ali Sidibé à la prison de Selibaby dans la région Sud Mauritanien. Depuis 3 mois, ce militant anti - régime discriminatoire et ségrégationniste de la féodalité soninké fait face un acharnement administratif et judiciaire dans son village Agoinit dans la commune d'Ajar. Un clan féodal appelé gangari instrumentalise certains assignés  comme Esclaves statutaires pour sévir et contrer les citoyens qui refusent le statut d'Esclaves dans la communauté. Monsieur  Sidibé âgé d'une soixantaine d'années fait partie de l'engagement citoyen et humaniste Ganbanaaxu Fedde pour l'égalité en DROIT et en Dignité.

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Opposition Mauritanienne : Je ne manifeste pas, je ne dialogue pas, que faire ?

Comment s’opposer à un holdup électoral en ayant peur de manifester pour ne pas ramasser des coups de matraques, grenade lacrymogène voire des balles perdues dans la rue? Comment se faire entendre par un état pour libérer les militants de l’opposition arrêtés arbitrairement, lever l’état de siège où transmettre ses doléances à l’autorité publique sans un contact, échange, rencontre ou dialogue avec cette même autorité ? Quel genre de combat va mener les opposants au pouvoir en Mauritanie maintenant ?

 

Quelle arme dispose aujourd’hui l’opposition face à un régime qu’elle accuse d’un Holdup électoral ? Certains opposants ont fermé leurs portes, bientôt suivront leurs fenêtres pour s’isoler définitivement. Certainement, retour à la vieille méthode, ces fameuses négociations clandestines en cachette avec le pouvoir sur le dos des électeurs. Voila la grande traîtrise qui se dessine petit à petit tout doucement. Faire du bruit pour ne rien dire, qui ne sortira pas les mauritaniens dans la crise postélectorale. Il faudra sortir de l’opposition dans mon salon, dans les médias ou réseaux sociaux.

 

Si vous n’installez pas un bras de fer par la rue ou par le dialogue, croyez-vous se faire entendre avec ces coups de gueules médiatiques, versant des larmes qui font rire le pouvoir? On ne combat pas un pouvoir avec des sentiments, bien au contraire, il faudra créer une situation qui débouche vers un bras de fer politique en permanence sur le terrain avec son adversaire. Certains petits malins pensent que c’est aux medias de mener la bataille à leur place.

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DOCUMENT EXPLOSIF DE L’EXCLUSION DES NOIRS EN MAURITANIE : CAS DES HARATINES

Dans le but de mettre au nu la politique de ségrégation et d’exclusion envers les noirs, initiée par le gouvernement Mauritanien depuis son indépendance, un groupe de jeunes cadres haratine se sont donné la tâche de faire la lumière sur la SNIM, qui représente le plus grand employeur étatique dans le pays.  L’équipe a fait plusieurs mois dans la collecte et la vérification des données (nom, fonction, département, lieu, … ect).

 Le résultat est choquant, surprenant et confirme d’autres recherches faites dans le passé dont les détails ont été rapporté 2015/2016 dans des documents publiés á l’étranger par certains activistes mauritaniens.  Avant de passer aux résultats de la recherche sur la SNIM il est permis de rappeler les données mentionnées dans ce rapport de 2015/2016 que nous donnons ici en forme de tableaux récapitulatifs :

 Exclusion totale des cadres harratines dans la SNIM

 

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PRÉSIDENT MACKY SALL, FAITES ATTENTION, ON NE PIÉTINE PAS LA DÉMOCRATIE SÉNÉGALAISE RIEN QUE POUR FAIRE PLAISIR À UN PARRAIN DES TERRORISTES....

Président Macky Sall, faites attention, on ne piétine pas la démocratie Sénégalaise rien que pour faire plaisir à un parrain des terroristes dans le Nord-du-Mali. Un coup de fil d’un dictateur maure et le sommet de l’état Sénégalais se met à trembler.

 

Je n’y crois pas, je suis sous le choque, le président Macky Sall va-t-il fouler au sol la liberté d’expression, la démocratie sénégalaise en clouant le bec aux journalistes pour faire plaisir à un faux général mauritanien, le putschiste qui a signé des accords à Dakar avec son opposition qu’il n’a jamais respecté et qui soutient les terroristes qui éventrent notre voisin commun la république du Mali? Pire, qui ne sait pas la rébellion Casamançaise en Gambie était financée par la Mauritanie avec l’appui de Yaya Jemmah ?

Président Macky Sall, vous saviez très bien que la vie d’une poule est plus cotée que celle d’un Sénégalais vivant sur le sol Mauritanien. Les assassinats de sénégalais par les gardes cotes Mauritaniens sont fréquents,

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LE RAÏS OULD ABDOUL AZIZ SOUCIEUX DES AUTRES PAYS MAIS NÉGLIGEANT SES PROBLÈMES INTERNES.

L'homme de Nouakchott est connu un dur contre les défenseurs des droits humains et aussi un protecteur d'un ordre esclavagiste et féodal, s'active pour la paix en Gambie.

Abdoul Aziz s'est montré très intéressé contre l’intervention militaire de la CEDEAO en Gambie ces dernières semaines. Alors derrière cette posture de colombe, d'aucuns voient une mission commando pour sauver son homologue ex-dictateur Yahya Jammeh au pouvoir depuis 1994. 

 

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FRANCE : «L’AFFAIRE FILLON» OU LA DEMOCRATIE EN PERIL ?

   La France du XXIème siècle serait-elle en peine de se départir de ses « vieux démons» que sont l’inquisition et «le syndrome régicide» ?

               La question mérite d’être posée, à l’heure où, bridées voire embastillées par le système financier, bouleversées par la montée des replis souverainistes et identitaires, ébranlées dans leurs fondements par la résurgence du « national-socialisme », les démocraties occidentales sombrent dans la perte des repères.

               « L’Affaire Pénélope Fillon », montée en épingle par le Canard enchaîné, participe de ces hérésies qui rythment, fondent et structurent la vie des démocraties européennes.

               Voulue au départ pharamineuse puis illicite, la rémunération par François Fillon de son épouse Pénélope Fillon, à hauteur de 639 000 euros puis 830 000 euros bruts, a été exposée de la manière la plus habile pour susciter chez les français, l’ire, la furie, le déchaînement des passions.

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VOUS DITES : « UNE OPPOSITION MAURITANIENNE » ?

 J'ai du mal à comprendre les propos de M. El Hacen Ould Mohamed membres du Conseil de supervision de l'institution de l'opposition démocratique envers le mouvement IRA. N'a t-il pas demandé purement et simplement la dissolution de IRA à Biram Dah Abeid en personne ?

L'homme de Nouakchott est connu un dur contre les défenseurs des droits humains et aussi un protecteur d'un ordre esclavagiste et féodal, s'active pour la paix en Gambie.

Abdoul Aziz s'est montré très intéressé contre l’intervention militaire de la CEDEAO en Gambie ces dernières semaines. Alors derrière cette posture de colombe, d'aucuns voient une mission commando pour sauver son homologue ex-dictateur Yahya Jammeh au pouvoir depuis 1994. 

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TERRIFIANT, IL Y'A DES MAURITANIENS QUI CROIENT QU'EN 2017, LUTTER CONTRE L’ESCLAVAGE

Terrifiant, il y'a des mauritaniens qui croient qu'en 2017, lutter contre l’esclavage, le racisme, les inégalités, la féodalité etc.... peut conduire vers le désastre, voire la dislocation de la Mauritanie en tant qu'État nation. Ces propos viennent souvent de mauritaniens particulièrement, les soi disant intellectuels qui prennent tout leur temps à griffonner des âneries en toute fierté sur la toile et dans la presse sans honte ni gêne.

On n'a pas besoin de visiter le pays pour comprendre que nous sommes à des milliers d'années de la lumière vraie. Il suffit de lire la presse mauritanienne, les forums mauritaniens et réseaux sociaux.

Le problème de la Mauritanie d'aujourd'hui, ce n'est certainement pas l'ignorance mais la mauvaise foi qui est adoubée par la récompense du plus grand tricheur à chaque fois, de nos rois dieux vivants militaires depuis en 1978. Nous avons des instruments instruits humains non des intellectuels. Franchement notre retard par rapport au reste du monde vient de là et osons le dire sans complexe ni rancune en l'affrontant.

 

Diko Hanoune via facebook


 

INTERVIEW DE HENOUNE OULD OUMAR OULD MBARECK ( DIT DIKO ) AU SITE HARATINE.COM

1 ) A.H.M.E : Bonjour Henoune Ould Oumar Ould M’Bareck Dicko,
présentez-vous à nos lecteurs ?

Je vous remercie de m’avoir donné l’occasion de m’exprimer librement dans le site www.haratine.com . Je m’appelle Henoune Ould Oumar Ould M’Bareck, plus connu sous le nom Diko hanoune, je suis né dans le Guidumakha, la 10ème région de la république islamique de Mauritanie, département Ould-Yengé.

Je suis issu d’une famille très modeste, je fais mes études primaires à l’école de M’Beidiya Sakha (Gorilakhé), une école construite par la force des biceps d’immigrés Soninké en France, puis j’ai continué mes études au Lycée national de Selibaby, capitale régionale du  Guidumakha  1987-19889 avant de demander le transfert  vers Nouakchott.

 Le pouvoir du colonel Maaouiya Ould Sid’Ahmed qui avait entamé la phase de dénégrification du pays, me refusa le transfert vers la capitale. Finalement, avec  insistance,  j’intègre le collège d’Elimina  avant  d’être admis au  Lycée arabe de Nouakchott en 1991. Malheureusement, je n’ai pu continuer mes études faute de moyens, le régime du colonel Ould Taya me coupe l’insignifiante bourse qui a basculée ma vie, il sagit d’une petite bourse de 3330 Ouguiyas soit moins de 10 euros tous les trois mois qui me permettait d’acheter des cahiers, stylos, livres et  quelques habits. Je n’ai jamais autant baissé les bras, j’ai multiplié les démarches à la recherche d’un emploi, j'atterris au ministère des affaires étrangères, je suis devenu très rapidement l’homme à tout faire pour le secrétaire général du ministère Mr KHATTRI OULD JIDDOU qui me traitait comme son esclave.

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MAURITANIE : ON GLANE LA DÉMOCRATIE SANS CONVICTION !

L'image symbolisant l'échec total du régime de Mohamed Ould Abdel Aziz, un dictateur à genoux excité. Au lieu d'offrir la paix sociale, l'espoir en démocratie, le développement, la lutte contre les discriminations, les inégalités etc.... En ce début de l'an 2017 ; il offrira comme cadeau début de l'année au peuple mauritanien face au monde entier des images de femmes et enfants martyrisés, battus sous une pluie de bombes du gaz lacrymogène, des répressions sanguinaires pour museler les citoyens. Un spectacle de désolation !

Mohamed Ould Abdel Aziz a échoué sur tous les plans, cet homme manque cruellement de culture générale, il est bloqué ou figé dans l'ere du moyen âge à jamais. Monsieur est irrécupérable.

D'un côté, il organise des manifestations très cadrées des obscurantistes faux religieux qui réclament l'exécution d'un jeune issu d'une frange défavorisée de la population Mauritanienne dans le but de berner la communauté internationale. Le cancre pense que ça marche où ça va marcher; il y croit le pauvre.

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Mauritanie : Solidarité avec Human Rights Watch

J'ai vu les terribles troublantes images de ce qui s'est passé pour votre équipe lors de la présentation de votre rapport aux médias et au public  Mauritanien. En plus, les autorités ont interdit  cette conférence soit tenue dans un hôtel que vous avez loué, vraiment, c’est le summum de l'ignorance des lois et leur violation flagrante par nos dirigeants. Ceux qui commandent les institutions de l'état Mauritanien sont issus de la classe des extrémistes extrêmement dangereux.


Ils sont violents, agressifs, pervers et sèment la terreur depuis plusieurs années. Les militants abolitionnistes sont persécutés en permanence, emprisonnés sur des  accusations mensongères, des rapporteurs des nations unies sont pourchassés jusqu'à dans les locaux du palais des nations à Genève. L'état finance des ONG fantômes  qu'on nous présente comme la 《société civile》alors qu'elles sont au service des renseignements généraux de l'état qui piègent tout le monde, les citoyens comme des étrangers qui visitent le pays.

 

 

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Mauritanie : Halte à cette propagande mensongère de l’avocat Jemal Mohamed Taleb.

Depuis un certain temps, l’avocat franco-mauritanien, Jemal Mohamed Taleb déverse toute sorte de grossièreté, d’insanité sur les ONG internationales, les ONG mauritaniennes et les militants abolitionnistes dans son l’élan de couvrir coûte qu’au coûte les graves violations des droits humains du régime de Mohamed Ould Abdel Aziz. Il a pris l’assaut de cette chaine Africa24 qu’il il manipule et véhicule des fausses informations à sa guise,  induisant en erreur des journalistes et animateurs TV, qui nous refusent le droit de riposte à ces accusations sans fondement sur leur écran TV. Il est vrai, nous n’avons pas d’argent à distribuer ni de billets d’avion à fortiori des comptes bancaires bien garnis. M. Jemal est souvent le seul invité qui donne sa version,  sa vision, c'est-à-dire, il est juge et parti pris dans tout ce qui concerne la Mauritanie au niveau de cette chaine TV. Un signe d’une forme de dictature médiatique n’est ce pas ? Comment peut-on faire une émission spéciale sur l’ONG Sherpa sans avoir avisé ni invité la direction de cette organisation pour se justifier ? Peut-on parler du sérieux ou l’impartialité de cette chaine ?    

 

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Les mentalités féodaloesclavagistes de plus en plus agressives dans les villages soninkés : le cas de monsieur Simbara BA ostracisé à Nahali au Mali.

Encore pour une énième fois, les soubresauts du régime féodal et rétrograde font l’actualité dans une localité rurale en « pays soninké ». Depuis le 3 février dernier à Nahali , monsieur Simbara BA vit un embargo sociétal imposé par la féodalité locale. Travailleur en France, il est actuellement en vacances auprès de sa famille dans ce village malien faisant partie de la commune de Djélébou (Aourou à 25 kms) dans le cercle administratif de Kayes , monsieur BA s’est décidé récemment d’annoncer la rupture du lien féodal et coutumier avec une famille du village .

 Ainsi une fois, cette décision d’éveil et de conscientisation connue, les milieux féodaux (la caste nobiliaire et la caste maraboutique) et leurs obligés courtisans, se sont consultés en urgence chez leur chef coutumier. Selon les informations recueillies de monsieur Simbara BA, membre du mouvement GANBANAAXU*, des mesures restrictives ont été décidées à son encontre. Par exemple, dans le village il est interdit aux bouchers de lui vendre de la viande et ainsi qu’aux personnes en service de change de lui rendre ses mandats de devise. Il dit qu’un membre de la caste maraboutique l’a convoqué chez lui en l’invitant de reprendre les liens sociaux (lada) avec la famille féodale. Convaincu du caractère perverti de ces liens sociaux qui perpétuent le cordon des séquelles esclavagistes dans le Vivre soninké, monsieur BA est resté catégorique en gardant sa position intacte. Encore comme dans plusieurs cas, l’ordre féodal soninké sévit d’une manière abjecte dans les localités rurales en milieux soninkés. Rien ne justifie cette mise en quarantaine sociale de ce monsieur qui n’a enfreint aucune loi malienne.

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Grand froid à notre ambassade à Paris !

Grand froid à notre ambassade à Paris ! On se gèle  bon sang , Mme Aichetou mint M’Heiham
 
Rien ne va plus à notre ambassade à Paris depuis un certain temps ! Depuis plus de 15 jours, l'atmosphère est même glaciale, en effet, les locaux ne sont plus chauffés alors que la France entière grelotte et qu'il a même neigé ! Le chauffage central est en panne et la réparation tarde ... 
 
Le personnel et les usagers tremblent de froid, un blizzard accueille dès l'entrée les arrivants et le ressenti est tel qu'il semble faire encore plus froid à l'intérieur que dehors. Cette situation intenable désorganise totalement les services de l'ambassade mais cela ne semble pas préoccuper les responsables ! ! ! 
 
Monsieur le général 《anti-gabegiste》, notre ambassade devient un lieu inhospitalier et perd sa fonction première ce qui est une atteinte à l'honneur et à la dignité de notre pays. Notre ambassade ressemble de plus en plus à un foyer d'immigrés laissé à l'abandon…
 

Mali : il se passe des choses horribles dans la région de Kayes, au village Maraka de Diadioumé.

Nos amis et frères maliens nous ont alertés sur  cette terrifiante  nouvelle, l’agression gratuite de  Mountakha Diarry Sow, représentant  Ganbanaaxun Fedde Mali à  Diadioumé, par  des sanguinaires fauves féodaux Soninké. Un village est très reculé, Nioro Sahel malien, région de Kayes, nous demandons aux victimes de privilégier l'application stricte  des lois qui régissent dans leur pays sur leurs agresseurs. Qu’ils ne cèdent jamais sur des marchandages  sentimentaux adoubés des larmes crocodile  qui les  rendent plus vulnérables que jamais  au regard de leurs  bourreaux encore à l’état Sauvage. 

 La victime a été convoquée à une réunion de la chefferie traditionnelle villageoise soi-disant, alors que c'était un piège. Elle est tombée dans leur guet-apens,  les féodaux se sont mis à le frapper, lyncher en groupe jusqu'à, qu’elle a perdu connaissance. Des coups et blessures volontaires en bande organisée avec préméditation, certainement, dans l’intention de donner la mort.

Qu’a-t-il fait pour mériter un tel déferlement de violence gratuite? On lui reproche d'avoir conscientisé les villageois à  rejeter  leurs coutumes ancestrales esclavagistes  ( Laada Lemaxu ou EL-ADA en arabe ) dans le milieu Soninkara.

 

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Emmanuel Macron doit se rendre fin juin 2018 en visite officielle en Mauritanie.

Emmanuel Macron doit se rendre fin juin 2018 en visite officielle en Mauritanie. Le président Mohamed Ould Abdel Aziz, dont il loue « le pragmatisme », est-il un solide maillon de la lutte anti terroriste au Sahel? Pas certain !

 D’après le journal « Jeune Afrique », le président français est attendu à Nouakchott d’ici à la fin juin 2018, juste avant la réunion du G5 Sahel qui doit s’y tenir en juillet. Les discussions porteront notamment sur la lutte contre le terrorisme au Sahel, une priorité absolue du président Macron obsédé par l’idée de rapatrier les troupes françaises d’Afrique et la seule carte face à ses alliés pour un président Aziz affaibli par une contestation interne grandissante.

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Mauritanie : Biram Dah Abeid brièvement interpellé par la Sûreté

L’opposant et militant anti-esclavagiste Biram Dah Abeid a été brièvement interrogé ce mardi par la Sûreté mauritanienne. Un épisode qui fait suite à trois journées de manifestations organisées à Nouakchott par son mouvement, l'Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA).

Alors qu’il se trouvait à son domicile, ce mardi 20 février, Biram Dah Abeid, le leader de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), a été sommé de suivre un officier et un sous-officier jusqu’à la direction régionale de la police de la région d’Arafat. Les deux hommes l’auraient convoqué sur ordre de la Direction générale de la Sûreté. Pendant deux heures, le militant et opposant, qui entend se présenter à la prochaine élection présidentielle, a été interrogé au sujet des marches organisées dans la capitale mauritanienne depuis dimanche 18 février.

Ces manifestations visaient à protester contre la montée des prix des produits de première nécessité et – selon un communiqué de l’IRA – contre « l’inaction des autorités face à la vague de sécheresse qui frappe les milieux ruraux ». Ce mouvement de contestation a fait l’objet d’une violente répression policière, selon le président de l’IRA.

Un interrogatoire musclé

Contacté par Jeune Afrique ce mercredi 21 février, Biram Dah Abeid décrit un interrogatoire particulièrement tendu.

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C’est avec consternation et indignation que les militants de l’IRA Belgique

INITIATIVE DE RESURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE

 Bruxelles, 22 février

Madame Federica Mogherini

Haute Représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité

Service Européen d’Action Extérieure SEAE

Rond Point Schuman 9A

1040 Bruxelles

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Madame la Représentante de l’Union pour les affaires étrangères. 

C’est avec consternation et indignation que les militants de l’IRA Belgique, IRA France et IRA Pays Bas ont appris l’interpellation du Président Biram Dah Abeid ce 20 février par la Direction régionale de la Sécurité d’Arafat à Nouakchott et les menaces graves qui ont été proférées à son endroit.

 

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Alerte au Guidimakha ● Le doyen Demba Diarra convoqué à la brigade de gendarmerie à Ghabou

Le doyen Demba Diarrablanchi à Nouakchott récemment dans une affaire montée par les milieux féodaux et réactionnaires du milieu soninké, est retenu depuis ce matin à la brigade de GHABOU. 

Originaire du village de Coumba Ndaw, il y est arrivé ces derniers jours pour passer quelques jours de vacances annuelles. Fervent défenseur des droits humains et militant pacifique pour l'égalité en DROITS et en DIGNITÉ au sein des communauté soninké, le doyen subit comme beaucoup d'autres dans les milieux soninkés d'innombrables harcèlements et intimidations à cause de leur refus d’un système féodal et esclavagiste qui sévit dans nos localités rurales. 

Encore une fois de plus, nous alertons les hautes autorités mauritaniennes sur le cas symbolique de ce monsieur qui avait été classé sans suite au tribunal de Nouakchott le 6 février dernier. Ainsi cette nouvelle convocation auprès des gendarmes aujourd'hui au Guidimagha, nous paraît très troublante. 

Il est temps et urgent que les pouvoirs publics à tous les niveaux prennent les mesures qui s'imposent pour garantir la cohésion sociale et citoyenne menacée incessamment par les milieux féodaux qui croient en dehors des Lois nationales.

Nous relevons des tendances teintées d'ambiguïté et de connivence suspecte au niveau des administrations départementales et régionales sur ces questions liées aux séquelles vivaces de l'esclavagisme chez les soninkés du Guidimagha. Plusieurs cas en suspens et non pris en compte selon les dispositions légales prévues et connues de TOUS, demeurent en sommeil à ce jour. 

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Afrique en mouvement, tout ESPOIR est permis par Ibrahim DIALLO.

L’Afrique n’est plus ce qu’il était, un continent où les enfants meurent de faim et de mal nutrition où des villages entières étaient effacés à causse d’un microbe ou encore la misère et le désespoir; mais l’occident ne voit toujours pas ce temps lointain et reste tout simplement autocentré. L’ignorance très répandue chez la population occidentale de ce qui ce passe en Afrique est consternante.

 

 Les afro-pessimisistes diront que L’Afrique reste L’Afrique et que rien a changé et ne changera pas car l’Afrique a pris tellement de retard sur le développement et la mondialisation qu’il est impossible de rattraper encore moins de dépasser l’occident et ils ne manqueront pas de parler des deux plus grandes fléaux qui frappent le continent depuis des années le manque de transition démocratique et sur l’immigration(à savoir la migrations s’opère à plus de 75% à l’intérieur du continent même) voulu ou non mais seulement ce dernier n’est plus réservé qu’à l’Afrique et ses enfants.

Nous voyons bien, de plus en plus d’Américains quittent les USA et tout les jours des milliers d’Européens quittent l’Europe pour le Canada ou l’Afrique car les opportunités en Afrique sont beaucoup plus nombreux et le niveau de la vie de plus en plus élevé et surtout beaucoup moins chère avec une population jeune(0 a 14 ans est de 40%

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Le Général nous dit « je soutiendrai un candidat à la prochaine élection de 2019….. »Soyons inquiets.

Ce n n’est un secret de polichinelle pour personne en Mauritanie, presque tout le monde sait que celui qui a bradé ce pays, vendu ses écoles, ses entreprises  et facilita à ses proches  tous les avantages  et  postes clefs de la gestion du pays, ne pourra  laisser la Mauritanie dans les mains d’un autre Mauritanien autre que ce clan. La petite phrase  accordée dans son interview  à Jeune Afrique  ce 25 Février 2018  est subtilement employée comme le « Je vous ai compris de  Charles de Gaulle  » à Alger à la veille des indépendances, pour distraire l’écurie de notre opposition divisée et malmenée.  Aujourd’hui, chacune de cette partie   de notre «  opposition » se  prépare déjà à souhaiter la bénédiction de l’homme qui s’était auto proclamé  en Aout 2008 président des pauvres et la suite, vous la connaissez plus que  moi-même puisque l’arène de nos hommes politiques n’est ignorée  par personne  depuis belle lurette.

Faut-il revenir   sur la petite histoire du bataillon des sénateurs contre le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi avec le soutien maladroit  des généraux à Ahmed Ould Dadah ? Non je vous épargnerai de cette phase  peu glorieuse  de nos hommes politiques, ceux qui nous ont conduits  par leur cécité et jeu politique à cette impasse mortelle.

Encore une fois l’amusement de la galerie vient de commencer en Mauritanie par le général Mohamed Ould  Abdel Aziz, laissant planer le doute de son soutien  à X pour mieux diviser non seulement son opposition mais  aussi ses inconditionnels soutiens ou prétendants à sa succession. Dans les prochains jours, rassurez-vous que le combat politique  sera très rude en Mauritanie. Les alliances, les positionnements et les coups bas se verront avec pour conséquence une énième prise en otage du peuple assoiffé de démocratie et de vie décente au moment où les prix flambent, les libertés collectives et individuelles bafouées et la corruption à son apogée dans tous les secteurs de notre administration.

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CLTM-Mauritanie | Encore une fois de plus, les pratiques esclavagistes en Mauritanie

Confédération Libre des Travailleurs de Mauritanie” constate avec amertume et désarroi, une fois encore de plus, les pratiques esclavagistes du Gouvernement mauritanien qui reflètent l’image vraie du régime chauviniste qui se dévoile au grand jour. 

En effet, le régime esclavagiste et raciste a commencé l’opération de l’envoie massive des travailleuses domestiques en Arabie Saoudite où plus d’un millier de personnes ont été envoyées dans des conditions lamentables et inhumaines.

Ces personnes sont vendues comme du bétail malgré la réaction de la communauté internationale dénonçant ces pratiques abjectes alors que le Gouvernement avait déclaré en 2015 avoir mis fin à cette opération et que les bureaux de placement ont été fermés.

Or, toutes ces allégations ne sont que duperie et mensonge car cette opération ne s’est jamais arrêtée et la soi-disant Convention bilatérale entre la Mauritanie et l’Arabie Saoudite n’est qu’une couverture que la CLTM a dénoncée dès qu’elle a pris connaissance du contenu de l’accord.

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Les forces qui mettent du désordre dans l'ordre allez vous en!

+SVP+Les forces qui mettent du désordre dans l'ordre allez vous en!

+A vos places dans vos camps allez-vous-en!

+Vous circulez dans les villes et villages!

+Vous dérangez les populations, sales sauvages!

+Je vous demande comment des vrais musulmans!

+Peuvent ainsi maltraités des pauvres innocents?

+Vous nous tabassez, piétinez, cassez voir même verser nos sangs!

+Et pourquoi arrêter, marginaliser, torturer voir même tuer des innocents?

+Vous, vous n'avez pas de cœurs en face de vos frères et sœurs!

+Hèy Regardez et respectez nous, on est vos frères et sœurs!

 +Rappelez-vous que vous et nous, on a le même dénominateur commun!

+Point de vue de situation alors pouvez vous nous traiter ainsi comment?

+Attention avant d'exécuter les ordres des simples créatures!

+Obéissez aux ordres du Créateur de toutes les créatures!

+Ces femmes ce sont vos tantes et mères ok garde, police et militaire...!

+Ces hommes ce sont vos oncles et pères donc revenez tous sur terre!

+ Les conscients travaillent avec la sagesse et nul ne peut les faire taire!

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INJURES PUBLIQUES DE HARATINE ALERTE AUX AUTORITÉS MAURITANIENNES ET AUX MAURITANIENS (VIDÉO)

Le nommé Tapa Coulibaly a été interpellé par la police sur plainte l’ONG contre discours extrémiste et raciste. Cela fait plusieurs mois, Mr Coulibaly  défie les lois de la république. Cet homme tient un discours très grave, qui incite la communauté Soninké de s’en prendre à toute personne qui rejette l’esclavage et ses séquelles comme le veut la loi.   

Tapa Coulibaly est ressortissant du village Oulouboni, il réside à Nouakchott, dans le quartier Kouva, qui avait  traité les Haratine de  bestiaux esclaves sans âmes qui doivent accepter d’être les esclaves de maures éternellement sans rechigner, comme lui, qui accepte sans complexe d’être un esclave au service d’un groupuscule Soninké par héritage dans un audio Whatsapp incendiaire, d’une violence verbale égale. Il a mis le Guidimakha dans une tension énorme. Notre  bonhomme avait soutenu mordicus un vieux « cordonnier » Gambien décédé il y a peu, qui a été déplacé jusqu’à Nouakchott pour inciter les anciennes lignées esclaves Soninké, à y rester de bons esclaves. Il prendra l’exemple d’El-Nabiyou Ismaël l’ancêtre des arabes qu’il a traité  d’esclave qui obéissait à ses maitres.  Curieusement, l’individu est soutenu par l’élite intellectuelle soninké.

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La conférence de presse de Human Rights Watch en Mauritanie perturbée

Des activistes locaux dénonçant les discriminations et l’esclavage se heurtent aussi à des obstacles imposés par le gouvernement « Vous avez dit droits humains ? Il faut demander l’autorisation ailleurs », nous a répondu le hakim (un agent municipal), à qui nous avions demandé si nous pouvions organiser une conférence de presse en février dans un hôtel de Nouakchott, la capitale de la Mauritanie.

Normalement, le hakim décide de la délivrance de telles autorisations, mais comme nous avions l’intention de présenter un rapport critique envers les restrictions imposées par le gouvernement aux défenseurs des droits humains dans le pays, il n’a voulu prendre aucun risque. 

« Si le Commissariat aux droits humains donne son accord, alors moi aussi », a-t-il ajouté, en faisant référence à un organe gouvernemental. Au cours des deux jours qui ont suivi, nous avons formulé des demandes d’autorisation auprès du Commissariat, des ministères et d’autres organismes officiels, mais n’avons reçu aucune réponse.

 Peu avant le 12 février, date prévue pour le lancement de notre rapport, l’hôtel nous a confirmé ce que nous suspections : pas de permis, pas de conférence de presse. Notre rapport passe en revue les législations et pratiques auxquelles la Mauritanie recourt pour restreindre l’activisme en faveur des droits humains.

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MAURITANIE : L’ALLIANCE GLOBALE DES INSTITUTIONS NATIONALES DES DROITS DE L’HOMME RECOMMANDE LA RÉTROGRADATION DE LA CNDH AU « STATUT B »

A la suite de l’examen de la Commission Nationale des Droits de l'Homme mauritanienne (CNDH ) en novembre 2017, le Sous-Comité d'accréditation (SCA ) de l’Alliance Globale des Institutions Nationales des Droits de l'Homme (GANHRI ) a recommandé que la CNDH soit rétrogradée du statut A au statut B – une décision contestée par la CNDH –, marquant ainsi son manque de conformité avec les Principes de Paris . Dans son rapport de session publié le 26 janvier 2018, le SCA a ainsi exprimé de nombreuses préoccupations, notamment le manque de transparence dans la sélection de ses membres et son manque d’indépendance vis-à-vis du pouvoir exécutif.

En octobre 2017, Alkarama ainsi que plusieurs ONGs mauritaniennes avaient soumis un rapport  de suivi au SCA, soulignant le fait que la CNDH ne jouait pas le rôle attendu d’une institution nationale des droits de l’homme (INDH) dotée d’un statut A, dont elle jouit depuis 2011. 

Sur l’indépendance de la Commission : sélection, désignation de ses membres et représentation politique au sein de la CNDH

Le 5 juillet 2017, les autorités mauritaniennes ont adopté la loi n°2017-016 fixant la composition, l’organisation, et le fonctionnement de la CNDH. Dans son rapport de novembre 2017, le SCA a souligné que si les dispositions de la nouvelle loi répondaient à certaines préoccupations soulevées en novembre 2016, ces dernières ne suffisaient pas à répondre à celles relatives à l’indépendance du processus de sélection et de nomination de ses membres. Le SCA a ainsi rappelé que le processus de sélection et de désignation de l’organe de décision de la CNDH devait être « clair, transparent et participatif » et « consacré moyennant une loi, un règlement ou des directives administratives contraignantes ». Le SCA a également rappelé que « le processus de sélection doit se faire au mérite et assurer le pluralisme, afin de garantir l’indépendance de l’INDH et susciter la confiance de la population dans ses hauts responsables ».

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En Mauritanie, la lutte contre un esclavage d’un autre temps

Bien qu’érigé en crime contre l’humanité, l’esclavage est une pratique qui perdure largement en Mauritanie en ses formes les plus archaïques. L’esclavage en Mauritanie, une réalité d’un autre temps niée par les autorités : La Mauritanie a aboli l’esclavage depuis 1905. 

Cette abolition est réaffirmée dans la Constitution de 1961, et par une Ordonnance de 1981.Pourtant cette pratique perdure de façon large dans les faits. En Mauritanie le statut d’esclave se transmet de parent à enfant.

L’esclave est traité tel un objet, vivant sous le contrôle direct du maître auquel il appartient et ne recevant aucune rémunération pour son travail. L’esclave, tout comme son enfant peut ainsi être loué, prêté, offert en cadeau de mariage ou reçu en héritage par les enfants des maîtres. L’esclavage et la discrimination liée à l’esclavage touchent principalement les Haratines, les descendants des esclaves des Maures blancs.

 

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Le 23 Décembre 2017 l'association ARMEPES-France


Le 23 Décembre 2017 l'association ARMEPES-France a organisé pour le Forum Ganbanaaxun Fedde qui milite pour les droits et dignité humaine et contre l'esclavage, sa 1ère journée culturelle pleine de réussite avec plus 700 personnes présentes. 1er vidéo extrait de la journée filmé et réalisé par Mamadou Mergatte Sow 
A suivre...

 

Instrumentalisation de la religion à des fins malsaines

Instrumentalisation de la religion à des fins malsaines

Non au conservatisme féodal ! Non aux mentalités réfractaires !

Lors de la prière du vendredi de 26 janvier 2018 à Toulel (un village du département de Maghama  qui  se situe  au  sud de la Mauritanie à 3Km du fleuve Sénégal), un imam nommé Djiby Ibrahima Sakho dit Djiby Peindo avait tenu  des propos diffamatoires à l’encontre des membres de l’association ASEPT (Association pour la solidarité, l'Eveil et le Progrès de Toulel).

Notre objectif ici présent n’est nullement d’inciter à la haine et tous les maux que cela puisse engendrer mais plutôt de mettre la lumière sur ses propos. C’est pour cela qu’il est impératif d’apporter des éclaircissements de la manière la plus objective possible concernant notre mouvement.

L’imam a profité de la tribune offerte sur le MINBAR (Chaire) pour mener à bien sa campagne de diabolisation à l’encontre des membres de la dite association et leurs parents issus de descendances serviles. Après avoir débuté son sermon en exhortant à la fraternité, il poursuit en rappelant ces derniers la place qui est sensée être la leur au sein du village :

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INTERVIEW DU PRÉSIDENT DE L’ONG LUTTE CONTRE LES DISCOURS EXTRÉMISTES, L’ESCLAVAGE ET LE TERRORISME EN MAURITANIE

Guidumakha.com : Bonjour président Mohamed M’Bareck,  présentez- vous à nos lecteurs et présentez nous votre ONG ?

 Je m’appelle Mohamed Ould Mbareck, je suis président de l’ONG Initiative d’opposition aux Discours  Extrémistes. Notre ONG est créée le 07 Juin 2010 à Nouakchott – Mauritanie. Elle lutte contre les Discours Extrémistes, l’esclavage et le terrorisme.

 Le saviez vous que les discours extrémistes sont très développés pour réconforter des positions féodales (esclavagistes) dans le milieu  des ethnies noires Mauritaniennes ?

 Les discours extrémistes sont très développés et réconfortent les positions féodales des ethnies noires de Mauritanie. Dans certains milieux féodaux esclavagistes noirs, un frein à l’émancipation des esclaves est souvent entretenu par ces féodaux. Au niveau religieux ces féodaux refusent de partager les mosquées et les cimetières à ceux qu’ils jugent esclaves de caste.

 Pour certains Mauritaniens non avertis, dès qu’on parle de l’esclavage, cela ne concerne que les Haratine et Maures blancs, pourtant les séquelles de l’esclavage ont la peau dure entre les ethnies dites « négro-africaines », que devrait faire les ONG pour combattre le fléau ?

 L’esclavage dans la communauté maure est limité grâce à la loi 048 anti-esclavagiste en vigueur dans le pays. Chez les ethnies dites négro-africaines, la pratique esclavagiste est toujours entretenue dans les milieux féodaux. Notre ONG continue de lutter contre cette pratique en dénonçant les cas rencontrés auprès de la justice avec des preuves concrètes.

 L’élite noire accuse l’élite maure de raciste et esclavagiste, vice-versa chez les maures, où se situe la responsabilité des uns et les autres par rapport à ces deux problèmes qui minent les mauritaniens  selon vous ?

 Concernant la communauté maure blanche, il n’y pas de problèmes de partage des mosquées et des cimetières entre les maures blancs et les Haratines. Ils prient ensemble dans les mosquées  et leurs morts sont enterrés ensembles, leurs enfants étudient ensemble dans les mêmes écoles. Ce n’est le cas malheureusement dans les milieux féodaux des communautés négro-mauritaniennes.

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LA POLICE MAURITANIENNE TENTE D'ASSASSINER AMADOU IDRISSA DIENG MILITANT IRA MAURITANIE

TENTATIVE D’ASSASSINAT PAR LA POLICE MAURITANIENNE: Amadou Idrissa Dieng raconte son calvaire. Le 31 décembre 2017, Amadou Idrissa Dieng ne l’oubliera pas sitôt. Ce responsable D’IRA MAURITANIE a été enlevé par la police Mauritanienne vers 1h du matin. Les policiers l’ont amené dans un terrain vague pour le torturer jusqu’à le laisser pour mort. Après ce calvaire, ce partisan de Biram Dah Abeid a préféré se réfugier au Sénégal pour fuir les exactions répétées de la police Mauritanienne.

Par dakarexpress.net

 

Le rappeur sonninké d'Evry originaire de Toulel en Mauritanie prépare la sortie de son album ....

Après la mort de 2pac et de Notorious BIG le rap US a attendu 50cent vers l'an 2000 pour avoir son nouveau roi quant au rap français il a fallu attendre B2OBA pour avoir son King et désormais c’est chose faite pour le rap Soninké ; Linky LK, le Mohamed Ali du Rap RIM et nouveau Roi du soni-rap.

 

Le rappeur sonninké d'Evry originaire de Toulel en Mauritanie prépare la sortie de son album au 22 hit oui oui vous avez bien compris j'ai eu l'immense plaisir d'écouter l'album avant sa sortie commerciale  "goppéndokampo".  Je peux vous l’assurez c'est l'album de ce début d'année 2018.

 

Il avait tout prévu depuis des semaines et des mois, Linky LK peaufinait la sortie de son premier album goppéndokampo, censé bousculer et donner une nouvelle envergure au rap Soninké mais aussi lui assurer le statut de roi du soni-rap. Après seulement quelques mois dans le Game, en Homme réfléchit et intelligent  ( il n’y a qu'à regarder son parcours scolaire pour en être convaincu ), il faisait doucement monter la température en cette période de grand froid avec quelques gros sons comme le Feat avec l'artiste chanteur compositeur Soninké Camara sur "Wagaa" un titre aux sonorités inspiré du genre nigérian et du Africa song purement clubbing.

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06 Mars 2018 journée internationale contre l’esclavage et ses sequelles se passera au Guidumakha.

Cette année,  6 mars 2018, journée internationale de lutte contre l’esclavage et ses séquelles se passera à Selibaby,  capitale régionale du Guidumakha, pour informer les populations, les aspects de la loi incriminant le phénomène et ses pratiques, afin de la faire connaître auprès  des administrés. L’organiseur, qui n’est autre que l’état Mauritanien, traitera-t-il le fond de la problématique, qui est basée sur la féodalité enragée contre tout citoyen qui s’insurge contre les coutumes esclavagistes (Laadani- El-Ada) dans les villages : Soninké, peulh et Adwaba? Nous avons vu des expropriations de terres, des expulsions dans les villages, des fausses plaintes pour occuper la place de l’imamat dans les villages, des agressions physiques etc.... A quand l'administration prendra-t'elle la responsabilité d'appliquer la loi sur les contrevenants? 

 

Nous avons appris que le ministre chargé de l’orientation islamique sera présent, il invitera les imams de mosquées à prêcher l’interdiction de l’esclavage et ses pratiques chaque vendredi, au lieu que ces imams nous tympanisent  avec des histoires de femmes, adultères, mœurs et d’autres futilités sans importance. C’est, ce grand ministère que « Docteur » Mouhamedi Wagui Korera traita de ministère de charlatans « modini ministri » en soninké dans Whatsapp. Vous imaginez un peu l’état d’esprit de nos cadres ???

La présence du  juge Bâ Aliou, président de la Cour criminelle spéciale de Néma chargée des affaires d’esclavage se 03 mars 2018. Voila ce qu’il disait l’an dernier à Néma à la même periode.

Les moyens font défaut :« Première difficulté, selon lui, le manque de moyens de fonctionnement. Il souligne que lui, en tant que président d’une cour couvrant cinq grandes régions, il ne dispose pas de véhicules. «J’ai demandé à l’Agence Tadamoun de me fournir un Tricycle et j’attends encore la réponse » a-t-il lancé ironique. »

 

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Mauritanie : Un plaidoyer contre l'esclavage au Guidimagha

En ma qualité de Président de l’ONG Initiative d’Opposition Contre les Discours Extrémistes, pour la lutte contre l’Extrémisme, l’Esclavage et le terrorisme. Je demande à tous les cadres du Guidimagha et en particulier son excellence Monsieur Amedi CAMARA,  Ministre de l’Environnement, Monsieur Sydney SOKHNA, conseiller à la Présidence de la République, de prendre les dispositions pour la lutte contre l’esclavage dans le Guidimagha. Notre organisation met en garde les notables du Guidimagha et en particulier, ceux qui sont hauts placés dans l’appareil de l’Etat. Leur complaisance à l’égard des milieux féodaux qui pratiquent encore l’esclavage est inacceptable.

 Il est malheureusement constaté que l’esclavage persiste  dans la région du Guidimagha. Les pratiques esclavagistes sont courantes dans cette Wilaya. Les milieux féodaux continuent d’entretenir cette pratique dans cette Wilaya.

 Les citoyens mauritaniens du Guidimagha que les milieux féodaux jugent de la caste esclave ne bénéficient pas de tous les droits conférés par la constitution du pays à leurs citoyens. Ils n’ont pas droits de diriger des mosquées, des écoles ni accéder à des responsabilités électives garanties, pourtant par la constitution.

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Sidney Sokhona tient un discours nationaliste raciste envers les maures dans le Guidumakha.

On s’était posé la question,  qu’est ce que M. Sideney Sokhona est allé faire au Guidumakah ce 06 mars 2018 ? On le sait maintenant,  il s’est accaparé de la tribune officielle, monopolise la parole,  lui qui est incapable de rassembler une bonne dizaine de citoyens aujourd’hui dans la région. Puis qu’il a trahis, déçus les populations  depuis plusieurs décennies. Ce personnage ne suscite plus aucun intérêt pour les ressortissants du Guidumakha, il  a profité de cette journée nationale contre l’esclavage et ses séquelles, initiée par les autorités Mauritaniennes, sous l’étiquette d’un conseiller du président de la république, pour rallumé sa verve  nationaliste soninké afin de diviser les populations en communauté et caste à l’aube des futures élections.

 

 Une atteinte grave indigne d’un haut cadre de l’administration à l’unité nationale au nez et à la barbe de tout le monde. Il a trimballé dans ses délires nationalistes « anti-maures » clairement,   le commissaire aux droits de l’Homme et à l’action humanitaire, M. Cheikh Tourad Ould Abdel Maleck, une connaissance de longue date au temps Ould Taya ; certainement pour tronquer les conclusions finales de cette journée. Pour rappel, M. Cheikh Tourad était l’homme qui portait le sac de Sokhona lors des missions sur les droits de l’homme à l’extérieur pour berner la communauté internationale sur la réalité de l’esclavage et le racisme d’état en vigueur en Mauritanie.  

 Voila les propos qu’il a tenu en soninké : « Un certain comportement est un pêché selon Sidney Sokhona « Haram », car, dire que  je ne prie pas derrière celui-là, parce qu’il est ceci ou cela, est faux, anti-islamique, ce n’est pas un comportement musulman. Mais cela ne doit être par la force ni par des querelles, comme du genre, pousse toi, tu ne connais rien, je me mets à ta place, non, ce n’est pas comme ça, il faut s’asseoir et discuter. Il y a beaucoup de grands villages soninké, je l’ai même dit en France,  on dit souvent qu’un tel est le grand marabout du village alors qu’il n’est même pas instruit.

 

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Insécurité au Sahel: du tabou à la paresse/Abdel Nasser Ethmane

 

Le 3 mars 2018, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Gsim), une coalition proche d’Alqaida revendiquait le raid sanglant de la veille, à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. 


Le 21 février, la tribune d’un « collectif de chercheurs », récemment publiée sur la page de Monde-Afrique, suggère, à la France, de « rompre avec la rhétorique martiale au Sahel  ». Les auteurs plaident la négociation avec les groupes jihadistes, un moratoire sur les frappes contre ceux-ci et une meilleure attention à la « réalité » de l’équilibre des forces, pour parvenir à l’invention de modes de règlement, par les sociétés en butte à l’extension de l’islamisme belligène. Le texte, sacrifiant en cela à la complaisance du tiers-mondisme décati, suppose que la France empêcherait, les Etats du champ, d’expérimenter de telles ouvertures. 
Au demeurant, l’ensemble de l’exposé s’avèrerait recevable, n’étaient l’abus de naïveté et le flagrant délit de bonne foi, deux griefs dont s’accommode si mal la crédibilité intellectuelle des signataires. 

Défaut de diagnostic 


L’expansion du péril jihadiste ne provient pas seulement d’un échec imputable à une faillite de politiques publiques ou conséquence d’un accident de régulation, particulier à l’espace musulman ; que faudrait-il penser de la somme des injustices dans le reste monde où ne prévaut, pourtant, la tentation du meurtre suicidaire et de la terreur de masse au motif de la foi. 


Il s’agit, d’évidence, d’une dynamique de dissémination-contagion à l’œuvre au delà du Continent, sur l’intégralité de la mappemonde ; le déferlement jusqu’ici sous-estimé, met en scène un projet de domination universel, sous la conduite de volontaires souvent instruits et d’un degré de conviction, bien dissociable d’un arbitraire qu’ils subiraient au point de s’exonérer de leur libre-arbitre. Qui offre sa vie ne triche. Aussi, convient-il de tordre le coup à la générosité galvaudée selon quoi l’extrémiste religieux sur-réagirait à la méchanceté des hommes.

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40e anniversaire du Mouvement EL Hor: Samory ould Beye appelle à l’unité de toutes les forces combattant pour la cause des Haratines

Le Mouvement  haratine El Hor a célébré, ce 5 mars, son 40e anniversaire. La cérémonie s’est déroulée, à la maison des jeunes en présence du gotha de cette  importante composante sociale du pays et de beaucoup d’invités. Les militants et sympathisants sont venus de tous les quartiers de Nouakchott, essentiellement de la banlieue. La salle était archicomble.

Dans son discours prononcé à cette occasion, le président de ce Mouvement, le Syndicaliste Samory ould Beye a mis l’accent sur l’urgence pour les Haratine de fondre leurs  forces dans une seule structure pour défendre leurs intérêts. En effet, après quarante ans de lutte  contre la marginalisation des Haratine,  la pression  et le harcèlement  qu’ils subissent, Ould Beye estime  que le moment est venu pour qu’El Hor passe, à une seconde étape de sa lutte avec l’ensemble des cadres et notabilités Haratines soucieux de l’avenir de cette composante et de sa place dans le pays . Dans cette optique, il  a réitéré  l’initiative qu’il avait lancée l’an dernier  et qui semble faire son petit bonhomme de chemin.

 

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« Un certain Sokhona Sydney n'a trouvé rien de mieux à dire que l'esclavage coutumier doit être préservé »

Cela fait quelques jours beaucoup des personnes ont parlé, souvent avec des très jolies phrases et citations, afin d'avoir beaucoup de "j'aime" ou commentaires.

J'aimerais juste dire quelque chose a vous tous: Ganbanaaxun feedé est un forum de discussion Whatsapp qui a été crée par l'association ARMEPES-FRANCE; afin de militer pacifiquement contre l'esclavage coutumier en Mauritanie, Sénégal, Gambie et Guinée et partout dans le monde ou la dignité humaine et les valeurs humaines ne sont pas respectées.

Il y'a de cela quelques jours à Selibaly  ( Guidimakha ) lors de la Journée Nationale contre l'esclavage et ses séquelles en Mauritanie; un politicien, conseiller du président de la république Mauritanienne, un certain Sokhona Sydney n'a trouvé rien de mieux à dire que l'esclavage coutumier doit être préservé, surtout que les militants des associations qui militent pour le droit de l'homme et contre l'esclavage donnent une mauvaise image de la Mauritanie à l'international par leur lutte ; mais voilà ; il ne s’est pas arrêté là; il demande à tous les Sonninké de s'unir contre les "cirakho" Maures ou Arabes et les autres ethnies de la Mauritanie donc un appel sans filtre au racisme envers tous les autres communautés qui composent ce pays d'un haut responsable de l'état qui laisse craindre des jours sombres à la Mauritanie ; tout ça pour Garder ses petits privilèges qui ne servent nullement l'intérêt général du peuple mais seulement lui et sa famille ( caste ).

Car ; en Mauritanie ; surtout chez les soninkés ; tout est question de caste la valeur humaine et les compétences sont sans importance ; chose que ARMEPES, IRA, UVDS et bien d'autres ONG et Associations ont décidé de dénoncer, mais voilà les féodaux à coup de tentative d'assassinat, intimidation, embuscade, expropriations et de provocation avec l'aide de certains haut responsable de l'état ; qui sont des familles dites "dirigeantes" et "maraboutiques" dans le seul but de nuire  ces ONG et Associations et installer un climat de terreur comme fait les organisations terroristes.

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Célébration du 6 Mars, journée de lutte contre les pratiques esclavagistes : Mobilisation réussie à Sélibaby mais Réalités occultées

Célébration du 6 Mars, journée de lutte contre les pratiques esclavagistes : Mobilisation réussie à Sélibaby mais Réalités occultées
A l’occasion de la célébration du 6 mars, Journée internationale de lutte contre les pratiques esclavagistes ce fut la ruée vers Sélibaby, la capitale régionale du Guidimakha où la question de l’esclavage divise profondément surtout dans le milieu soninké. Organisée par l’Association des maires du Guidimakha, une structure politique la journée a connu une grande mobilisation. Elle est marquée par la présence du commissaire aux droits de l’Homme et à l’Action Humanitaire, des représentants de l’agence Tadamoun, celle de Sidney Sokhona, conseiller à la présidence de la république assisté par un groupe de cadres soninkés en sa possession un document institué : contribution des cadres de l’UPR pour lutter contre l’esclavage. Elle est aussi marquée par la présence des autorités administratives et sécuritaires régionales dirigées par le Wali du Guidimakha, Mr Diallo Oumar Amadou.

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Sidney Sokhona était le conseiller des droits de l’homme Ould Taya pendant la période 1986 et 2000.

Ce que je dis, je l’assumerai jusqu’à devant Dieu et je défie Sokhona et ces lascars troubadours, qui agitent le spectre de la « diffamation » à m’apporter la moindre preuve du contraire, ensuite, je présenterai mes excuses publiques pas seulement à cet homme mais à la nation mauritanienne toute entière. Sidney Sokhona était bel et bien le conseiller chargé de mission des droits de l’homme de Maaouiya Ould Sid’ahmed Taya pendant qu’il tuait et expulsait les noirs vers le Mali et le Sénégal.

Sidney Sokhona n’avait de mission qu’à sillonner l’Europe, Amérique, Afrique, Asie, le Moyen Orient, le Golf pour nier les déportations, exécutions extrajudiciaires, l’esclavage, le racisme pour le compte du dictateur Taya. D’ailleurs, qui l’ignore en Mauritanie à part ces pauvres illettrés Soninké dans le Guidimakha qu’il berne avec son discours à deux balles en se prenant comme un nationaliste soninké qui se porte garant à défendre l’intérêt de Soninkara dans le Guidimakha sans avoir un certificat d’études dans sa poche?

Nous savons ce que ses conseils ont rapporté à la dictature Ould Taya, qui étaient si désastreux en terme humanitaire, le voila qui est chargé de mission apparemment de Ould Abdel Aziz auprès des populations Soninké du Guidimakha, il faudra s’y attendre au pire. Ce qui est sûr, cet homme est tellement aigris, méchant, rancunier, jaloux, complexé, égoïste, il ne cédera la place à aucun autre soninké à fortiori les autres citoyens qu’il déteste naturellement. Un vrai gourou animiste sectaire.

Lors du coup d’état du général Aziz en 2008, Sidney n’aurait trouvé d’autres moyens à combattre les putschistes qu’à arpenter les cases de féticheurs sorciers Africains pour « marabouter » l’armée et Ould Abdel Aziz, voila l’arme d’un vrai ignorant animiste qui ne croit pas à Dieu. Assez de cette fumisterie officielle !

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Droit de réponse à Jeune Afrique par Ahmed Ould Cheikh et Moussa Samba Sy

Droit de réponse à Jeune Afrique

Dans une interview-fleuve, publiée dans votre édition 2981 (du 25 Février au 3 Mars 2018), le chef de l’État mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, est revenu sur l’affaire dite Ould Ghadda, du nom du sénateur actuellement en prison et où nous, journalistes signataires du présent droit de réponse, avons été impliqués. Au-delà de la forme et du choix des questions sur lesquels il est inutile de revenir (tant la complaisance le dispute à l’obséquiosité), nous jugeons utile d’apporter un certain nombre de précisions et d’éclaircissements à l’opinion publique. Même si nous sommes persuadés que le droit de réponse n’a aucune chance d’être publié dans vos colonnes, il le sera dans les nôtres et nous aurons, au moins, tenté d’expliquer, à vous et à tous ceux qui s’intéressent à notre cher pays, ce qui s’y passe réellement, loin des surenchères et des mises en scène qui ne trompent plus personne.
Avec douze sénateurs et deux leaders syndicaux, nous sommes trois journalistes et la directrice d’un site web à avoir été placés sous contrôle

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Pour la Mauritanie, osons nous parler ! : Déclaration [PhotoReportage]

Pour la Mauritanie, osons nous parler ! : Déclaration [PhotoReportage]Une assemblée générale du mouvement IRA a été tenue le 11 mars, chez son leader Biram Dah Abeid. Des prières à la mémoire de nos défunts militants précédaient l’ouverture des travaux. La réunion portait sur l'avenir du pays. 

Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz vient de réitérer son départ en 2019, au terme d’un second quinquennat à la tête de l’Etat. Une décennie de pouvoir solitaire ne lui permit d’entamer le règlement des contradictions lancinantes de l'esclavage et de l’inégalité matérielle et morale sur fond de racisme; la problématique de la discrimination reste l’insuffisance majeure de son bilan. 

Cependant au cours des dix mois à venir, il garde encore la faculté, s’il le veut, d'instaurer les fondements d’une véritable démocratie, par l'apaisement avec ses adversaires et l’apurement du passif dans le domaine des droits humains. 

Des concessions et garanties réciproques consolideraient l’entente sur la base de l’intérêt général, qui est le socle de toute fortune appelée à durer.

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Phraséologie mauritanienne et curiosité des mots « naissance d’un nouveau genre humains a Sélibabi »

Phraséologie mauritanienne et curiosité des mots « naissance d’un nouveau genre humains a Sélibabi »

La Mauritanie est le pays des mille poètes, cela suffit largement pour comprendre les détournements énormes fait des mots, ce n’est pas un manque de respect mais c’est peut-être de l’ingéniosité, du savoir-faire linguistique dont la principale victime reste les mots dont certains sont devenus de vrais maux, des maux de tous ou presque et ceux qui n’ont aucun mot à dire et à redire subissent les mots.

 La naissance d’un nouveau genre humaine à Sélibabi en est la preuve, les mots sont devenus de véritables pions, qu’on avance pour donner un sens à un discoure politiquement incorrecte. Ainsi quand certains parlent d’esclavage d'autres préfèrent parler de séquelles d’esclavage une phraséologie dont même des pays nés de l’esclavage comme les États Unis ne connaissent pas, quand certains disent négro mauritaniens Il ne s’agit pas de tous les noirs mauritaniens par ce qu’ici en Mauritanie il y a des noirs pas nègres, d’ailleurs certain ont trouvé

que parler de noirs mauritanien c’est une forme d’accaparement d’une certaine couche supposait passer de mains à mains, c’est ce même pays que sont nés les « anciens harratine soninké » ....

 

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«CREER DES CONDITIONS DE COHABITATION ENTRE LE SENEGAL ET LA MAURITANIE»

Dans la dernière partie de l’interview exclusive que le Président de l’Alliance pour la justice et la démocratie/Mouvement pour la Rénovation a accordé à Sud Quotidien, Ibrahima Moctar Sarrappelle à une«cohabitation harmonieuse» entre le Sénégal et la Mauritanie pour éviter que les douloureux événements de 1989 ne se reproduisent. Par la même occasion, il interpelle la communauté internationale face à la situation de son pays.

Après la mort tragique du jeune Fallou Sall, on a vu la réaction de l’Etat mais aussi, celle de l’opposition. Que préconisez-vous ? 

Il y a eu beaucoup de partis qui ont déploré ce qui s’est passé. Cette situation est dangereuse pour nous autres Négro-africains. Quand le conflit a éclaté entre les deux pays en 1989, ce sont les Négro-africains qui en ont payé le prix. A la place des sénégalais émigrés, ce sont des mauritaniens noirs qui ont été déportés et qui ont été massacrés dans toute la vallée. 

Nous ne souhaitons pas que ce genre de situation se répète. Nous pensons qu’en dehors de la réalité que nous vivons dans le pays, les deux États doivent créer les conditions d’une cohabitation harmonieuse en se respectant mutuellement. Que chacun essaye de jouer le jeu

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Nomination de Sidney Sokhna à la présidence : le retour à la poubelle continue !

Comment a-t-on pu faire recours aux mauvais services de Sidney Sokhna , ancien bras droit de Moawiya  et connu pour avoir été son nègre de corvée , dans l’ accomplissement des sales besognes !

L’homme qui n’a jamais fait l’école, ni  été fonctionnaire, était admis à la retraite par deux fois ! On le nomme aujourd’hui chargé de missions, poste qu’il avait occupé déjà les années 90, sous Ould Taya  en tant que conseiller en droits de l’homme, comme s’il n’existait pas de Soninkés plus méritants et plus indiqués pour remplir une telle fonction symbolique !

Pour l’information de nos visiteurs, notons que la communauté Soninké compte des intellectuels par centaines qui sont honnêtes,  et ayant fait leurs preuves dans des hautes fonctions !

Pourquoi s’est-on rappelé de ce faux cinéaste, ancien immigré illégal et ouvrier clando chez Renault avant de se recycler dans la pseudo politique ?

Seul son sorcier, l’un des marabouts de la présidence peut répondre à cette question ! En pays Soninké, de Selibaby à Bouaanz , personne ne connait Sidney !  Peut être que certains le confondent  avec Sidney Poitier l’acteur, le vrai celui-là !

 

 

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Ce n’est qu’un esprit du complexe d’infériorité de Noirs Africains....

Ce n’est qu’un esprit du complexe d’infériorité de Noirs Africains, difficilement admissible. Il y a de noirs, qui croient encore de nos jours, pour être des hommes à part entière, il faudra qu’ils rabaissent, humilient d’autres noirs coûte qu’au coûte. Voila qui donne raison aux négriers Blancs et Arabes, ces noirs qu’ils ont commercialisé pendant plusieurs siècles comme du bétail, ont été vendus, par leurs propres frères africains. En tout cas, il y’a anguille sous la roche quoi qu’on dise, vu le silence des intellectuels africains sur le sujet de l’esclavage coutumier et traditionnel intra-africain.  Ceux qui avaient eu le culot de traiter, ce sujet sérieux d’un « faux débat »,  sous forme  d’une fuite en avant, ont-ils tort ou raison ? Ils se sont posés comme des incontournables dans la lutte contre le racisme, les inégalités, pourquoi, ne voyaient-ils pas cette grave discrimination entre noirs comme entorse, un frein dans leur « LUTTE » ?    

 Voila les histoires troquées des victimes de l’esclavage, des traitements inhumains et dégradants dans l’Afrique noire. Selon les savants, il est illicite qu’un musulman détient un autre dans l’esclavage.

Pourtant, on retrouve l’esclavage très ancré voire sacralisé dans les mœurs, coutumes, traditions au nom de l’islam,  particulièrement dans  cette Afrique de l’Ouest  très islamisée, pourquoi ??? Il est facile de se tailler une histoire  comme on le voudra  mais……………….

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Les dirigeants du parti Arc-en-ciel ce sont distingués ces dernières années par leurs mensonges éhontés réitérés

Les dirigeants du parti Arc-en-ciel ce sont distingués ces dernières années par leurs mensonges éhontés réitérés parmi la classe politique Mauritanienne. Leur leader plutôt  hâbleur, M. Alassane Hamady Soma Bâ alias Balas nous a chanté sur la toile, il y a peu de temps, qu’il avait rencontré  le président  Mohamed Ould Abdel Aziz, qui l’aurait promu que tous les Mauritaniens seront recensés dans moins de 3 mois sans problème. Il ajoutera, tout celui qui n’est pas recensé dans ces trois mois, n’est plus Mauritanien.

 Même ceux qui n’ont pas un seul moreau de papier, seront pris en compte. Je l’avais répondu sèchement, moi Dicko Hanoune, j’ai été recensé en France, j’ai mon récépissé du recensement 1998, cela fait plus de 2 ans, je n’ai reçu aucun document d’état Civil Mauritanien. Ni Balas, ni Aziz ne seront plus Mauritaniens que moi jusqu’à la fin du monde. Les dirigeants de ce parti « cartable » m’ont traité de menteur eternel opposant au régime. Mais avant de me voir comme un opposant, je suis d’abord Mauritanien. N’en déplaise à Aziz et son troubadour Balas.

 Est-ce qu’un président de la république doit gouverner un pays, uniquement pour  servir son parti politique et ces alliés ?   Pourquoi Balas appelle aujourd’hui à manifester pour

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Interview exclusive- Biram Dah Abeid, Président IRA(Mauritanie): « L’esclavage continue à être un tabou en Mauritanie »

C’est avec le cœur meurtri que le président de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) aborde la situation des droits de l’homme dans son pays en Mauritanie. Dans une interview exclusive accordée à Dakar7 et à Alerteinfo.com, Biram Dah Abeid, en visite au Sénégal, dénonce le phénomène de l’esclavage qui est un « tabou » en Mauritanie. Selon lui, cette « pratique d’un autre âge » est d’autant plus scandaleuse que l’Etat Mauritanien ne fait rien pour la combattre.

 

 

Source : https://www.dakar7.com/interview-exclusive-biram-dah-abeid-president-iramauritanie-lesclavage-continue-a-etre-un-tabou-en-mauritanie/

Mauritanie : M. Gaye TRAORE président ARMEPES-France répond à nos questions sociales et sociétales.

1-Guidumakha.com : Bonjour M. le président Gaye TRAORE, présentez vous à nos lecteurs,  présenter également l’ONG ARMEPES-France et Ganbanaaxu Fedde ?

 Bonjour  Guidumakha.com , merci de m’avoir donné l’occasion de présenter  notre ONG Armepes –France  et le mouvement  Ganbanaaxu fedde   .Pour répondre  à votre question  rigoureusement , je m’appelle Gaye Traore  autrement  GAYE TENE pour les intimes. Je suis natif de la ville de Sélibaby , cette ville me  tient  particulièrement à cœur et beaucoup de nos cadres du Guidimakha doivent à cette  ville et à ses structures scolaires. Je fais des études en lettres modernes   à la faculté des lettres et sciences humaines de Nouakchott  avant de poursuivre  un Master2 en sciences de l’Education option : « POUVOIRS –DISCOURS ET SOCIÉTÉS  »  à Créteil Université actuel UPEC. Quant à l’ONG ARMEPES-France , elle est  née  à la suite d’un affront -en tout  cas nous l’avons senti  ainsi et il ne peut en être autrement – d’un érudit  de la communauté Soninké basé en ARABIE SAOUDITE qui  a fait  un très long exposé  sur l’esclavage  et celui de la communauté Soninké

Plus précisément.

On peut écouter une partie de l’exposé sur ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=LcXt1j4Vcl4, la morale tirée de ce long exposé   est la

justificationde la pratique de l’esclavage  dans notre SONI KARAA. A partir de mars 2008  nous avons commencé  de faire des réunions de sensibilisation  dans les différents foyers de travailleurs immigrés dans  PARIS et aux alentours. De ces consultations, est sortie  Association mauritanienne pour l’éradication des pratiques de l’esclavage et ses séquelles-France   ayant  comme sigle ARMEPES-France, notre objectif premier est de débarrasser notre SONI KARAA de toutes  ses tares liées à la féodalité, au système de castes, à  l’hiérarchisation entre personnes ayant vécu ensemble depuis des nombreuses années. Notre ONG ARMEPES-France

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Mauritanie : Salir la réputation de Biram Dah Abeid est devenue une obsession pour certaines crapules Mauritaniennes qui ruminent

Mauritanie : Salir la réputation de Biram Dah Abeid est devenue une obsession pour certaines crapules Mauritaniennes qui ruminent le mensonge dans tous les sens. Le mensonge qui tuait hier, nourrit des familles entières aujourd’hui.

 

Démenti saignant aux ragots publiés le 25 septembre 2013 dans la presse qui disait : « Quand Biram Ould Dah son l’INAD-MC défendaient les acquis démocratiques de Ould Taya », article posté sous le pseudonyme Mohamed Ould Boilil qui fait le choux gras de certains menteurs de la toile qui l’ont signé carrément « Birame ould dah ould abeid mettant la date du 15/08/2004 ». Quand on prend l’engagement de publier des articles et opinions sous un pseudonyme, cela n’augure rien de bon ni de sérieux. Cette fameuse déclaration qu’ils attribuent à Biram et IDAD-MC, n’est trouvable que sous des mentaux d’obscures personnages peu fréquentables. L’auteur de l’article commet même une faute dans le titre de son article, il parle (INAD-MC) qui n’existe pas. Une lâcheté humaine pas plus ni moins. Les détracteurs de Biram Dah Abeid resteront à leur fin jusqu’au dernier jour. 

La déclaration que nous avons obtenue datant du 06/09/2005, L’initiative pour la défense des acquis démocratiques-Mouvement du Citoyen s’est félicitée de la chute du dictateur Ould Taya, demande réparation pour les militaires massacrés 1990-191, la poursuite des auteurs de crimes en justice, la pénalisation de l’esclavage etc….

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Mauritanie : La commune de Daffort dans le Guidimakha est confrontée avec le summum de l’immoralité féodale.

 

Je suis hors de moi même, pourquoi punir quelqu'un qui est déjà mort, un cadavre ? Comment un musulman peut-il penser comme ça, être possédé jusqu'à un tel degré ? Le sacré respect de morts par tout musulman est passé où ? ?? Ils en veulent même aux cadavres, bon sang ! Quelle immoralité, vous l'avez compris pourquoi les nègres souffrent en Mauritanie ? Arrêtez d'en vouloir aux maures s'il vous plaît.

J'ai écouté le témoignage poignant de notre grand frère Diadié Bambi Coulibaly qui fait froid au dos. Daffort, village natal du ministre de l'environnement, M . Amedi Camara, il se passe des choses effroyables ! Il y a peu de temps, sa belle famille voulait exproprier un vieillard de 106 ans son lopin de terre sous prétexte qu'un esclave n’a pas de terre alors qu'il cultivait son jardin depuis les années 1950.

Le maire de la commune Daffort ,Silly Sira Amedi Camara alias Diadié Gagny Camara a assisté à une réunion des féodaux du village et leurs soi-disant marabouts coutumiers pour mettre dans l'embargo ,en quarantaine ceux qui rejettent leurs coutumes ancestrales esclavagistes , allant jusqu'à interdire aux marabouts coutumiers les cérémonies de prières d'inhunimations religieuses de morts de ceux qui refusent d'être des esclaves dans le village daffort . C'est terrible, même les morts ne sont pas épargnés, en plein l'an 2018. Comment ces grandes gueules peuvent dire que l'esclavage n'existe pas ?

C'est tellement grave et ignoble venant d'un maire, premier représentant de l'état dans une commune dans les villages. Consternation

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE : GANBANAAXU DAFORT, DES PRÉCISIONS SUR LES RÉALITÉS.

Nous, communauté GANBANAAXU* DAFORT, tenons à rappeler et clarifier la situation qui prévaut dans le village DAFORT dans la commune du même nom. Ces derniers temps, plusieurs rumeurs plus ou moins fumeuses, imprécises voire fumistes circulent sur une mise en quarantaine sociale de notre communauté dans cette localité du Guidimagha. De ce fait, par ce communiqué de presse, nous comptons édifier l’opinion publique sur les réalités du terrain en quelques points :

■ Depuis toujours, nous tenons à notre ligne d’engagement pacifique et ferme par la sensibilisation et la conscientisation de nos proches sur le caractère indigne et humiliant du régime coutumier et féodal soninké qui discrimine et hiérarchise.

■ Aujourd’hui, le message est passé auprès d’une frange importante et nous sommes organisés en citoyens avertis. Par conséquent nous gérons nos affaires communautaires et sociétales sur les bases de l’égalité et de la dignité promues par notre sainte religion et la fraternité humaine. Ainsi nous vivons en bon voisinage dans le village avec ceux qui ont compris la nécessité de notre engagement pacifique pour la restauration de notre DIGNITÉ SOCIALE au sein des communautés soninkés.

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En Mauritanie, la lutte contre l'esclavage étouffée

 Esclaves sexuelles, ouvriers, domestiques ou agriculteurs... Amnesty International alerte sur une pratique toujours en cours depuis l'abolition en 1980. 

En Mauritanie, la lutte contre l'esclavage étouffée

La Mauritanie est l’un des derniers pays au monde où l’esclavage est encore un phénomène de masse: 1% de la population y serait asservie, selon The Global Slavery Index. 

Parmi ces 43 000 personnes, des esclaves sexuelles, victimes de mariages précoces ; des esclaves urbains, domestiques maltraités et non payés ou ouvriers dans le secteur de la construction ; en zones rurales, des familles entières réduites au travail forcé pour cultiver les terres de leurs maîtres.

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Un journaliste franco-marocain expulsé de Mauritanie alors qu'il réalisait une reportage sur l'esclavage

Ce dernier a passé quatre jours dans un poste de police. En Mauritanie, la question de l’esclavage reste encore des plus controversée. 

Alors qu’il réalisait depuis une vingtaine de jour un reportage sur le sort des esclaves dans ce pays, Seif Kousmate est arrêté le 20 mars dernier par les autorités mauritaniennes alors qu’il quittait le pays pour se rendre au Sénégalvoisin, afin d’y prendre un vol retour vers le Maroc. "Au début, ils ont pensé que j’étais terroriste", explique ce dernier au HuffPost Maroc. 

Matériel confisqué et formaté 

Le journaliste ayant la double nationalité française et marocaine, est rentré en Mauritanie avec son passeport marocain, semant le doute auprès des autorités sur son identité. Après avoir été transféré au commissariat de Nouakchott, les policiers inspectent son matériel et notamment un enregistreur. 

Ces derniers comprennent alors qu’il avait enquêté sur la question des esclaves, extrêmement tabou dans ce pays. Les policiers commencent alors à effacer les images prises par le journaliste qui perd presque tout le travail accompli ces derniers jours. “Tout a été formaté”, se désole-t-il.

Seif Kousmate passera plus de quatre jours au poste de police, les autorités mauritaniennes

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POLITIQUE EN MILIEU SONINKÉ DU GUIDIMAGHA ; EN FINIR AVEC LES LOGIQUES CLANIQUES POUR UN VOTE LIBRE ET CITOYEN !

POLITIQUE EN MILIEU SONINKÉ DU GUIDIMAGHA ; EN FINIR AVEC LES LOGIQUES CLANIQUES POUR UN VOTE LIBRE ET CITOYEN !

Ah oui, la politique dite « politigui » en parler cru soninké , n’est pas étrangère à la communauté soninké d’une manière générale. Et elle ne l'est surtout pas aux milieux soninkés du Guidimagha mauritanien. Dans un passé récent, une de nos réflexions contributives était axée sur la nature de l'exercice particulier de la vie politique ou plutôt politicienne traditionnellement entretenue. La cité soninké du guidimagha est gérée selon un ordre féodal quasi princier qui défie et inhibe à la fois les dépositaires de l'autorité publique moderne au niveau local avec des complicités troublantes  et clientélistes plus ou moins inavouables. Ainsi ces réalités qui contrastent avec ce qui devrait être l'ordre régalien admis théoriquement par la constitution de notre pays, reflètent et transposent dans une certaine mesure des références coutumières qui faussent le VIVRE Politiquement CITOYEN. Les anciens clans féodaux investissent tacitement  les partis politiques modernes. Ces derniers s'y accommodent en instaurant un système clientéliste de tendances locales  au sein du même parti. Le cas symbolique est celui du parti au pouvoir du moment sous différents régimes.

Profitant de  l'ancien ordre féodal qui structure la communauté, certains barons politiques ont pu se recycler en surfant sur un suivisme communautariste de l'expression d’un vote « dicté et orienté ».

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Mauritanie : Des obstacles administratifs empêchent des enfants d’aller à l’école

Une procédure complexe d’enrôlement à l’état civil limite les inscriptions 


- Le processus national d’« enrôlement » à l’état civil en Mauritanie, empêche certains enfants de s’inscrire à l’école publique et de passer des examens nationaux obligatoires, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. 

Le gouvernement devrait modifier ses politiques pour veiller à ce qu’aucun enfant en âge d’être scolarisé ne soit privé du droit à l’éducation parce qu’il n’a pas les documents d’identité exigés. 

De nombreux Mauritaniens n’ont pas pu mener à bien la procédure d’enrôlement biométrique à l’état civil qui a débuté en 2011. Tout résident, de nationalité mauritanienne ou non, a l’obligation de fournir une série de papiers officiels – mais de nombreuses personnes n’ont pas les documents nécessaires et rencontrent beaucoup de difficultés pour mener à bien la procédure requise pour les remplacer.

Des familles ont déclaré à Human Rights Watch que certains établissements scolaires avaient refusé des élèves non enrôlés, alors que la scolarisation est obligatoire de 6 à 14 ans.

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Esclavage : la cour criminelle de Nouadhibou prononce des peines de dix et vingt ans de prison

La Cour criminelle de Nouadhibou a condamné, aux termes de son audience du mercredi 28 mars 2018, le nommé Saleck Ould Amar et son fils, Hamoudi Ould Saleck à une peine de 20 ans de prison et une amende de 500.000 MRU (soit 5 millions anciennes ouguiyas) pour pratiques esclavagistes. 

Par contre, la nommée Ravea Mint Mohamed a écopé de 10 ans d’emprisonnement et 250.000 MRU (2,5 millions anciennes ouguiyas) d’amende pour le même crime esclavagiste.

Le site atlasinfo.info qui rapporte l’information précise que les assises se sont déroulées au milieu d’un dispositif sécuritaire renforcé. Toutes les voies menant au tribunal étaient quadrillées par les forces de l’ordre et une fouille systématique montée à l’entrée de la salle d’audience.

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Il a été privé les funérailles de son père injustement.

Il a été privé les funérailles de son père injustement. 

Tristesse, le père de notre martyr de la lutte abolitionniste, M. Abdallahi Matallah Saleck est décédé hier 23 mars pendant que son fils est séquestré, pris en otage dans le désert de Birmoghrein à 1200km de chez lui depuis bientôt 2 ans injustement.

Leur dossier d'appel contre cette condamnation illégale est pendant devant la cour d'appel de Nouakchott qui l'a jamais ouvert ni jugé. Nous adressons nos condoléances attristées à nos deux camarades Abdallahi Matallah Saleck et Moussa Biram Bilal depuis le bagne de Birmoghrein .Paix à l'âme du défunt amine. 


Vos bourreaux Mohamed Ould Abdel Aziz et son ex-ministre Brahim Ould Daddah seront enterrés un jour pour être jugés de bon sans appel. Tout fervent croyant, sait ce qui les attend dans l'au-delà. Soyez forts, la prison est mieux qu'une semblante liberté d'une prison à ciel ouvert. Toute la Mauritanie est en prison à vrai dire excepté Aziz et sa clique UPR.

Mauritanie : Usurpation du rôle de la CENI par les cadres de l'UPR dans le Guidimakha.

Mauritanie : Usurpation du rôle de la CENI par les cadres de l'UPR dans le Guidimakha.

 

La réimplantation de l'UPR n'a rien, n'avoir avec les inscriptions dans les listes électorales comme le font croire certains cadres noirs aux populations. Ce rôle revient à la CENI non aux partis politiques. Une réimplantation veut juste dire renouvèlement des adhérents où adhésions dans un parti politique ou une ONG au niveau national voire même international. Qu'ils arrêtent leur mensonge.

 

Les cadres du Guidimakha mentent aux populations illettrées en leur faisant croire que toute adhésion au parti au pouvoir, ouvre automatiquement le droit de vote aux populations comme si l'UPR s'est substituée à la place de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante).

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Déclaration AMEES : Une situation préoccupante à Dafort

Depuis la fin des travaux de la journée Nationale de lutte contre les séquelles de l’esclavage à Sélibaby le 6 mars, journée qui a été l’occasion de débats riches et sérieux, un certain nombre de problèmes aigus que notre association a toujours soulignés, ont retenu l’attention notamment :
Le problème foncier agricole et domanial ;


La discrimination religieuse des anciens esclaves basée sur des considérations de castes en milieu soninké.
Les conclusions de ces débats sont loin d’avoir fait l’unanimité et loin s’en faut. Voilà que la ville de Dafor vit une crise grave conséquence de l’existence de séquelles exacerbées de l’esclavage, crise allant jusqu’à opposer des clans de féodaux et d’anciens esclaves eux-mêmes et risquant d’engendrer la violence.

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Communiqué des Flam sur les macabres découvertes de squelettes humains près de Choum

La gendarmerie mauritanienne vient de mettre au jour 15 squelettes humains révélant que les suppliciés ont eu les mains et les pieds ligotés. Cette caractéristique rappelle les circonstances dans lesquelles plusieurs soldats, arrêtés et torturés en raison de leur appartenance raciale, ont été sommairement assassinés durant les années de braise (1987-1991). De telles exactions s’étaient déroulées principalement dans le nord du pays. La découverte macabre des services de la gendarmerie mauritanienne conduisent donc à se demander si la terre ne commencerait pas enfin à révéler ce qu’elle renferme.

Dans ces conditions, les FLAM (Forces de libération africaines de Mauritanie) exigent :

le transport des squelettes découverts au sein d’un centre médico-légal indépendant aux fins d’autopsie par des médecins indépendants dans le but de déterminer les circonstances et conditions dans lesquelles les personnes ont trouvé la mort;

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Contre les séquelles de l'esclavage en milieux soninkés, les pistes douteuses d'un avocat !

MD, un avocat d'ethnie soninké présenté historiquement comme défenseur des droits humains et encarté opposant sérieux aux différents régimes en Mauritanie, avait fait une sortie médiatique "scandaleuse" au cours d'une émission TV qui plaît beaucoup aujourd'hui aux esprits excités et réactionnaires issus de milieux féodaux. Pourtant on pourrait assimiler la substance d'une partie de ses propos aux dires xénophobes d'un adepte campagnard d'extrême droite en occident. Sur les problématiques liées aux pratiques féodaloesclavagistes dans la communauté soninkée, il s'est permis des largesses troublantes. Selon notre homme de "Droit", chez les soninké à propos de l'esclavage , il n'y reste que d'infimes vestiges. Encore le fameux diagnostic gymnastique bien connu en la manière consistant à minimiser son esclavagisme intracommunautaire par effet comparatif  

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Regardez les vidéos

   
   
   

Interview avec Seif Kousmate, photojournaliste marocain expulsé de Mauritanie pour avoir enquêté sur l'esclavage

Le photojournaliste franco-marocain Seif Kousmate, basé à Casablanca, a été arrêté en Mauritanie alors qu'il réalisait un reportage la problématique de l'esclavage. Après quatre jours de détention, il a été relâché pour être expulsé vers le Maroc. 

Samedi 24 mars, Seif Kousmate, photojournaliste franco-marocain, arrivait à Casablanca après s'être fait expulser de Mauritanie où il réalisait un reportage sur la problématique de l'esclavage. 

La Mauritanie est l'un des derniers pays à avoir aboli l'esclavage en 1981, mais selon un rapport d'Amnesty International publié la semaine dernière, 43.000 personnes, soit 1% de la population en serait encore victime.

Quelle était la raison de votre séjour en Mauritanie? 

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Vidéo ● Mauritanie: des peines de 10 et 20 ans de prison pour esclavagisme, réaction de Biram

Le président de l’organisation abolitionniste IRA-Mauritanie Biram Dah Abeid a déclaré lundi dans un entretien à Cridem que le régime du président Ould Abdel Aziz tentait d’abuser de la communauté internationale. 

M. Abeid était interrogé sur la décision de justice de la Cour criminelle de Nouadhibou, qui a condamné le 28 mars 2018 dans deux affaires distinctes deux personnes, une femme et un homme, respectivement à 10 ans et à 20 ans de prison ferme pour esclavage. Une première en Mauritanie.

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Fosse commune : l’AMDH s’indigne et réclame une enquête

 y a quelques jours de cela, la découverte d’une fosse commune dans le nord du pays a fait le tour des médias. Jusqu’ici, aucune réaction officielle des autorités n’a été enregistrée. 


C’est d’ailleurs ce que dénonce l’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH), à travers un communiqué dont LeReflet.NET a reçu copie en début de soirée de ce mercredi 4 avril 2018. L’AMDH s’indigne et réclame une enquête.

D’emblée, l’organisation dirigée par Me Fatimata Mbaye a accusé le gouvernement mauritanien de cacher à l’opinion la « découverte macabre ». L’AMDH estime « selon toute vraisemblance, les dépouilles découvertes seraient celles de soldats Négro-Mauritaniens victimes d’exactions » du régime d’Ould Taya à l’occasion du trentième anniversaire de l’indépendance nationale.

En outre, l’organisation qui milite pour les droits de l’homme recommande au gouvernement de diligenter une enquête pour faire la lumière et rechercher les ayants droits. Par la même, l’AMDH réclame que la commission nationale chargée d’investigations sur les sépultures soit enfin mise en œuvre. Ce, afin de localiser « les nombreux charniers disséminés à travers le pays ».

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À propos de l'enrôlement biométrique des Mauritaniens : pourquoi ça bloque

C’est là un avis adressé aux Mauritaniens qui n'ont pas pu obtenir leurs documents d'état civil. Depuis 2016, je me suis présenté avec mon dossier complet, avec toutes les pièces requises pour me faire enrôler sur led registre de la population et des documents sécurisés de l’ANRPTS.

Tout s’est fait normalement : les formalités administratives, les empruntes digitales, les photos et les enregistrements.

 On me remet un reçu (voir photo), en me  disant qu'ils vont m'appeler dès que mes pièces d'état civil seront prêtes. 

Chose qu'ils n'ont jamais faite depuis. Mes appels faits régulièrement à l'ambassade de Mauritanie à Paris, pour m’enquérir sur la situation sont restés sans réponse, puisque personne ne décroche, ni le cabinet de l'ambassadeur, ni le service consulaire à fortiori le service de recensement et de l'accueil du public de  l'ambassade.

Pour rappel, je réside à Lyon 500km de Paris. J’ai parlé sous contrôle de plusieurs témoins qui connaissent mon dossier dont je ne révèle  pas les noms.

Mes amis et proches se sont  penchés  sur le dossier, mènant leurs  enquêtes de fil en aiguille, avant de découvrir  que  le dossier est bloqué à cause d'une  signature de ce qu'ils appellent  le PV (Procès Verbal ) des parents .

Vous imaginez, 2 ans sans aucune nouvelle sur la  cause réelle  du blocage , l'administration m'informe pas ses usagers la cause du blocus de leur dossier pour favoriser la corruption bien entendu .

Il faut payer pour juste obtenir une information concernant mon dossier qui est  un droit fondamental régi par les lois de la République.

C'est tellement aberrant que J'ai  décide de mettre ces informations personnelles à la disposition des autres concitoyens qui peuvent se trouver dans la même situation dans les centres d’enrôlement.

Dès fois, les citoyens sont bloqués intentionnellement afin les soutirer illégalement de l'argent.

Cela s'appelle incitation à la corruption par des fonctionnaires de l'Etat Mauritanien. Vraiment pitoyable, comment peut-on être fier d'appartenir à un tel pays ?

  Le problème est qu'il n'y a pas de sanctions pénales  ni administratives contre ces fonctionnaires véreux. D'ailleurs pourquoi un PV parental des parents qui ont reconnu leurs enfants dans des registres de Naissances  ? Le régime de Ould Abdel Aziz pense t-il que tous les Mauritaniens sont des enfants illégaux, précisément (batards ) ? Qu'est ce qui se passe dans la tête de ces fonctionnaires ?

 Diko Hanoune

 

Mauritanie: Les coulisses du procès en diffamation qui opposait Diagana, Jeilany et Diko.

D’abord, je tiens à rappeler aux deux messieurs : Diagana Abdoulaye et Mohamed Abba Ould Sidi Jeilany, lors du procès  qu’ils avaient engagés contre Diko, il n’y avait pas que le témoignage de Biram Dah Abeid à ma faveur. Il faut réconnaître qu'ils ont eu leur salut qu’à travers l’interview de Biram Dah Abeid  parue le 15 Juin 2017 sur le site lautenthic-info. Ils  l’ont durement négocié, démarché plusieurs mois, ils l’ont versé dans leur dossier lors de la première audience en mon absence le 22 juin 2017 et également  celle du 22 février 2018.  Voici le lien :http://lauthentic.info/Politique/article/Birame-Dah-Abeid-Nous-continuerons-a-attaquer-ces-codes-negriers-de-la-fausse

 Pourquoi vous n’en parlez pas dans vos sorties mediatiques? Elle vous gêne seulement maintenant où  aujourd’hui ?  Pourquoi, vous minimisez la portée de cette interview qui est à l’origine de votre triomphe dans la réalité en s’agrippant seulement sur le témoignage de Biram Dah Abeid en faveur  Diko Hanoune? Vous étiez loin d’être à l’aise lors du jugement et je comprends votre soulagement de justesse.

Quoi qu'ils puissent  dire où  me reprocher,  Jeilany et Diagana seront désormais mes témoins clés  jusqu'à devant le créateur,  tout ce que, disent certains Mauritaniens  sur ma  personne, ma famille  est faux. Je n'ai jamais eu un casier judiciaire ni en Mauritanie, ni en France, je ne vis pas de l'assistance sociale en Europe, je  travaille et vis sur la sueur de mon front depuis 20 ans, même si je gagne peu, ma dignité me suffit comme bon salaire et ce n'est pas une amande en diffamation qui va figurer dans mon casier judiciaire  ni m'envoyer en prison comme vous avez  laissé entendre à mes amis et parents pour faire peur.

  L'histoire retiendra, il est plus facile pour un Diagana  Kaédien « aristocrate » opposant, c'est lui qui l’a  dit devant le jury, associé avec un fonctionnaire maure, de  traîner Diko devant un tribunal qu'à  chercher  les coupables de crimes de sang soient jugés par les mêmes tribunaux en France. M. Diagana  a dit  lors de son plaidoyer, il a reçu le témoignage de l'un mes « acolytes » aux USA pour renforcer son dossier pour que Dicko soit condamné pendant qu'ils nous crient à tort et travers que les veuves et orphelins sont laissés à leur triste sort. Cette condamnation m'immunise sincèrement, ils ne pourront jamais s'approcher de mon cercle  car le « fou connaît l'endroit d'un chien méchant » selon l'adage soninké.

 Je vous  remercie de nous avoir ouvert le chemin vers Rome car tout le monde sait, les abolitionnistes sont les plus diffamés par cette soi-disant élite, nous ne subirons  plus les attaques, assauts de pseudonymes Mohamed Ould Boilil, Oumar Ould Bilal et j'en passe dans kassataya sans riposte sèche par un procès. Curieusement les deux pseudonymes  ont disparu lorsque  j'ai publié certaines informations, cela me console assez, Dieu merci. Sachez une chose je ne suis pas de nature à courber l'échine  devant quiconque, cette dette n'est qu'une partie remise qui sera honorée un jour.

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CIRCULAIRE ADRESSEE A Mme CHRISTINE LAGARDE, DIRECTRICE DU FMI

CIRCULAIRE ADRESSEE A Mme CHRISTINE LAGARDE, DIRECTRICE DU FMI, SIGNEE PAR 6 MEMBRES (LES PLUS INFLUENTS) DU CONGRES AMERICAINS POUR DEMANDER L’ANNULATION DE LA DETTE ACCORDEE PAR LE FMI A LA MAURITANIE, – ORIGINAL EN PIECE JOINTE

Document traduit de l'original par Thomas Mag

LE CONGRES AMERICAIN
WASHINGTON, DC 20515

Le 05 Mars 2018

Christine Lagarde
Directrice Générale
Fonds Monétaire International
700 19th Street, NW
Washington, DC 20431

 Chère Directrice Générale Lagarde,

Par la présente, nous venons vous exprimer notre préoccupation face à l'approbation récente par le FMI d'un crédit de 163,9 millions de dollars accordé à la République Islamique de Mauritanie. Suite à votre rencontre avec Abdel Aziz Ould Dahi et El Moctar Ould Djay, vous avez tweeté: "le FMI est disposé à continuer son aide quant à l’amélioration des conditions de vie des populations Mauritaniennes".

 

Compte tenu de la corruption endémique et du bilan odieux en matière des droits humains en Mauritanie, nous craignons que cet accord ne puisse pas contribuer à améliorer le niveau de vie des Mauritaniens et ne profite qu'aux intérêts du président à vie, Mohamed Ould Abdel Aziz, et de son régime sans scrupule.

 

Un rapport publié en 2017 par SHERPA, un groupe français de surveillance anti-corruption, a déclaré que «la Mauritanie est actuellement l'un des pays les plus corrompus au monde» et selon Transparency International, elle est classée 142ème sur 176 pays. SHERPA rapporte que «des contrats truqués prolifèrent et avec eux, les pots-de-vin, la corruption et l'évaporation des ressources érodent toute perspective réelle de développement social et d'amélioration du climat des affaires ». A peine un cas de prêt financier massif.

 Les conditions des droits de l'homme sous le régime actuel sont également préoccupantes. La Mauritanie a été le dernier pays à bannir l'esclavage et c’est seulement en 2017 que la pratique a été criminalisée. Malheureusement, le fléau de l'esclavage se développe aujourd'hui. La Central Intelligence Agency estime à 20% la population mauritanienne réduite en esclavage, le taux le plus élevé au monde». Dans son rapport de 2017 sur la traite des personnes, le département d'État Américain a constaté «un manque fondamental d'engagement accompagné d’efforts sérieux et soutenus pour combattre l'esclavage héréditaire». Malgré ces rapports et d'innombrables autres, le régime du président Aziz continue d'ignorer son existence même.

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Communiqué de presse:Le combat de Biram Dah Abeid inspire l’artiste peintre néerlandaise Ruth Bebschop

 

مبادرة إنبعـــاث الحــــركة الانعتـــــــاقية

INITIATIVE DE RESURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE

IRA – Mauritanie

Communiqué de presse

Le combat de Biram Dah Abeid inspire l’artiste peintre néerlandaise Ruth Bebschop

L'artiste peintre néerlandaise Ruth Bebschop, qui a lu un article sur le combat de Biram Dah Abeid, président d'IRA-Mauritanie, dans le journal de Amnesty International Pays-Bas, déclare avoir été vivement inspirée par la trajectoire militante du leader abolitionniste mauritanien. Cette inspiration a poussé madame Bebschop à user de son art de peintre, pour dessiner plusieurs portraits de l'activiste mauritanien, récipiendaire de plusieurs  distinctions internationales dont le prix des Nations-Unies pour la cause des droits de l'Homme en 2013. Ruth Bebschop a remis des exemplaires de son œuvre à Biram Dah Abeid, au cours d'une rencontre à l'hôtel Marriot dans le cœur de la ville de Rotterdam, le 14 avril 2018.

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L'écrivaine Italo-Gréco-Arménienne Maria TATSOS, publie son ouvrage sur la vie militante de Biram Dah Abeid.

Au cours d'une cérémonie solennelle, dans la capitale italienne, Rome, le public est convié le 9 mai 2018 à assister au lancement de la distribution de l'ouvrage que Maria TATSOS a consacré à la pensée, l'action et les méthodes militantes du leader abolitionniste mauritanien.  Le livre vient de paraître en Italien, l'ouvrage  représente la moisson de  deux années de recherches sur la trajectoire de lutte du président des réseaux IRA-MAURITANIE dans le monde .Le livre est  préfacé par  Riccardo Noury, porte parole Amnesty international Italie, soutien et ami de Biram Dah Abeid depuis en 2009 et la contribution en poste-face de  Guiseppe  Maimoine, chercheur et professeur d'université, spécialisé dans l'esclavage, intervieweur de BDA et analyste de l'impact IRA sur la société mauritanienne, depuis plusieurs années.

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Flash INFO ARMEPES-FRANCE: Rencontres à Nouakchott.

Le chargé des relations extérieures ARMEPES-FRANCE, KENOUTE Moro a effectué quelques visites de courtoisie auprès de 2 responsables d’organisations pour la défense des droits humains . Ainsi il s’est entrenu avec le doyen et président de SOS-ESCLAVES, Boubacar Ould Messaoud. Il a été accueilli également par le grand-frère Mohamed Mbareck le président de l’organisme contre les discours extrémistes.

 Lors de ces rencontres chaleureuses et fructueuses, notre chargé des relations extérieures dépêché à l’intérieur depuis quelques semaines, a explicité davantage en quoi consiste l’esclavagisme qui sévit dans les communautés noires en particulier chez les soninkés.

L’accent a été mis sur la banalisation du discours extrémiste, provocateur et apologiste de l’esclavage venant des milieux féodaux et leurs obligés courtisans via différents réseaux sociaux. Les réalités agressives de l’ordre féodal dans les affaires publiques dans nos contrées villageoises ont été abordées largement. Des conseils ont été donnés par ces 2 personnalités de la société civile en Mauritanie. Nous réitèrons nos vifs remerciements pour ces accueils instructifs et porteurs d’espoir pour la difficile lutte contre l’esclavage et ses séquelles dans notre pays.

 La CECOM ARMEPES-France/GANBANAAXU FEDDE.

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Mauritanie:L'esclavage et les discriminations sévissent toujours en Mauritanie ! L’heure est grave.

Il existe de nos jours en Mauritanie, des êtres humains qui appartiennent à d'autres êtres humains. Ils peuvent les vendre, les donner, les échanger, les louer et j'en passe comme des objets ou comme des animaux. La pratique est bien sur illégale et même sévèrement réprimée par les lois du pays. Malheureusement, ces lois en questions n'ont jamais été appliquées par les autorités qui les ont , elles mêmes mises en place pour dit on éradiquer l'esclavage, un phénomène qui porte gravement atteinte à la dignité humaine et au développement du pays.

Partout, surtout à la veille des élections, des fêtes et des rencontres nationales ou internationales, on nous chante la promotion de l'unité nationale, alors que la société mauritanienne reste encore divisée en castes, en régions, en ethnies, en nobles et en esclaves sans que ces connotations sources de division et de discriminations ne soient radicalement combattues efficacement par le pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz. Les Beydanes ou Maures blancs, ont dans leurs mains les reines du pouvoir et exercent leur suprématie dans tous les secteurs de la vie économique,

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Mauritanie : Plainte contre le ministre de l’environnement et du développement durable pour apologie de l’esclavage.

L’ONG  (Initiative d’Opposition contre les Discours Extrémistes et la Lutte contre l’Esclavage et le Terrorisme) dépose plainte contre M. Amédi Camara, ministre de l’environnement dans le gouvernement du premier ministre Yahya Ould Hadémine au parquet de Nouakchott.  Le ministre avait participé à une cérémonie où des esclaves lui sont présentés comme faisant parti intégralement de la culture et traditions  Soninké.  Cette plainte tombe à la veille de la 62ème Session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples qui se tiendra à Nouakchott (Mauritanie) du 25 avril au 09 mai 2018.

C’était tellement  étonnant qu’un ministre  prend autant de risques  à sa charge, plusieurs personnes, pendant plusieurs jours, rien que  pour proférer des chants et éloges esclavagistes,  qui encouragent l’enracinement

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L'édito : Le lada soninké, ce système féodal de plus en plus agressif qui défie LA LOI Mauritanienne dans nos localités rurales !

Les communautaristes soninké le reconnaissent avec zèle à qui veut l'entendre, le soninkaxu (le Vivre soninké) ce sont les ladani. Cet ensemble de coutumes primitives et foncièrement ségrégationnistes est servi au monde extérieur comme « une culture de solidarité et de fraternité » en toute discrétion. D’une certaine suffisance puérile et inconsciente, d'aucuns diront que les soninkés sont enviés par d'autres communautés pour ce qu'ils sont ou ce qu'ils ont. L'ordre féodal soninké qui se structure autour des ladani est un régime esclavagiste dans l'esprit et très frustré face aux réalités d'aujourd'hui.  Un esprit féodal soninké, qu'il soit doctorant en x ou y , fonctionnaire d'état ou qu'il soit cultivateur austère , est un potentiel pourfendeur de lois nationales dans nos localités rurales. Au sein de la société féodale soninké, seuls les intérêts matériels et immatériels de l'ordre dominant comptent véritablement.

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Mauritanie : Condamnation de Tapa COULIBALY pour apologie de l’esclavage.

Sur  plainte de l’ONG  (Initiative d’Opposition contre les Discours Extrémistes, Lutte contre l’Esclavage et le Terrorisme), présidée par Mohamed Ould M’Bareck,  le tribunal d’Arafat chargé  la répression des crimes  et délits liés  à l’esclavage et ses séquelles vient de condamner le 23 Avril 2018, M. Tapa Coulibaly, (1) un an de la prison ferme, 250 milles ouguiyas d’amende, 200 milles ouguiyas de dommages et intérêts à verser aux ressortissants du village Oulouboni. Le procureur avait requis 2 ans fermes.

 

 Article 17 : « L’auteur de production culturelle ou artistique faisant l’apologie de l’esclavage est puni d’un emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende de deux cent milles (200.000) à deux millions  (2.000.000) d’ouguiyas. La production est confisquée et détruite. L’amende est portée à cinq millions  (5.000.000) d’ouguiyas si la production est réalisée ou diffusée par une personne morale. »

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Communiqué de presse: l’apologie, force à la Loi contre l’esclavage et ses séquelles en Mauritanie.

Par un verdict de première instance devant le tribunal (spécialisé sur les cas d’esclavage) d’Arafat à Nouakchott, monsieur Tapa Coulibaly a été condamné à 1 an d’emprisonnement ferme et une amende salée d’environ 460 milles ouguiyas. Lancé dans une campagne injurieuse et incendiaire faisant l’apologie de l’esclavage et ses séquelles sur les réseaux sociaux (au sein d’un groupe des féodaux réactionnaires soninkés appelé abusivement democratia islamique), cet individu a été rattrapé par son comportement provocateur répétitif

ce lundi 23 Avril 2018 à la suite d’une plainte introduite par les milieux abolitionnistes notamment l’ONG contre les discours extrémistes depuis quelques temps.

Pour rappel, depuis plusieurs mois par nos différents communiqués, nous avions alerté les autorités mauritaniennes sur les discours apologistes récurrents de l’esclavagisme statutaire en milieux soninkés. Longtemps entouré et protégé par des féodaux extrémistes qui défient les dispositions de la Loi antiesclavagiste (Loi 2015-031 , article 19) en vigueur en Mauritanie, il se croyait inatteignable.

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DECLARATION Le BASEP empêche des militants d’accéder à la 62ème Session de la Commission Africaine des Droits humains et des Peuples à Nouakchott (Mauritanie)

INITIATIVE DE RESURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE

(IRA-Mauritanie)

DECLARATION

Le BASEP empêche des militants d’accéder à la 62ème Session de la Commission Africaine des Droits humains et des Peuples à Nouakchott (Mauritanie)  

 

Ce mercredi 25 avril 2018 s’est ouverte à Nouakchott (Mauritanie) la 62ème Session de la Commission Africaine des Droits humains et des Peuples au Palais des congrès où l’accès est contrôlé par le BASEP (Bataillon de la Sécurité Présidentielle) depuis le coup d’Etat militaire de 2008 conduit par le Général Mohamed Ould Abdel Aziz, encore au pouvoir à Nouakchott.

A la grande surprise, les dirigeants d’IRA – Mauritanie Balla Touré et Dah Boushab, bien munis de cartes d’invitation remises par la commission d’organisation de la session, ont été interdits d’accès au Palais des congrès par des éléments du BASEP. Cela a été le cas de madame Aminetou Mint El Mokhtar, présidente de l’Association mauritanienne des Femmes Chefs de Familles (AFCF), mais aussi de l’ex Colonel Oumar Ould Beibacar.    

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MAURITANIE : A QUOI SERVAIT-IL DE BRULER LES LIVRES DE L’INFAMIE ?

MAURITANIE : A QUOI SERVAIT-IL DE BRULER LES LIVRES DE L’INFAMIE ?

Piqûre de rappel aux oublieux

 Le 27 Avril 2012, moi-même Biram Dah Abeid et quelques rares compagnons de lutte exécutions, à Nouakchott, l’incinération publique d’opuscules dits de « droit musulman » qui légitiment et organisent dans le détail, les règles d’usage de l’institution esclavagiste.  Grâce à la solennité symbolique de la transgression, l’acte, consubstantiel de l’engagement à défendre la dignité des gens,  voulait lever le tort, multiséculaire, aux multitudes des descendants de forçats. 

 L’enjeu

 Cette littérature, à la fois empreinte de piété sélective et de racisme, explique au fil des siècles, comment jouir du travail d’un humain hérité ou acheté, le transmettre par succession, le vendre et abuser sexuellement de femmes acquises sous un tel statut. Les manuels, transmis d’une génération de bourreaux à la suivante, façonnent, encore, la formation juridique de magistrats, d’auxiliaires de justice, de gendarmes, de policiers et de fonctionnaires de l’administration territoriale. Le corpus ainsi dupliqué à l’infini cimente l’idéologie de la supériorité ethnique, derrière le bouclier de la référence sacrée à l’Islam. En 2018, l’Etat mauritanien autorise et subventionne la promotion de cette prose du mépris, pendant les cycles de formation de certaines catégories de ses agents. Les établissements d’éducation à vocation confessionnelle continuent à endoctriner des milliers de jeunes à l’inégalité par ascendance, violant alors l’esprit et la lettre du Coran.

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Commémoration de l'abolition de l'esclavage le 10 mai 2018

Cérémonie officielle

Jeudi 10 mai, à 11h 30

Fontenay sous-bois, parc de l’hôtel de ville

Comme chaque année depuis 2007, la municipalité de Fontenay sous-bois invite les citoyens à un temps de recueillement dans le bas du parc Hôtel de Ville, près de la sculpture « Héloïse ou… la fille des Trois-Rivières ». Rassemblement accompagné de musique traditionnelle et suivie d’un buffet créole.

Loi n° 2001-434 du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité

Article 1 :

La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l'océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l'humanité.

 

 

Artiste et citoyen contre l’esclavage

Dimanche 13 mai à 12h

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Les violations de droits humains et des libertés ont atteint des proportions inquiétantes en Mauritanie (OCVIDH)

Ce Dimanche 29 Avril 2018 à 14h a eu lieu dans les locaux de la Bourse du travail de Massy, l’assemblée générale ordinaire de l’OCVIDH malgré les grèves de train de la région parisienne ou les moyens de transports étaient quasiment difficiles ou dérisoires, la réunion s’est tenue avec des propositions fortes dans un contexte où les conditions de vie et les violations de droits humains et des libertés ont atteint des proportions inquiétantes en Mauritanie.

L’assemblée générale a constaté avec gravité les différentes arrestations arbitraires des militants de droits de l’homme, des journalistes, d’éminents membres de la société civile, des politiques avec une instrumentalisation dangereuse de la justice à de fin de règlement de compte politique ou ethnique.

Au-delà de la grande souffrance des populations avec la flambée des prix de première nécessité, du chômage des jeunes, gangrené par le clientélisme du pouvoir en place, du délabrement du système éducatif et du favoritisme dans les recrutements au sein de l’administration et des forces de sécurité du pays on constate avec désarroi l’insouciance de l’état face à une sècheresse qui affame et décime à petit feu les populations et le cheptel d’une population à majorité agropastorale pendant que la gabegie et la dilapidation de nos maigres ressources financières s’accentuent inexorablement.

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Réunion du comité des Nations-Unies pour l'élimination de toutes formes de discrimination (Cerd) à Genève

مبادرة إنبعـــاث الحــــركة الانعتـــــــاقية

INITIATIVE DE RESURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE

IRA – Mauritanie

Réunion du comité des Nations-Unies pour l'élimination de toutes formes de discrimination (Cerd) à Genève

La délégation du gouvernement mauritanien en difficultés.

La délégation du gouvernement mauritanien, partie présenter son rapport au comité des experts, a demandé un délai de douze heures de temps pour pouvoir répondre aux questions pertinentes, mais très gênantes pour le gouvernement mauritaniens. Les experts, dotés de solides rapports émanant des Ongs mauritaniennes et internationales, comme IRA – Mauritanie et Amnesty International, ont posé des questions au ministre des droits de l'Homme mauritanien, Cheikh Tourad ould Abedel Maleck, sur l'esclavage, la discrimination contre les hratin, le racisme d'État contre les ethnies noires  et les disparitions forcés qui ont touché les cadres civils et militaires noirs mauritaniens, mais aussi sur les lois controversées sur le racisme, l'apostasie, l'affaire Ould Mkhaitir, et récemment, la loi sur la nationalité, la loi sur l'enregistrement des ONG et partis politiques...etc.

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La Mauritanie devant Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD)-Genève

Du 30 avril au 2 Mai 2018, le  Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD) a examiné le rapport de la Mauritanie au Palais de Wilson à Genève. La journée du 30 avril était réservée spécifiquement à transmettre les questions, doléances et inquiétudes de la société civile aux autorités Mauritaniennes devant le comité. Le comité a vivement regretté l’absence d’un rapport présenté par la Mauritanie depuis (9) neuf ans. Ce qui laisse entendre, le pouvoir public Mauritanien accorde  très  peu d’intérêt aux victimes de toute forme de discrimination dans le pays depuis en 2008.

 

Le comité a remercié et félicite la Mauritanie par un langage diplomatique habituel d’avoir présenté un rapport en 2018, c’est le langage diplomatique que les chargés de missions ne comprennent pas en partant crier « victoire, on a été très bon » alors que c’est archifaux.  Le rapporteur du comité n’a pas raté du tout l’état Mauritanien, d’ailleurs, ce qui avait poussé la délégation mauritanienne a demandé un temps supplémentaire pour répondre aux questions en  suspendant la séance du 1 mai au 2 mai 2018.

 

L’expert Marc Bossuyt, a recommandé l’officialisation des langues nationales (Poular, Soninké, Wolof) à la hauteur de l’arabe, car, la marginalisation des minorités par une langue est une discrimination. Le groupe Haratine est majoritaire dans le pays, mais, ils sont les grands discriminés en même temps. Le taux de l’esclavage en Mauritanie est le plus élevé au monde. Les pratiques de l’esclavage sont ancrées dans la tradition et culture des Mauritaniens, il y a des esclaves noirs chez les blancs comme il y a des esclaves noirs chez les noirs. 10 millions de dollars par an ne suffisent pas à l’agence Tadamoun pour répondre aux besoins des déportés de retour et les victimes de l’esclavage.

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LES VEUVES MILITAIRES DE LA CAMME ACCABLENT LE POUVOIR MAURITANIEN A GENÈVE.

Du 1er mai au 02 mai 2018, la 95 ème session du comité sur la mise en œuvre de la convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale a tenu sa séance plénière à Genève au palais Wilson .La délégation Mauritanienne était conduite par Mr Cheikh Tourad Ould Abdel Malick accompagné par tous les laudateurs et associations cartables au secours du pouvoir agonisant du général Mohamed Ould Abdel Aziz. La coordination des anciens militaires Mauritaniens en exil (CAMME) avait envoyé deux veuves dont leurs maris restent dans la catégorie de disparition forcée, Il s’agit de Diariyata Toumbou et de Kadiata Sow , deux braves militantes de la CAMME qui ont, à travers leur présence physique ,démonté et mis à nue les mensonges, les caricatures et les contrevérités des autorités Mauritaniennes ,contraintes de demander au tout premier jour un délai maximum de 12 heures pour apporter des réponses aux questions et aux doléances combien de fois nombreuses et préoccupantes des discriminés Mauritaniens dans leur globalité. N’est-ce pas là une grande humiliation pour un état qui se respecte ? Une incapacité de donner des réponses immédiates, néanmoins pour se faire bonne conscience, la délégation Mauritanienne retient seulement la formule diplomatique de politesse  et de remerciements des Nations unis, espérant gagner subtilement l’estime de l’établissement à Nouakchott. En réalité, il n’en était rien d’autre qu’une belle raclée des militants des droits de l’homme à Genève contre la Mauritanie, pour n’avoir pas fourni de rapport depuis 9 ans.

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COMMUNIQUE : L’Etat mauritanien au crible du CERD aux Nations unies à Genève

INITIATIVE DE RESURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE

COMMUNIQUE

L’Etat mauritanien au crible du CERD aux Nations unies à Genève

 

Les 1er et 2 mai, aux Nations unies à Genève, les experts du Comité pour l’Elimination de la Discrimination Raciale examinaient les mesures prises par le gouvernement mauritanien pour lutter contre le racisme et la discrimination, deux réalités bien ancrées dans la société mauritanienne. Lors de l’examen précédent, en 2004, le CERD avait déjà formulé toute une série de recommandations.

 

L’IRA (Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste) avait soumis au panel d’experts un rapport précis détaillant, notamment, la discrimination systématique contre les Haratine, le racisme d’Etat contre les ethnies noires, exclues des postes de pouvoir, les lois controversées sur la nationalité, l’accès à l’état civil pour les Noirs mauritaniens, à la propriété terrienne, à l’éducation, l’enregistrement des ONG et partis politiques qui traitent des questions d’ethnicité et de respect des droits humains et la justification de l’esclavage par des textes non conformes à l’islam.

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ALERTE À DAFORT: TENTATIVES D'EXPROPRIATION D'HÉRITAGE À CARACTÈRE ESCLAVAGISTE

Depuis le 17 Avril 2018, plusieurs familles de notre communauté  connues comme anti- esclavagistes et refusant le système humiliant de l'esclavagisme statutaire par le lada soninké, sont approchées par certains éléments issus de la féodalité villageoise. À ce jour 6 familles de la communauté GANBANAAXU DAFORT sont menacées de cette expropriation à caractère clairement esclavagiste.

 

Toutes ces familles font partie de celles qui se sont défaites du joug psychologique et social de l'esclavagisme statutaire soninké véhiculé par le système de ladalamaxu*. Comptant sur le régime coutumier et féodal sur le foncier, les féodaux aux mentalités esclavagistes  veulent sévir contre des paisibles citoyens dans cette localité (Commune de Dafort) du Guidimagha faisant partie de l'arrondissement de Lahraj. Depuis plusieurs mois, les autorités régionales et nationales sont alertées sur les comportements agressifs incessants à l'endroit de la communauté citoyenne GANBANAAXU dans le corps social soninké du Guidimagha.

 

Encore une nouvelle, nous faisons appel aux autorités administratives, aux organismes nationaux de défense des droits humains (AMDH ET TADAMOUN), aux organisations indépendantes (SOS-ESCLAVES, AMEES, IRA-MAURITANIE, UVDS, ORGANISATION CONTRE LES DISCOURS EXTRÉMISTES, BIT ET D'AUTRES), sur ces tentatives d'expropriation foncière à caractère esclavagiste qui violent ouvertement la Loi mauritanienne en la matière et rentrent dans les dispositions pénales contenues dans la loi 2015-031 qui criminalise les pratiques esclavagistes en Mauritanie.

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Rapport alernatif devant le Comité pour l'Elimination de la Discrimination Raciale (CERD) 95ème session (23 Avril – 11 Mai 2018) Genève

- I. Économie des arguments

S’il existe un pays où la discrimination et le racisme sont les piliers du pouvoir, c’est bien la Mauritanie.

La structure sociale du pays n’a pas évolué depuis des siècles et un système de caste des plus rigides régit toutes les relations entre les différents groupes constitutifs de la société instaurant de fait une discrimination.

De facto et parfois de jure, leur permanence maintient un degré élevé d’iniquité, essentiellement sur une base raciale et/ou de naissance. Il en résulte l’accès inégal à une existence épanouie, donc de qualité notamment dans les domaines spécifiques de la santé, de l’alimentation, du niveau d’instruction et de la justice.

De plus cette discrimination est couplée avec un racisme atavique de la minorité « blanche » (les Bidhanes) envers les « noirs » (Hratine et Afro-Mauritaniens). Mais à la différence de l’Apartheid, le développement des deux ensembles ne s’opère pas dans la séparation mais sur le même territoire, sans distinction d’espace, ce qui complique souvent l’analyse et l’interprétation des symptômes d’une domination insidieuse où la religiosité, la supériorité génétique et l’illusion d’être majoritaire confortent, parmi les anciens maîtres, le sentiment de leur droit et le devoir, pour eux, de résister à une contestation perçue comme injuste, malveillante et téléguidée depuis l’étranger.

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En images : présentation du livre écrit par l'écrivaine Italo-grecque Maria Tatsos sur Biram Dah Abeid

En images : présentation du livre écrit par l'écrivaine Italo-grecque Maria Tatsos sur Biram Dah AbeidL'auteur de l'ouvrage est Maria Tatsos, est présente au siège de la Stampa Italiana, la maison d'édition qui abrite l'événement ainsi que les auteurs de la préface et de la postface de cet ouvrage sur la trajectoire de Biram Dah Abeid et de son organisation IRA-Mauritanie : le responsable de Amnesty-International Italie, Giusepe Maimoune, et un universitaire anthropologue, spécialiste de l'esclavage, et ayant travaillé sur la Mauritanie.

La cérémonie ouverte par la vice-présidente de Stampa Italiana, et le modérateur, qui représente la maison d'édition Paoline, donne la parole au responsable d’Amnesty international. Ce dernier loue l'engagement de Biram Dah Abeid qu'il qualifie de défenseur de droits humains, incorruptible et plein d'abnégation, digne héritier de Nelson Mandela. 

Ricardo Noury met l'accent aussi sur la persistance de l'esclavage et la discrimination en Mauritanie et la nécessité de les éradiquer. Il fustige le fait que le gouvernement italien reçoit le ministre de la défense mauritanien, membre d'un gouvernement coupable de perpétuation de l'esclavage.

Maria Tatsos, l'auteur, décrit Biram Dah Abeid comme un Ghandi Africain dont la force des idées, des mots et des actions ont bouleversé la société mauritanienne; les fortes secousses que Biram Dah Abeid et son organisation ont infligé à la société, ont permis aux hratin, et aux autres cadets sociaux, naguère résignés et effacés, de prendre la parole et l'initiative. 

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Les Editeurs mauritaniens à la Conférence de l'IPA à Lagos [PhotoReportage]

Les Editeurs mauritaniens à la Conférence de l'IPA à Lagos [PhotoReportage]Le Président de l'Union des Editeurs Mauritaniens et Directeur de la Librairie 15/21 M. Sellamy Ould Ahmed Mekki a reçu une invitation de Bedour Bint Sultane Qhassimi, Fondateur et Président de l’Union des Editeurs Emiratis, pour participer à la Conférence de l’Union Internationale des Editeurs (IPA) à Lagos en République Fédérale du Nigeria.

Cette importante Conférence s’est tenue le mercredi 9 mai courant sous le thème "l’Édition au service du développement durable - le rôle des éditeurs dans l’avenir de l'Afrique".

La Mauritanie figurait bel et bien parmi les intervenants à ce conclave des Editeurs du monde, eu égard à la grande expérience du Président de l’Union des Editeurs Mauritaniens Ould Ahmed Mekki, dont les congressistes ont tenu à présenter sa contribution à cet événement ainsi qu’à leur faire bénéficier sa longue et riche carrière dans les questions liées à l’Edition.

Il convient de rappeler que la Mauritanie est fortement présente, depuis ces dernières années, dans les expositions internationales et les salons mondiaux du livre et des éditeurs, grâce aux efforts considérables déployés par les éditeurs nationaux.

Des efforts qui ont permis d’ailleurs de restaurer la Mauritanie dans son image historique de pôle des connaissances, du Savoir, de la culture et des civilisations.

Md Ould Md Lemine

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Loi n° 2015-031 portant incrimination de l’esclavage et réprimant les pratiques esclavagistes

REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE - Honneur-Fraternité-Justice

Présidence de la République

Visa : DGLTE/JO

Loi n° 2015-031 portant incrimination de l’esclavage et réprimant les pratiques esclavagistes

L’Assemblée Nationale et le Sénat ont adopté ;

Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :  

Chapitre préliminaire

Article premier : Fort des valeurs de l'islam et de leurs objectifs destinés à libérer l'homme et lui garantir sa dignité, et conformément aux principes constitutionnels et aux conventions internationales y afférentes et, en vue d'incarner la liberté de l'homme de sa naissance à sa mort, la présente loi a pour objet de définir, incriminer et réprimer les pratiques esclavagistes.

Article 2 : L’esclavage constitue un crime contre l’humanité. Il est imprescriptible.

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Observations finales du CERD sur la Mauritanie: Discrimination à l’égard des Haratines et des Négro-africains

Préoccupations et recommandations

Fourniture de données

  1. Le Comité regrette que l’Etat partie ne lui ait fourni que des données très limitées et non ventilées selon l’origine ethnique ou nationale, la couleur ou l’ascendance, qui ne reflètent que de manière insuffisante la composition ethnique de la population, et ne permettent pas d’évaluer dans quelle mesure les différents groupes de la population vivant sur son territoire, jouissent de leurs droits au titre de la Convention, en particulier de leurs droits économiques, sociaux et culturels.
  2. Le Comité recommande à l’Etat partie de lui fournir des données statistiques complètes, fiables et récentes sur les différents groupes qui composent sa population ainsi que des indicateurs socio-économiques issus d’enquêtes ou d’études et ventilés selon l’origine ethnique ou nationale, la couleur ou l’ascendance, afin de permettre au Comité de mieux évaluer comment ces groupes, y compris les non-ressortissants, jouissent de leurs droits au titre de la Convention, en particulier leurs droits économiques, sociaux et culturels.
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La Mauritanie en 2019 : diagnostic et prescription de Biram Dah Abeid

La Mauritanie en 2019 : diagnostic et prescription

Introduction de Biram Dah Abeid

Paris, le 12 mai 2018

 Certains d’entre vous s’attendent sans doute à m’entendre tenir un discours enflammé sur l’esclavage et le racisme ; qu’ils me permettent, cette fois-ci, de les prendre de court. Non pas que je renie les thématiques maitresses de notre lutte mais parce qu’il importe, aujourd’hui, d’élargir la vision et la réflexion, pour mieux cerner les enjeux du risque, désormais réel, de voir notre Mauritanie disparaître, à force de s’être fourvoyée, oubliée, avilie dans la résignation au fait accompli.

 Si nous croyons aux principes d’équité que nous agitons et ruminons depuis des années, le temps n’est-il pas venu de les inscrire dans le champ du réel ? C’est à cet exercice, sans complaisance ni excès, que je vous convie, chers amis de la diaspora et compagnons de route !

 Notre attachement à la démocratie ne vaut le slogan ni la salive tant que nous n’aurions décidé et agi en vue de faire coïncider, ici et maintenant, l'égalité de naissance et la justice citoyenne. Ainsi, le pluralisme et la régulation pacifique des conflits prennent sens ; une société qui ignore les règles aussi élémentaires du vivre-ensemble sombre dans la violence, tôt ou tard. Or, la démocratie présuppose l’effacement des discriminations, la pénalisation de l’esclavage et de l’exclusion de caste, l’abolition du népotisme et des arrangements tribaux.

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Déclaration : Confédération Libre des Travailleurs de Mauritanie ( CLTM)

Déclaration : Confédération Libre des Travailleurs de Mauritanie ( CLTM)

CLTM-Mauritanie - La CLTM (Confédération Libre des Travailleurs de Mauritanie) constate avec beaucoup de regrets et d’amertume, le refus du Gouvernement d’ouvrir un dialogue franc et sincère avec le corps médical gréviste qui ne réclame que l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. 

Les mauritaniens sont très inquiets de la persistance du conflit pour un secteur aussi vital notamment la Santé sans laquelle rien n’est possible et de rappeler que dans de pareilles circonstances des négociations doivent s’ouvrir pour éviter le pourrissement de la situation dont seule la population sera victime.

Ce mépris manifeste et nocif à la paix sociale n’est pas de nature à instaurer un climat serein dont les mauritaniens aspirent malgré qu’ils souffrent de la pauvreté accentuée par la hausse vertigineuse des denrées de premières nécessités alors que les salaires stagnent.

La CLTM invite le Gouvernement à assumer ses responsabilités de Garant, Protecteur et arbitre et d’examiner avec la plus grande attention la plate forme revendicative afin de trouver une solution consensuelle dans l’intérêt des deux parties et de la population qui sera, naturellement très affectée si la situation perdure.
La CLTM en tant qu’Organisation avant-gardiste dénonce le manque d’esprit d’ouverture du Gouvernement d’un mouvement aussi important et ses tentatives de diviser les travailleurs par des intimidations et manipulations de toutes sortes tendant à briser la grève par tous les moyens et même illégaux. 

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COMMUNIQUE : La Mauritanie ne respecte pas la Convention internationale pour l’élimination de la discrimination raciale

INITIATIVE DE RESURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE

COMMUNIQUE

La Mauritanie ne respecte pas la Convention internationale pour l’élimination de la discrimination raciale

C’est le verdict sans concession des experts du CERD aux Nations unies à Genève

 

Les revendications de l’IRA sont prises en compte.

 

Ces 9 et 10 mai, le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD) a adopté ses observations finales suite à l’examen du rapport périodique soumis par la Mauritanie et aux rapports alternatifs sur la question soumis par IRA Mauritanie et des ONG de défense des droits humains.

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Répression de l'expression et du militantisme pacifique: Une dirigeante d'IRA-Mauritanie arrêtée.

Répression de l'expression et du militantisme pacifique:

Une dirigeante d'IRA-Mauritanie arrêtée.

Le 17 mai 2018 huit (8) voitures de police, investissent la maison de Mariem Cheikh, membre du conseil exécutif d'IRA-Mauritanie, plusieurs fois arrêtée, torturée, jugée et condamnée, Mariem Cheikh, s'est exprimée il y a quelques jours dans une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux et dans laquelle elle dénonce la talibanisation rampante de la Mauritanie.

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Alerte-Mauritanie : Une énième arrestation arbitraire de Mariem Mint Cheikh.

Mariem Mint Cheikh, une fervente militante IRA-MAURITANIE vient d'être arrêtée le 17 mai 2018 dans la journée. Elle est détenue illégalement au commissariat 3 dans le quartier de Riyad. Son arrestation est liée vraisemblablement aux partages nombreux d'une séquence vidéo dans les réseaux sociaux datant de 2016. Cette vidéo n'a jamais attiré l'attention de nos éclaireurs faux généraux spécialistes de ragots dans des salons feutrés, montage du faux et usage de faux pour emprisonner de citoyens paisibles. Pendant qu'ils nous chantent combattre le terrorisme et l'extrémisme religieux,

ils adoptent, régissent des nouvelles lois extrémistes pour exécuter des citoyens au nom « d'atteinte à l'islam ou à l’image du prophète » accompagné de you-yous terroristes. Des généraux qui excitent, incitent, organisent des islamistes qui ont pignon dans les mosquées à réclamer publiquement que de citoyens soient exécutés.

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Maltraitance et persistance de l’esclavage en milieu soninké.......

Maltraitance et persistance de l’esclavage en milieu soninké..... Le procureur de Nioro du Sahel requiert une peine d’emprisonnement et 100.000FCFA d’amende contre un maître de 35 ans qui a fouetté son esclave de 67 ans.

L’esclavage a atteint son paroxysme  à Diadjoumé, village situé dans la commune rurale  de Gogui, cercle de Nioro  du Sahel. A Diadjoumé comme toutes les localités soninkés,  la discrimination ethnique, l’esclavage sont  des pratiques courantes en ce 21ème siècle. Or, l’esclavage sous toutes ses formes  a été aboli. Au village de Diadjoumé, population essentiellement composée de  Soninkés, les hommes  de caste, autrement dit  les captifs,  souffrent  à cause de leur rang  social. Ils n’ont droit  à rien. Pire encore, leurs droits sont  bafoués à cause de leur classe sociale. A titre d’illustration, pendant l’hivernage, les captifs travaillent les samedis pour leurs maîtres à défaut, ils  versent 1000 FCFA comme sanction ;  le délai de viduité pour  une épouse de captif est différent de celui de l’épouse des maîtres. Pour  l’épouse des captifs, la durée est de 2 mois et 5 jours tandis que l’épouse  des maîtres autrement dit  les nobles est de  4 mois 10 jours comme le  prescrit le code des personnes et de la famille du Mali. Ce  code ne fait pas de discrimination de race, d’ethnie, ni de classe. Le délai de viduité est de  4 mois 10 jours, valable pour tous les Maliens.

Pire encore, les captifs  a beau  étudier,  faire des écoles coraniques, ils ne deviennent  jamais imams de mosquées. A présent, les souffrances continuent, même pendant les fêtes, ce sont les captifs  qui font  office de bouchers. Ils abattent les animaux  de leurs maîtres  pendant le ramadan et la tabaski et ils passent tous  leur temps chez- leurs maîtres pendant que leurs femmes s’occupent du ménage des épouses de maîtres.

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Mauritanie : Une lanceuse d’alerte arrêtée pour avoir dénoncé de présumées accointances entre le gouvernement et les groupes jihadistes

  مبادرة إنبعـــاث الحــــركة الانعتـــــــاقية

INITIATIVE DE RESURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE

IRA – Mauritanie

Mauritanie : Une lanceuse d’alerte arrêtée pour avoir dénoncé de présumées accointances entre le gouvernement et les groupes jihadistes

Note d’alerte

  1. Le 17 mai 2018, à Nouakchott, huit véhicules de la police investissent la maison de Mariem Cheikh, membre du Conseil exécutif de l’Initiative de Résurgence du Mouvement Abolitionniste en Mauritanie (IRA) ,plusieurs fois arrêtée, torturée, jugée et condamnée, à cause de son engagement pour l’égalité des droits civils, politiques et la fin des discriminations de race. Lire la suite...

    Déportés négro-mauritaniens: «Nous sommes les Palestiniens de l’Afrique»

    Des réfugiés négro-mauritaniens observent une grève de la faim le 19 juin 2012 à Dakar, au Sénégal, pour dénoncer leur situation insupportable.© Photo/C.O.R.M/Sénégal

    C’est une tragédie dont on parle peu. Celle des déportés négro-mauritaniens chassés de leurs terres il y a bientôt 30 ans. Ils sont des milliers au Sénégal à rêver d’un retour au pays natal. Aldiouma Cissoko est de ceux-là. Depuis son exil sénégalais, il dénonce le sort réservé à ses compatriotes qu’il considère comme «les Palestiniens de l’Afrique de l’Ouest». Il s'est confié à Géopolis.

    Aldiouma Cissokho ne décolère pas. C’est le coordinateur des organisations des réfugiés mauritaniens au Sénégal. Après des décennies d’errance, des milliers de ses compatriotes accueillis au Sénégal dans les années 90 ont cessé d’exister légalement, soupire-t-il.

    «Depuis 2016, le gouvernement sénégalais n’a pas voulu renouveler nos documents d’identité. Nous sommes devenus des réfugiés-apatrides. Quand on devient apatride, qu’est qu’on peut donner à son enfant? Quelle  promesse peut-on lui faire? Le Sénégal n’accepte pas non plus de nous aider à nous installer dans un autre pays», confie-t-il à Géopolis.
    «Ils sont cloîtrés dans des ghettos»
    Un accord tripartite sur le rapatriement volontaire et la réintégration des réfugiés mauritaniens conclu entre le Sénégal, la Mauritanie et le HCR était censé mettre fin à leur cauchemar. Quelque 60.000 Mauritaniens avaient été déportés vers le Sénégal et le Mali à la suite d’un conflit frontalier qui a dégénéré en violences interethniques sanglantes.

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    L’éditorial-Mauritanie: A la communauté Soninké

    Mon propos à l’égard de la communauté soninké, la communauté à laquelle j’appartiens, est pour moi un moment fort et loin de moi l’idée d’avoir le monopole de la vérité ou et la prétention de donneur de leçons… Depuis quelque temps, je fais face, impuissamment, à un lynchage intracommunautaire impropre, non fécond et perfide. Un débat de caniveau entre les tenants du statu quo lié aux tares sociales qui rabaissent, et aux abolitionnistes et autres progressistes qui soutiennent le combat pour la fin de ces tares sociales de connotation esclavagiste.


    Les victimes de ces tares, dans un élan de prise de conscience, de sensibilisation et d’émancipation, sont confrontées à une situation sclérosée et archaïque de la donne sociale existante et entretenue par la communauté. Le verbe de ce débat indispensable pour requinquer la société soninké est parfois accusateur, voire irrévérencieux qu’éducateur.


    Cette situation de statu quoi est entretenue par des apologistes de l’inégalité des hommes, qui s’invitent dans le débat en aliénant et plongeant l’espoir d’une évolution sociale saine dans une nation où l’égalité des citoyens, en droits et en devoirs, est pourtant consacrée par la Constitution de la Mauritanie et les conventions internationales qu’elle a signées ou ratifiées. Hélas, les apologistes ont conduit la communauté dans une honteuse impasse. On assiste à une confrontation de tout ordre dans l’obscurantisme le plus étrange…
    Très chère communauté, on ne s’y est pas trompé quand on écrivait qu’en Mauritanie on n’est pas encore dans un Etat.

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    Diko Hanoune Secrétaire général de l’Association des Haratine de Mauritanie en Europe (A.H.M.E)

    Fontenay sous-bois le 13 Mai 2018, au parc de l’hôtel de ville sur l’invitation de l’association (Un Passé Trop Présent), l’intervention  Diko Hanoune secrétaire général de l’Association des Haratine de Mauritanie en Europe (A.H.M.E) devant l’auditoire. Comme chaque année depuis en 2007, la municipalité de Fontenay sous-bois invite les citoyens à un temps de recueillement dans le bas du parc Hôtel de Ville, près de la sculpture « Héloïse ou la fille des Trois-Rivières ». Rassemblement accompagné de musique traditionnelle et suivie d’un buffet créole. Loi n° 2001-434 du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité.

     

    Article 1 : La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l'océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l'humanité.

    « Nous luttons contre l’esclavage, particulièrement l’esclavage arabo-berbère en Mauritanie. L’esclavage pour certains, est un phénomène ou quelque chose dépassée, mais en réalité, au jour, d’aujourd’hui, là où nous parlons, dans cette ex-colonie Française qu’on appelle la Mauritanie, plus de 50% de la population vit dans l’esclavage. Quand on dit esclavage, ce n’est pas un fait historique,

    mais nous vivons cette réalité. L’esclavage est devenu un phénomène qu’on peut qualifier, aujourd’hui de culturelle,   quelque chose de naturelle, quelque chose qui ne devrait pas être combattue, quelque chose qu’on a sacralisé. Quand on combattu l’esclavage en Mauritanie, on est souvent considéré comme quelqu’un

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    Un bref témoignage sur Seydi Moussa Camara/ Kundou Soumaré

    Par crainte intime de "souiller" sa réputation légendaire datant de nombreuses années pour la défense des CAUSES JUSTES, j'ai toujours hésité de clamer et de proclamer publiquement les caractères sublimes et avant-gardistes de ce grand-frère. J'ai nommé Seydi Moussa Camara, la plume noble de la Nouvelle Expression qui osa parler publiquement en certain 30 mars 2013 à Massy, de ses rapports pleins de pédagogie et d'éveil avec certaines personnes qui s'assignent "esclaves statutaires" de sa famille.

    Pourtant l'égo tentant, il pouvait faire comme beaucoup, geler sa conscience par le système gymnastique de l'intellect en composant avec cette anomalie coutumière par laquelle un Être humain se plaît d'être esclave d'autrui  par conditionnement social d'esprit . Issu de la même  contrée villageoise que lui DAFORT dans le Guidimagha Mauritanien, je peux témoigner et TOUS les connaisseurs des réalités historiques le reconnaîtront en toute sincérité, que si cette localité devenait une principauté féodale aujourd'hui avec un trône par filiation familiale restreinte, il serait l'un des prétendants légitimes avec des arguments solides à faire valoir.

    Mais l'homme à la plume engagée et éprise de d'empathie pour ceux et celles qui ont été blessés et atteints dans leur DIGNITÉ HUMAINE dans un passé non enviable, ne s'est pas figé dans un monde imaginaire où des cadavres se raillent entre eux d'être cadavres. Le responsable du journal la Nouvelle Expression, peut être une source idéale d'inspiration progressiste pour beaucoup d'entre

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    Ne les oublions pas : Md Lemine Ould Md Lemine dit Monsieur

    Ne les oublions pas : Md Lemine Ould Md Lemine dit Monsieur

     

    Mohamed Lemine Ould Mohamed Lemine, né en 1936, quelque part, dans les environs d’Aleg, est Instituteur de profession, depuis les années de l’indépendance (1957 – 1987). Il a été Aoujeft pour ouvrir la première école moderne de ce hameau dont il devient par la suite le premier Directeur de cet établissement scolaire, qui a formé les premières élites d’Aoujeft.

     

    Il deviendra progressivement, à la faveur de son intégration, de son ouverture, de son hospitalité et de son engagement, un habitant de premier plan de cette bourgade, aux côtés de plusieurs autres qui ont tous contribué, chacun de son côté, à la prospérité pédagogique, intellectuelle, sociale et urbaine d’Aoujeft.

     

    On citerait ici à titre d’illustration aux côtés de Mohamed Lemine Sow (infirmier), Mohamed Lemine Ould Sidina (religieux), Mahfoudh Ould Bekaye (notable), Abdoullah Ould Hadi (notable), El Kory Ould Samba, Hamadi Ould Oumar, les Vaida, Ehl Zamel, Ehl Ahmed Abdi, Ehl Baha, Ehl Jiddou, El Mohamed Soultane, Ehl Bowba …ect.

    Mohamed Lemine fut donc parmi les premiers enseignants du département d’Aoujeft, au temps, où, la Mauritanie, Etat naissant (indépendant) était contrainte de forcer les parents à inscrire les élèves à l’école moderne, confrontée aux défis de former les élites de demain à partir du néant.

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    Pour recréer la confiance et ressusciter l'espoir au sein des mauritaniens : Les raisons d’un pacte

    Pour recréer la confiance et ressusciter l'espoir au sein des mauritaniens : Les raisons d’un pacteDiscours de Biram Dah Abeid à la cérémonie qui scelle l'alliance électorale et politique entre le courant qui soutient BDA aux élections présidentielles et le parti ESSAWAB.

    Il y a dix ans, naissait l'initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste en Mauritanie (IRA). Tout de suite, le mouvement a été identifié, par le pouvoir en place, comme le vecteur de la subversion sociale et le levier de la déconstruction idéologique. 

    Les factions engraissées depuis des siècles dans les surplis du système d'oppression, de prévarication et de contrefaçon, ont œuvré, depuis, à maintenir notre essor sur le fil d’une illégalité soigneusement entretenue. Par conscience de nous mieux exclure, il fallait nous tenir à distance de la parole légitime, donc hors des oratoires où elle s’autorise quelque crédit. 

    Aux fins de cette censure, les zélateurs du passé, les serviteurs de l’exception antidémocratique, les érudits simoniaques - en réalité marchands du temple - et l’ensemble du personnel voué à entériner et reproduire l’institution de l’esclavage et des castes, réussissaient à nous immobiliser sur les marges, usant, alors, de la loi, de la force brute et du préjugé de masse. Les services de la sécurité politique et l’essentiel de la presse servile contribuaient ainsi à nous imposer une mise au ban à quoi nous condamnait, de la part du système hégémonique, notre tension vers la rupture. 

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    Mauritanie: Il est temps de mettre fin à cette guéguerre d’égo identitaire

    Il est temps de mettre fin à cette guéguerre d’égo identitaire insensée entre  les Maures blancs et Négro-africains, qui date depuis avant l’indépendance. Elle nous a conduit directement vers les massacres de Noirs et leurs déportations. Cette bataille rangée sans fin ni limite ne profite pas aux populations mauritaniennes, (blanches et noires) au contraire, elle renforce, arrange la position des dictatures militaires qu'a connu la Mauritanie depuis en 1978 à nos jours.

     

    Certains parlent d'alliance « contre-nature »  entre le parti RAG qui est privé de reconnaissance et Sawab. Une alliance naturelle soit-elle où pas, ce n'est pas ce qui compte en politique. Seul le résultat des urnes comptera. Si le parti Sawab était/est considéré par certains, d'ailleurs toujours les mêmes comme un parti de « racistes, extrémistes Maures blancs » et j'en passe, s'ils ont décidé de changer d’avis, pourquoi pas se réjouir  en leur donnant une chance?

     

    Pourquoi ces gens-là veulent-ils qu'il existe toujours des « racistes esclavagistes » en Mauritanie ? Même l'islam donne le choix aux gens de croire où pas, alors, il est où le problème de nos politiciens qui ne font aucun effort pour sortir la population dans l'injustice, la misère, les inégalités sociales par naissance etc......

    Y-aura t-il plus raciste, plus esclavagiste et ingrat qu'un noir féodal qui a chassé comme du gibier

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    Alliance Ira-Sawab ou RAG-Sawab un débat légitime : faisons preuve d’ouverture.

    Depuis l’annonce de l’alliance entre la mouvance abolitionniste et le partis baassite Sawab jusqu'à son officialisation plusieurs personne interviennent sur sa nature ou dénature, sur son opportunité ou pas et cela dans toute les composante de ce pays.

    Ceci devrait être une source de motivation et de fierté pour chaque militant abolitionniste car nous n’avons pas encore eu besoin de prendre le maquis pour nous faire entendre et nous n’avons pas eu besoin d’un demi-siècle de lutte pour attirer l’attention de nos semblables.


    Mais, j’aimerais attirer l’attention des militants d’ira sur les conclusions de notre dernier congrée dont la chose la plus importante a retenir reste l’appel a l’ouverture, et l’ouverture n’est pas seulement un salamalek mais une attitude que nous devrons adopté dans toute situation a fortiori celle la , quant les visions diverge et quant la tentation a l’animosité est au sommet , c’est seulement maintenant qu’il faut faire valoir cette esprit d’ouverture .
    Ne regardons plus ceux qui ne sont pas d’accord avec nous comme des ennemis ou des adversaires mais de future allier et comme ceux qui n’ont pas encore compris et notre tache est de les faire comprendre notre décision et d’écouter attentivement leurs opinions. Ce moment qui pourrait être une grande période d’adversité comme a chaque grande décision pris par notre mouvement depuis sa création peut être transformer en un période d’échange

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    Mieux vaut avoir un grand esprit qu'une grande gueule !

    Mieux vaut avoir un grand esprit qu'une grande gueule ! Ne vous faites pas avoir par ces hypocrites pervers.

    Qui serait plus "Bassiste" que Ould Abdel Aziz qui a épaulé Taya tout au long des déportations et tueries ? Pourquoi les partis Négro-africains de Mauritanie qui ont soutenu son putsch, n'ont pas été  taxés  de Baasistes où alliés du Baasisme ? Pourtant, tous ceux qui nous tympanisent sur la  toile, le   savent mieux  que quiconque. Pourquoi ses deux poids deux mesures ? Pire, ceux hurlent à tort et travers, ne  votent même pas, il ne faut pas les  accorder trop  d'importance en perdant son précieux temps, ces gens défendent les  statu-quo habituels  anti toute possibilité d'alternance politique  pacifiquement au sommet de  l’état.  Je ne suis pas avec toi et je  veux décider pour toi, voila leur état d’esprit, mais au nom de quoi? 

     

    Pourquoi ces hommes et femmes  qui s'excitent sur la toile ne renient pas leurs propres parents qui étaient aux côtés de Taya le baasiste assassin  pendant qu'il tuait au nom du "Baasisme où Nassérisme" selon eux ? Incroyable ! 

     

    Je ne peux accorder aucune crédibilité aux allégations où accusations mensongères très souvent  venant  de personnes au sein des   mouvements où partis politiques d'obédiences nationalistes"négro-mauritaniens». Ils chantent tous d'être victimes de ceci ou cela, mais ne font aucun effort pour recouvrir leurs droits qu'ils chantent avoir perdus.  Leurs manigances politiciennes à ternir l'image de n'importe qui, qui n’est pas d’accord avec eux  par un  faux discours, faux témoignage,  portent un préjudice lourd aux vraies victimes qui souffrent. Ils ont jeté  des pauvres vulnérables civils à la merci des injustices pendant toutes ces décennies. 

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    Biram Dah Abeid remet les pendules à l’heure.

    Après la signature d’une alliance politique le 31 Mai 2018 ; entre le parti politique ESSAWAB ; présidé par Abdessalam Ould Horma et l’aile politique du mouvement abolitionniste ; IRA-Mauritanie via le RAG ; un parti non reconnu par le pouvoir; qui soutient la candidature de Biram aux futures élections ; les nationalistes négro-africains (noirs mauritaniens) ; ont violemment critiqué  l’ONG IRA et  son président en criant haut et fort leur hostilité; à toute alliance avec des partis dirigés par des citoyens Maures blancs, qu’ils considèrent ; selon eux ; comme des partis « nationalistes arabes d’obédiences baasistes ».

     

    Une campagne  d’invectives et calomnies sans fondement sur  la personne de Biram Dah Abeid et l’ONG IRA-Mauritanie a été menée par des personnes peu fréquentables, qui a largement dépassé toutes les milites acceptables. Ceci, dénote l’étroitesse d’esprit de tout nationalisme aveugle. Finalement, les nationalistes négro-mauritaniens pourfendeurs du nationalisme arabe, ne sont pas mieux. Ces critiques acerbes viennent d’une petite minorité féodale éparpillée à l’extérieur comme à l’intérieur du pays très hostile au combat des abolitionnistes.

    « Il y a plusieurs partis d’obédiences baasistes en Mauritanie. Il y a deux partis d’obédiences baasistes qui sont dans le G8, le parti ESSAWAB et le parti AL-WATAN. Ce sont tous des partis d’obédiences baasistes. Il y a d’autres partis qui sont dans la majorité d’obédiences baasistes, comme le parti El-Essalah, qui a des députés au parlement. Et il y a des personnalités au sein de la haute administration et du parti au pouvoir, qui sont des baasistes, donc la nébuleuse baasiste,

    elle n’est pas seulement ESSAWAB. Et aussi, les tortionnaires ne sont pas tous baasistes, je connais beaucoup de tortionnaires que vous connaissez, qui sont identifiés par les victimes de la attentive du génocide, les rescapés de la attentive du génocide, ils sont militaires, administrateurs, ils sont commis de l’état

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    Guidimakha-Selibabi : Cooptation d'héritage sur fond de l’esclavage à Dafort.

     Compte rendu sur les menaces d'expropriation et cooptation d'héritage sur fond de l’esclavage à Dafort dans le Guidimagha.

     L’ONG  d’Opposition contre les discours extrémistes, terroristes et de l’esclavage  a été saisie par des personnes qui sont menacées d’expropriation de leurs terres héritées depuis plusieurs générations. Le président Mohamed Ould Mbareck s’est déplacé à Sélibabi du 26 Mai jusqu’au 01 Juin 2018 pour s’occuper du dossier d’une très grande gravité. Les familles de deux hauts fonctionnaires de l’état sont impliquées dans cette expropriation à caractère d’esclavage coutumier. Il s’agit   du directeur président du conseil d’administration de  l’Agence Tadamoun, qu’on dit (lutter contre les séquelles de l’esclavage), M. Camara Moussa Seydi Boubou, et celle du ministre de l’environnement et du développement durable dans l’actuel gouvernement, M. Amédi Camara.

     Ces familles féodales très orgueilleuses reprochent à leurs victimes d’avoir abandonnées leurs coutumes ancestrales sur la base du statut maitre-esclave (Laada). Elles défendent qu’un esclave ne peut prétendre à la propriété d’une terre cultivable, et que, les récalcitrants qui rejettent l’esclavage coutumier, ne peuvent hériter leurs propres parents, qui étaient des esclaves par héritage à leurs ancêtres.

    Trois personnes ont été mises en garde à vue par la gendarmerie: M. Bakari Sirakhé Camara, Mme Fouleye Nafi Camara et M. Diadié Seybani. Une plainte est introduite par l’ONG contre le discours extrémiste et l’esclavage contre Bakari Sirakhé et Fouleye Nafi. Leur dossier présente des cas avérés

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    Note d’alerte-Mauritanie : Un objecteur de conscience sous danger de meurtre

    1-Mohamed Cheikh Ould Mohamed Ould Mkheitir, ancien condamné à la peine capitale, libéré, par  décision de la Cour d’appel de Nouadhibou le 8 novembre 2017 mais toujours séquestré dans un lieu secret, subissait, tôt le 6 juin, une violente crise de douleurs à l’abdomen.  Selon les rares témoins, il hurlait, entre des accès de convulsions. Un médecin de l’hôpital cubain a réclamé son hospitalisation en soins intensifs. Les autorités  refuseraient, arguant des motifs de sécurité mais lui administrent un traitement sédatif. Le précédent bilan de santé du prévenu ne mentionnerait de pathologie grave. Le détenu ignore qui prépare sa nourriture. Sa famille et ses avocats lui sont interdits d’accès et ne savent la teneur de son régime alimentaire. Le risque d’empoisonnement demeure élevé.

     

    L’un de ses deux avocats -  lui aussi persécuté et menacé de mort - Maître Mohamed Ould Moïne, confirme l’incident de santé mais précise en ignorer la cause exacte. 

    2-Mohamed Cheikh Ould Mohamed Ould Mkheitir encourt la liquidation extrajudiciaire, sans que les autorités de la Mauritanie en soient avisées. L’opinion ayant atteint un niveau  sans précédent de disponibilité au jihadisme,  le zèle meurtrier d’une faction ou d’un individu isolé peut occasionner l’assassinat du susdit. Deux personnes, parfaitement identifiées, ont appelé, en public à son exécution. La première, en 2014, avait promis une récompense de 10 000 euros à qui le tuerait ; la seconde jurait, deux ans après, de réaliser l’homicide, elle-même. Aucune ne sera poursuivie, encore moins entendue par un juge. 

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    Lettre d'un militant à l'endroit de son leader Biram Dah Abeid

    L'alliance de l'aile politique émanant de IRA avec le parti EsSawab à suscité un tollé chez les aigris, les personnes de mauvaise foi, les jaloux et ceux qui n'ont rien compris. Il est clair que toutes les grandes initiatives que vous avez prises, ont connu des tollés. La plus spectaculaire remonte en Avril 2012 lors de l'incinération des livres Sataniques. Ce qui vous a value votre second emprisonnement.

     Des milliers de personnes ont manifestés réclamant votre pendaison. D'autres vous diabolisaient à travers les médias. Mais ceux qui sont de bonne foi et qui n'avaient pas compris, se sont alignés avec vous. De la même manière que ceux qui sont de bonne foi s'aligneront avec vous. Et les autres ne sont pas avec vous et ne le seront jamais quoique  vous puissiez faire. Ainsi va la vie! J'ai l'intime conviction que cette campagne reflète l'image de 2012. Ceci montre à tel point combien votre prise de position est si importante.

     Vous avez vite compris qu'il faudrait prendre le pouvoir pour débarrasser la république du lobby tribalo-militaires qui constituent les maux de ce pays. Vous avez vite compris qu'il ne faudrait pas combattre une injustice par une autre. Vous avez vite compris qu'il faudrait mener une lutte pacifique dans la légalité.

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    Le président D'IRA-Mauritanie invité par la fondation anti-esclavagiste britannique Reuters Fondation à Bruxelles.

     مبادرة إنبعـــاث الحــــركة الانعتـــــــاقية

    INITIATIVE DE RESURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE

    IRA – Mauritanie

     Le président D'IRA-Mauritanie invité par la fondation anti-esclavagiste britannique Reuters Fondation à Bruxelles.

     Invité par la présidente de Thompson Reuters Fondation madame Monique Villa, et Heidi Hautala, le vice-président du parlement européen, à la conférence de Thompson Reuters Fondation sur L'esclavage moderne et la traite des personnes (l'oppression et l'exploitation des femmes) à Bruxelles le 6 juin 2018, le président d'IRA-Mauritanie Biram Dah Abeid, distribua la synthèse suivante sur la situation des violations des droits des femmes au sein des milieux sociaux défavorisés en Mauritanie:

     FEMMES NOIRES EN MAURITANIE : ENTRE RACISME ET SERVITUDE.

    Note de synthèse:

    1-La Mauritanie continue d’occuper une place de choix parmi les latitudes où la dignité de l'être humain est considérée comme une valeur impure et une atteinte à l'identité culturelle et religieuse, à l’inverse de l’esclavage, de l’infériorité raciale et de l’inégalité des sexes.

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    Vidéo : Interview de Biram Dah Abeid à Bruxelles, ESSAWAB est le seul parti qui a accepté de s’ouvrir à nous.

    Biram Dah Abeid : «  concernant les propositions individuelles et bilatérales entre nous les partis, tous les partis ont décliné souvent très poliment, très gentiment notre offre d’union, c'est-à-dire l’offre d’union du parti RAG et de la coalition politique qui soutient la candidature de Biram Dah Abeid aux élections présidentielles, à proposer son offre de  fusion avec tous les partis. Mais tous les partis ont très poliment décliné l’offre, avec certains même comme UFP, nous étions très avancés mais en fin ils n’ont pu marcher. Enfin de compte, le parti ESSAWAB, c’est le seul parti qui a accepté de s’ouvrir totalement sans hésitation à toutes les propositions de la coalition politique qui soutient la candidature de Biram Dah Abeid aux élections présidentielles…….»

    Macron en Mauritanie : le piège du reniement (Lettre ouverte)

    Monsieur le Président de la République française,

    Par ces mots, le courage ne vous manquait, en novembre 2017, de rappeler que l’esclavage est « un crime contre l’humanité ». A ceux qui reprochaient aux occidentaux leur part de responsabilité, vous l’expliquiez si justement, en Libye, « la traite d’êtres humains est faite contre des Africains par des Africains ». 

    Vous vous apprêtez à venir en Mauritanie, un pays où l’esclavage, omniprésent et séculaire, demeure le fait d’Africains sur d’autres Africains. Vous allez rencontrer un homme d’Etat, témoin d’une tentative d’épuration ethnique contre les autochtones noirs, de 1986 à 1991. Avec lui, vous parlerez des défis transversaux de la paix et du développement dans l’ensemble de la sous-région Sahara-Sahel. 

    La lutte contre le terrorisme reste la priorité de vos échanges. L’esclavage, le racisme anti-noir et l’extrémisme religieux constituent, en Mauritanie, les facettes d’une même oppression. 

    L’exploitation d’une main d’œuvre sous contrainte, ce fléau millénaire, continue de façonner la mémoire et le présent des miens. Bien avant la colonisation, des millions de mes compatriotes, y sont nés et continuaient à le subir, jusqu’aujourd’hui. Il s’agit d’une infamie locale, produit de notre histoire et expression d’une inhumanité du crû. 

    Les Hratin, inférieurs et exploités à la naissance, sont les parias de condition servile, sur la sueur duquel la Mauritanie a été bâtie. Au prétexte de la race, ils étaient (et sont parfois de nos jours) vendus, mutilés et confinés au travail indécent, offerts en cadeau ou séparés par héritage ; le Code noir de chez nous, appelé « rite malékite » ou « Charia » vulgarise l’usage de cette viande sur pied, au point de réglementer le détail du viol et du cuissage, sur les femmes, parfois mineures. 

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    Hier AC-APP,aujourd’hui IRA/RAG-SAWAB,le devenir hratin n'est pas Kaw encore moins Ciré.

    Chers amis pour la liberté, je reviens à vous après ce déluge de fureur et de feu  versés par certains courtiers et pensionnaires des hôtels en occident et aux Amériques sur la communauté haratine. Ces abonnés à l’exil volontaire ont majoritairement obtenu leurs papiers en se réclamant des haratines courant le risque de  la servitude chez eux, pire certains même avaient demandé à l’office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) de refuser les papiers au doyen Docteur Mohamed Yahye Ould Ciré.

     

    Certainement le contenu du  point de vue succinct qui sera développé en quelques lignes ne manquera pas d’heurter  la sensibilité de certaines rancœurs à l’affut mais le mal est déjà fait et la réaction devait lui être à la hauteur, Patience!

     

    Oui, sachez de prime à bord que je ne suis motivé d’aucun agenda de défense d’un homme avec qui je ne partage désormais que l’ascendance servile ,l’idéologie d’une initiative créée voilà il y’a 10 ans passés  et l’idéal d’une Mauritanie égalitaire ni  d’aucune intention de vengeance,   encore moins de rancune contre mes cousins de race Halpoularens car avec eux je partage  la souffrance du martyr et de la discrimination mais aussi la paix de l’âme vivante et  morte, n’oubliez pas  que je suis né dans les environs de tékane (diwanTékane) terre de mes ancêtres  mais aussi  les ancêtres  de Moustapha Boli Kane dit Seidou Kane et de mon président de parti Dr Hamidou Baba Kane ( hamdou pour les intimes). Encore une fois de plus ces propos ne sont point  généralisant mais justes  dressés contre les mauvaises langues auxquelles il faut rendre la dent.

     

    La communauté haratine, comme disait feu Seidoukane : « elle est  aujourd’hui à la fois désirable et redoutée de la classe politique mauritanienne qui cherche soit à s’inscrire dans son mouvement d’émancipation pour ne pas être surprise  le moment venu soit à la manipuler dans ses intérêts ».

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    « Je les ai nourris pendant 35 ans sans contrepartie, Aujourd’hui, ils veulent me déposséder de ma terre. »

    Je viens partager avec vous ce témoignage d'une victime de pratique esclavagiste dans un village Soninké de Mauritanie. L'histoire peut choquer, mais avons estimé que nous serons tout simplement des complices si nous la taisons: Cela se passe à Daffort à 60 KM au nord de Séilibaby , en l'an 2018. Les manifestations peuvent différer mais la mentalité et les pratiques sont les mêmes dans tous les villages Soninké de Mauritanie.

    « Je les ai nourris pendant 35 ans sans contrepartie, Aujourd’hui, ils veulent me déposséder de ma terre. »

    Je m’appelle L. Coulibaly, j’ai environ 65 ans. Depuis ma tendre enfance, je voyais, ma mère K.D aller travailler dans la famille de Djadjé Seibané Camara comme esclave de case. Ma mère s’occupait de tous les travaux de ménage dans la cour familiale des Camara. Cela ne l’empêchait guère de participer activement aux travaux champêtres. 

    Quand j’ai atteint l’âge de 18 ans, les maitres de ma mère sont venus me récupérer chez mon père. A partir de cette date j’ai commencé à travailler pour eux comme esclave cultivant les champs et s’occupant des animaux. Mon frère ainé, qui se trouve actuellement en France, lui m’avait déjà précédé de quelques années chez les maitres. Nous constituons donc la force de travail de la famille. J’y suis resté pendant plus de 35 ans travaillant et labourant les champs dans des conditions de traitement qui frisent l’animalité. Il nous arrivait de travailler pendant une journée entière sans nourriture. 
    Nous n’avions droit d’aller dans nos propres champs que les Vendredis ou quelques fois après la descente, tard dans les après-midis. 

    Je n’ai arrêté cette corvée que lorsque je suis tombé malade, Il y a environ une dizaine d’années. A partir de ce moment j’ai commencé à encadrer mes enfants pour exploiter mon lopin personnel. En Avril 2018, les maitres par l’intermédiaire de Youba Sourakhé Camara qui se trouve être l’oncle de Moussa Seidy Boubou , Président du CA de Tadamoun ) ont envoyé un émissaire à nos familles nous sommant de quitter nos lopins. Parmi les anciens esclaves seuls ceux qui ont adhéré au mouvement Ganbanaxu sont concernés par ces représailles, nos autres parents qui continuent d’obéir aux maitres en revendiquant leur statut d’esclave n’ont pas été inquiétés. 

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    Rencontre GANBANAAXU du 21 juin 2018 à Selibaby: Photo-Reportage !

    Le public abolitionniste du Guidimagha mauritanien s’est mobilisé pour assister à la rencontre de travail tenue ce jeudi 21-6-18 au sein de la Maison du Guidimagha à SELIBABY.


    Cet événement fait partie de la phase de sensibilisation et de conscientisation sur les tares sociétales (esclavagisme statutaire et système féodal ) qui persistent dans les communautés soninkées à travers le monde aujourd’hui au 21ème siècle.
    Lors de la rencontre, les dispositions juridiques ont été rappelées concernant le statut du foncier et les peines prévues pour les pratiques esclavagistes et assimilées comme telles (la loi 031/2015 incriminant les pratiques esclavagistes en RIM ).

     

    Les participants venus de toutes les localités villageoises du monde soninké du guidimagha, ont été vivement encouragés dans leur militantisme pacifique et citoyen pour se défaire du joug féodalo-esclavagiste qui défie les lois mauritaniennes. Ils ont été incités à la patience mais de s’armer de fermeté et du courage pour faire respecter leurs droits légitimes reconnus par la constitution de notre pays.

     

    Des doléances ont été adressées aux autorités administratives et judiciaires dans la région pour veiller au respect strict de l’ordre régalien et citoyen dans nos zones rurales.

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    Yimbi Kumma rap contre l’esclavage en Mauritanie

    Rappeur, Yimbi Kumma se bat à travers ses textes et son association contre l’esclavage qui perdurent en Afrique, tant en Mauritanie que dans le milieu soninké des pays voisins, Sénégal et Mali, et même en France. Alors qu’Emmanuel Macron sera à Nouakchott au sommet de l’UA à la fin du mois de juin, Yimbi Kumma attend du président français une prise de position forte sur ce sujet.

     1/ Yimbi Kumma, peux tu te présenter à nos lecteurs 

    Mon blaze est Yimbi Kumma qui veut dire « feu et flammes » synonyme de la lumière. Je suis devenu rappeur depuis 2004, dans l’objectif de dénoncer l’injustice et les inégalités dans mon pays la Mauritanie. Le rap, pour moi, est un outil efficace pour faire passer mon message. Depuis 2010, j’habite en France où je continue à rapper mais je m’investis aussi activement dans la lutte contre l’esclavage dans le milieu soninké auprès de l’association ARMPES et de son mouvement « GANBANAAXUN FEDDE » en tant que conseillé du président Gaye Traoré et responsable de la radio ainsi que de la marque GANBANAXU.

    2/ Quelles sont tes influences musicale ? 

    Le rap sénégalais car il m’était plus facile de m’y identifier (en particulier Pacotille et DJ Awadi) et le rappeur américain Tupac parce que bien que ne parlant pas anglais on me traduisait ses textes et j’aimais son côté révolutionnaire.

    3/ Tes textes sont très engagés en matière de droits humains, quel est l’origine de ton combat ? 

    J’ai grandi dans un pays où il existe plusieurs forme d’injustice c’est principalement ce qui m’a motivé à m’engager. J’ai vu un système où des privilégiés bénéficient seuls des biens du pays alors que le reste de la population est oublié, laissé à l’abandon. De cela découle une extrême pauvreté, une scolarisation catastrophique, un système de santé abandonné voir inexistant. Tout cela m’a révolté et je souhaitais par le rap le dénoncer. De plus, j’ai très tôt décidé de parler de l’épineux sujet de l’esclavage en Mauritanie et plus précisément dans ma communauté Soninké.

    4/ Tu es impliqué notamment dans la lutte contre l’esclavage, c’est une question qui est encore très prégnante en Mauritanie, en quoi consiste ton action ? 

    Ce sujet qui me tient à cœur est complexe et pas tellement bien compris quand on ne vit pas en Mauritanie. D’un côté il y a la communauté Arabo-berbère qui pratique toujours l’esclavage dit ancien (ils possèdent des esclaves noirs). C’est pour moi incompréhensible qu’au 21ème siècle on ne s’insurge pas plus contre ça, des présidents de pays comme le Mali, le Sénégal, la Côte d’Ivoire devraient avoir leur mot à dire sachant que leurs voisins et frères de couleur sont pris comme inférieurs. D’autre part, il y a une autre forme d’esclavage inconnue au niveau international c’est celle qui subsiste dans le milieu soninké (en Mauritanie, au Sénégal, au Mali et même en France dans la diaspora soninké).

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    Guidimakha - Mauritanie : L’ère est-elle à la judiciarisation des rapports entre les Soninkés ?

    Pourquoi cette américanisation de leurs rapports ? Pourquoi judiciariser les rapports sociaux ? Pourquoi hier, le linge sale s’est lavé en privé, aujourd’hui, le même linge sale se lave devant le prétoire ? Autant des questions qui restent sans réponse, nous nous forcerons, pas pour répondre aux interrogations mais plutôt pour proposer des solutions aux justiciables.

     Lorsqu’un procès s’engage, on ne peut généralement pas prévoir quand il s’achèvera. Le procès prive les parties toute maitrise sur la solution. Il est un engrenage dont les parties ne décident pas la progression, qui laisse peu de place à l’interactivité et conduit à une solution imposée. La justice décide radicalement qui a raison et tort, distingue le gagnant du perdant. C’est ce que nous appelons l’ « américanisation » des rapports.

     La justice est un principe, suivant lequel on doit attribuer à chacun ce qui lui est dû. Cette fonction juridictionnelle est devenue l’une des principales attributions de l’Etat moderne, car les lois empêchent que chaque justiciable se fasse justice. Le philosophe Paul Ricoeur, écrivait que, « la justice a deux finalités ; la finalité courte et la finalité longue ». La finalité courte de la justice est aux antipodes de l’organisation sociale et économique de cette communauté, décrit tant comme solidaire. Par ailleurs, c’est la finalité longue qui nous intéresse ici, en l’occurrence, la paix sociale, la tranquillité et la sauvegarde des liens sociaux pour cette communauté qui n’a pas l’habitude d’aller plaider devant un juge et qui se déchire pour des faits auxquels la loi les a déjà règlementé (esclavage, conflit foncier…).

     Pour Paraphraser les propos un magistrat sénégalais (Keba M’Baye), la fierté d’un soninké, c’est de dire que moi, j’ai jamais mis pied au commissariat. Aujourd’hui, le voilà devant le prétoire en face du juge pour y être juger et dévoiler son organisation sociale conditionnée par les comportements héréditaires et patronymiques ; qui peut s’analyser suivant la stratification horizontale en castes définies par des critères de professions ou de conditions de vie, formatée à base de parenté lié à la génétique. C’est comme si l’un des pères fondateur de l’Anthropologie structurelle Claude Levi-Strauss a déjà vécu au sein de cette communauté en écrivant cela : « il fallait être peint pour être un homme, celui qui restait à l’état de nature ne se distinguait pas de la brute ». C’est ce mélange de l’ordre de l’idéal et celui du vécu, non seulement parce que la nature même du mécanisme de l’organisation sociale de cette communauté repose sur la répétition, mais plus encore parce qu’à la désobéir, on encourt les sanctions des puissances surnaturelles, auxquelles peuvent s’ajouter celles de la communauté des vivants.

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    Des mécanismes sournois ou assumés qui font tout pour exclure la gestion du pouvoir politique, économique, religieux à ces êtres……

    Je partage avec vous cette limpide contribution de mon jeune frère Jamal Sow dans le débat sur l'esclavage en milieu negro africain du Fouta. Franchement on n’a pas besoin d'un diplôme pour comprendre.

     Jamal Sow: « Il serait incontestable l'esclavage dans sa forme primaire ne serait être prouvée dans nos milieux: rapts d'hommes et de femmes, marcher d'esclaves, chaînes aux pieds, bastonnades, meurtres, viols....Mais il y a une réalité qu'on ne pourrait nier . Nos sociétés actuelles sont profondément marquées par une stratification rigoureuse dont les fondements viennent de certaines considérations sociales, religieuses, culturelles, économiques voire même mythiques. Malheureusement ceux qu'on qualifie d'esclaves, ou descendants d'esclaves sont les plus victimes de ces considérations et de ces pratiques. L'inconscient social, le champ lexical social, les reflexes sociaux et les agissements conscients sociaux restent jusqu'à présent très déterminés et conditionnés par cet héritage culturel du passé. Ne soyons pas si amnésiques jusqu' à dire que ces considérations sont de l'ordre de la théorie, de l'imaginaire , des frustrations et des actes manqués venant d'un esclave envieux, aigri et en manque d'un bonheur idéal. Non.

     Nous savons bien que ces considérations sociales, culturelles influencent, dictent nos choix politiques, économiques, religieux. Nous voyons qu'en glissant dans ces terrains, nous dépassons le cadre théorique, nous sommes dans des réalités concrètes. Nous savons tous que dans l'écrasante majorité des villages du fouta fonctionnent et réalisent leurs projets en fonction de cette stratification qui ne met pas en premier ordre l'esclave. Il y a des mécanismes sournois ou assumés qui font tout pour exclure la gestion du pouvoir politique, économique, religieux à ces êtres à qui on fait fi la dignité et la grandeur humaine. Nous savons tous dans le foûta comment les terres sont gérées et héritées. L'esclave n'a aucune décision à prendre dans ce sens, malgré que ces toujours sa force musculaire qui donne valeur à ces terres . Nous savons tous dans nos mosquées à quel rang l'esclave est cantonné. L'élite religieuse se reproduit de classe en classe, de famille en famille, de père en fils.

     Nous avons tous dans les villages du Foûta, il y a des familles qui détiennent toujours le pouvoir politique, dans le passé ce ces enfants qui ont été toujours chefs de cantons, aujourd'hui, c'est toujours eux qui sont maires, députés, ministres...Ceux qui aiment les faits, je pense que la société actuelle du Foute regorge beaucoup d'exemples dans ce sens et ils seront largement servis.

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    Mise au point : à propos du « Droit de réponse à Ould Mbareck, président de l’ONG Initiative d’opposition aux Discours Extrémistes »

    L’ONG Initiative d’opposition aux Discours  Extrémistes, à l’esclavage et au terrorisme a été très surprise par un  « Droit de réponse à Ould Mbareck, président de l’ONG Initiative d’opposition aux Discours Extrémistes », qui nous tombe du ciel, paru  dans CRIDEM, signé par l’un des proches parents du ministre Amédi Camara, répondant au nom de « Moustapha Camara » qui est à la tête d’un groupuscule d’extrémistes Soninké très dangereux pour la cohésion nationale, qui revendiquent la supériorité de la caste « noble soninké» sur d’autres citoyens. Ils sont  installés en France, en Afrique et aux USA, pelletons de malfaiteurs qui cherchent à détourner  la vigilance des autorités Mauritaniennes sur leur combat contre l’esclavage et ses séquelles sur l’entendu du territoire national. Malheureusement, ils sont soutenus par certains cadres du Guidimakha hauts placés dans l’administration qui échappent aux sanctions administratives et notre ONG regrette ce laxisme politico-administratif. Un groupe d’avocats dirigés par le nommé Moustapha Camara débarque en force  devant le procureur de Selibaby le 28 juin 2018, venant de Nouakchott directement  pour se plaindre du président Mohamed Ould Mbareck sans raison, afin de stopper les activités de notre ONG dans la wilaya du Guidimakha. Le procureur leur a répondu que notre ONG est reconnue et elle a le droit de porter plainte contre quiconque si elle a des preuves. Les hommes et les femmes impliqués dans la cooptation d’héritage de terres à caractère d’esclavage coutumier, sont tous malheureusement  les parents du ministre et du président directeur l’agence  Tadamoun.

     

     Les audios que divulguent le groupuscule « democratia islamique » dans les réseaux sociaux, ne laissent aucun doute, ils défendent mordicus la continuité de l’esclavage coutumier et traditionnel qu’ils considèrent comme une culture à conserver même si elle est prohibée vis-à-vis des lois nationales et internationales.  Le 20 Janvier 2018, ci-joint les propos de Moustapha Camara président du groupe extrémiste dans un audio qui tonnent la terreur extrémiste : « Dans ce groupe Whatsapp, il n’y aura pas une seule femme parmi nous, jamais, ni caste maraboutique, ni esclave, ni Mangou (caste considérée dans le milieu soninké comme des modérateurs). Que cela soit claire pour tous les membres ici; il n’y aura que nous les Tounkalémou « esclavagistes soi-disant nobles…. » Lien audio à vous de juger egalement: https://www.youtube.com/watch?v=Y3LBTC5fUeU

     

    Notre ONG a été créée le 07 Juin 2010 à Nouakchott-Mauritanie. Elle lutte contre les Discours Extrémistes, contre l’esclavage et le terrorisme. Nous comptons remettre les propos de Moustapha Camara à la disposition de la justice Mauritanienne et à l’ambassade de la France en Mauritanie. Notre ONG  défend le respect de la dignité humaine sans contrepartie ni préjugé, elle n’a jamais introduit un dossier sans preuve ou témoignage de victimes, nous demandons l’application d’un dispositif juridique   sur ceux qui  violent les lois. Ce sont les parents au village Daffort du ministre de l’environnement et du développement durable, M. Amédi Camara et le président directeur l’agence Tadamoun, M. Moussa Seydi Boubou Camara qui salissent l’image de leurs fils et non le contraire. Pourquoi vous voulez inverser les rôles en plein jour ? Comment peut-on occuper de hautes fonctions au rang d’un ministre tout en soutenant ses parents à enfreindre, à transgresser les lois édictées, signées, votées à l’unanimité par l’assemblée nationale par un gouvernement dans lequel vous y participez?

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    Mauritanie-Urgent une arrestation arbitraire du président Mohamed Ould Mbareck.

    Nous avons appris que  le procureur de la ville de Selibaby, dans la région du Guidimakha a ordonné aux gendarmes du département Ould-Yengé, d'arrêter Mohamed Ould Mbareck, Président l’ONG Initiative d’Opposition aux Discours Extrémistes, esclavagistes et au terrorisme qui est en mission dans le Guidumakha aujourd'hui 10 juillet 2018 contre toute attente. Il est parti introduire des plaintes, puis, hop, on l’arrête comme ça sous un fallacieux prétexte qui n’a aucun sens juridique ni morale.

     

    Ce sont les plaignants qu'on arrête à la place de bourreaux féodaux esclavagistes, l’administration locale adopte ces sales habitudes depuis les années 1984 à l’intérieur du pays. Voila le pseudo combat des autorités Mauritaniennes contre l'esclavage et ses séquelles. Incroyable, il ne restait plus que cette mauvaise carte à jouer dans ce dossier, qui implique des parents du ministre Amédi Camara et du directeur l'agence Tadamoun, voila pourquoi un procureur décide d’arrêter le dirigeant d’une ONG pour anéantir les efforts d’activistes et les victimes qui deviennent des cibles et proies faciles. Nous exigeons la libération immédiate du président Mohamed Ould Mbareck et que des procédures soient engagées contre le procureur de la région Guidimakha au niveau de la cour suprême, pour arrestation illégale sur accusation fallacieuse, harcèlement du président d'une ONG de défense des droits de l’homme.

     

    Pour rappel, une plainte en cours du président Mohamed Ould Mbareck qui vise le ministre Amédi Camara, pourquoi le ministre n'a pas été arrêté ni demi de ses fonctions ? Pourtant, il y a une preuve par vidéo à charge sur le ministre et ses parents, nous avons écouté des audios qui les impliquent.  N'est ce pas le monde à l'envers ?

    Le procureur prend en compte une plainte de féodaux du village Daffort contre Mohamed Mbareck soi-disant qu'il a dit, dans les villages soninkés, les cimetières de «  nobles » sont séparés avec ceux qu'ils considèrent comme des esclaves, également les mosquées. Mais quel procureur peut  nier cette triste réalité ? Oui, malheureusement, il y a des mosquées qu'on appelle "mosquées des esclaves" dans tous villages soninkés depuis toujours. Depuis quand un descendant d'esclave peut être chef de village où imam de mosquées dans ces villages soninkés ? Bien évidemment, certains villages, les nobles ne sont pas enterrés dans les mêmes cimetières que leurs esclaves y compris les étrangers. Elle est où la nouveauté dans cette sale réalité dont les féodaux ne veulent pas dépasser ? Mais que le procureur sort de son bureau pour parcourir les villages ; n’est ce pas aussi simple ?

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    Les tentatives d'expropriation d'héritage à Dafort : des incompréhensions autour de la décision du cadi de Ould Yengé.

    Depuis mi-avril 2018, à Dafort, village soninké dans le Guidimagha mauritanien, certaines familles féodales s'acharnent sur de paisibles citoyens descendants d'anciens esclaves dans la communauté, par des tentatives d'expropriation d'héritage à caractère esclavagiste. Aujourd'hui 9 familles parmi la communauté d'anciens esclaves qui se sont émancipés du joug féodaloesclavagiste soninké (système de ladalamxu), risquent de jour en jour d'être expropriées de leurs champs légués en héritage familial depuis plusieurs générations. De ce fait, après 4 mois de démarches auprès des autorités départementales et régionales dans le Guidimagha, marquées par divers dysfonctionnements notamment la non prise en compte effective des auditions de nos membres plaignants chez les gendarmes dès les premiers signalements des harcèlements venant de féodaux, un avis judiciaire troublant et surprenant  a été prononcé . Ces dossiers relevant des séquelles esclavagistes en milieu soninké, ont été vidés volontairement et méthodiquement  de ce caractère pour en faire un cas de litige foncier classique. Ainsi le cadi de Ould Yengé s'est rendu à Dafort dans la journée du 2 juillet 2018 pour observations de champs en présence de 2 parties. Ce lundi 9 juillet, à Ould Yengé, devant les 2 parties, le cadi s'est prononcé pour une suspension des parcelles en litige et se décharge pour un niveau supérieur de juridiction.

    De cette situation sensible de non application de lois mauritaniennes en la matière, nous faisons appel aux hautes autorités du pays, en premier lieu  le président de la république, son excellence Monsieur  Mohamed Ould Abdelaziz, afin veiller au cas de DAFORT qui défraie la chronique depuis plusieurs mois. Aujourd'hui par cette décision du cadi, les membres de cette communauté victime de cet esclavagisme coutumier, seront privés injustement de leurs champs qui constituent une source nourricière pour leurs familles depuis la création du site villageois en 1905.

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    Guidimakha - Mauritanie : Diogountouro, la politique à l’épreuve de la nouvelle génération

    Platon disait que : « La politique est avant tout une affaire de connaissance et de compétence ». Cette citation a été critiquée et validée par les grands politologues de la Cite grecque et Romaine. La politique, par définition étymologique, « latin politicus, du grec politikos », c’est l’art de gérer les affaires du Cité. Cette gestion, se fait par le biais d’un mandant électoral confié par le peuple à leurs élus. En effet, dans une démocratie, l'action politique est légitimée par le vote des citoyens. C’est dans cette optique qu’un natif de Diogountouro-Guidimakha, monsieur Bakary Diarra, a été choisi par son parti politique (SAWAB) comme candidat idéal et légitime à la commune de Sebkha -Nouakchott, aux élections municipales et législatives prochaines du 1 septembre 2018.

     

    Ce faisant, Mr Diarra, est né et grandi à Diogountouro. Il a fait ces études primaires à l’école de Diogountouro et secondaires au lycée de Selibaby. Diogountouro, c’est un gros village, disons une grande ville peuplée plus de 8000 habitants, qui se situe au sud de la Mauritanie, à la frontière entre le Mali et le Sénégal. C’est un carrefour entre ces trois Etats. Ce village, a déjà donné naissance, des ministres, des secrétaires généraux, des médecins, des architectes, des juristes, entre autres….

     

    En effet, Mr Diarra, est un Professeur de français à Nouakchott et diplômé de Droit en 2001, dans une prestigieuse Université de l’Afrique de l’Ouest, l’Université de Cheikh Anta Diop de Dakar l’(UCAD). Apres ces études de droit à Dakar, le professeur Diarra, est revenu au pays en 2007 et poursuivit ces études à l’Ecole Normale Supérieure de Nouakchott (ENS). Cet homme de 42 ans et père de 4 enfants, a toujours un gout inachevé dans les études, un dinosaure de banc de l’école, un grand humaniste aminé par l’intérêt collectif et le travail bien fait ; qui faisait toujours son autocritique sur tout ce qu’il fait. En 2011, il s’est inscrit à l’Université de Nouakchott-Mauritanie, pour décrocher un diplôme de Lettres Modernes, à la faculté de lettres et des sciences sociales.

     

    Le professeur Diarra, est à la fois diplômé de Droit et de lettres modernes, mais aussi politicien de longue date, avec un charisme extraordinaire comparable à l’ex-président américain, Barack Obama. L’homme est décrit par ces connaisseurs, comme quelqu’un qui a l’art de parler vrai devant son auditoire. Loin d’être un idéologue, encore moins d’un conservateur, le professeur

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    Mauritanie : Les témoignages d’ex-détenus IRA-Mauritanie qui font froid au dos sur la torture.

    « Dieu a fait qu’ils voulaient me faire beaucoup de choses qui n’ont pas marché. Ils ont emmené un groupe électrogène, ils l’ont branché  pour m’électrocuter, ceci après m’avoir suspendu, en liant mes mains aux pieds par derrière le dos, mes vaines se sont coupées, je perdais du sang sans soins, les coups pleuvaient sur mon corps ensanglanté, j’ai été présenté devant le procureur et le juge au tribunal pendant que je saignais du sang des mains et aux pieds, je pissais du sang dans le tribunal. Nos tortionnaires étaient des hauts gradés, des commissaires, certains parmi eux, ont refusé en disant qu’ils attendent un document signé de la hiérarchie, qui les autorise à torturer des militants  IRA.  Ceci s’est passé ici à Nouakchott, vers la première compagnie du 4ème,  il y a une prison secrète là-bas, même certains policiers ignorent l’existence de cette prison secrète. Ils avaient l’intention d’introduire le tuyau d’un suppresseur dans mon derrière, ils avaient oublié la clé à mollette au garage mécanique.

     

    Ils voulaient que je leur dise, moi Moussa Bilal Biram,  j’étais à la Gazra  Bouamatou, j’ai été envoyé par Diop Amadou Tidjane, c’est moi qui a brûlé les véhicules de la police, je demande pardon au régime de Mohamed Ould Abdel Aziz devant la cameras de la police en plein ramadan 2016. On ne connait pas la Gazra  Bouamatou et on n’a jamais été sur le lieu. M. Diop Amadou Tidjane, vice-président IRA lors des heurts de la police avec les pauvres  de la Gazra  Bouamatou nous a appelés alors qu’on était à la plage pour régler un autre problème. M. Diop nous demande de se rendre sur le lieu parce qu’il y a un problème là-bas, on l’a promis de s’y rendre une fois libre. M. Diop Amadou Tidjane rappelle 30 minutes après avec insistance en nous mettant la pression, on a senti que cette pression n’est pas normale. On s’est dit logiquement, c’est à la coordination IRA de s’occuper du problème non Diop, parce qu’il ne participe à aucune activité de l’ONG. Voila pourquoi, on s’est jamais rendu sur le lieu, la police ne peut sortir aucune image de notre présence dans ces heurts avec les pauvres du bidonville Gazra Bouamatou. On n’a été arrêtés chez nous sans savoir pourquoi et torturés  sauvagement……. »

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    Mauritanie : La 64ème session du Comité contre la Torture (CAT) à Genève les ONG se mobilisent pour se faire entendre.

    Devant les experts, la déclaration qui a été lue par Diko Hanoune, Secrétaire général de l’association des Haratine de Mauritanie en Europe (A.H.M.E), dans le temps accordé à Aminetou Mint El Moctar, présidente de l’Association des femmes chefs de familles en Mauritanie (AFCF). Il faut noter la présence de plusieurs ONG non gouvernementales qui ont présenté des rapports alternatifs, qui se sont mobilisées pour sortir certaines réalités devant les experts des Nations Unies, notamment le président du COVIRE, M. Mamadou Kane et Mme Kane, Mme Diop, Mme Lalla Aicha Sy,  présidente du comité de solidarité avec les victimes des violations des droits humains, Clément Bousin ACAT-France, Radidja Nemar Alkarama.org, Antislavery- SoS-Esclaves Mauritanie, l’Observatoire Mauritanien Des Droits de l’Homme et de la Démocratie représenté par le collectif La Paix au Sri-Lanka etc…. Le blocage à l’aéroport de Nouakchott les veuves et orphelins qui devraient participer, a été  l’objet de vives protestations.

     

    Monsieur le président du comité ;

     

    « Le président Mohamed Ould Abdel Aziz considère : «  le système des nations unies comme un truc sans importance, en disant que les déclarations des nations unies ne  seront pas prises en considération».  La CNDH et le comité contre la torture, ici présents,  n’ont pas  condamné  ces propos très graves d’un chef d’état en exerce, malgré que c’était leur rôle. Ceci, démontre que ces institutions ne sont pas indépendantes. La Mauritanie d’aujourd’hui est une industrie de tortures, d’assassinats gratuits,  le fils du président a tiré sur une femme, il n’a pas été arrêté pendant que le régime tue et torture d’innocents citoyens noirs dans des prisons secrètes.

     

    -Le 10 juillet 2018, le procureur de la ville de Selibaby, dans la région du Guidimakha  ordonne aux gendarmes  du département Ould-Yengé, d'arrêter, séquestrer Mohamed Ould Mbareck, Président l’ONG Initiative d’Opposition aux Discours Extrémistes, esclavagistes et au terrorisme, une ONG avec un statut ECOSOC, durant plusieurs jours, qui était parti introduire des plaintes liées à l’esclavage foncier dans le milieu Soninké, il n’a bénéficié le soutien la CNDH ni du comité contre la torture en Mauritanie.

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    PRÉSENTATION LALLA AICHA Présidente du CSVVDH à Genève

    PRESENTATION LALLA AICHA Présidente du CSVVDH

    DU RAPPORT ALTERNATIF CONJOINT AU  COMITÉ CONTRE LA TORTURE ET AUTRES PEINES OU TRAITEMENTS CRUELS, INHUMAINS OU DÉGRADANTS DES NATIONS UNIES

    Examen du deuxième rapport périodique de la Mauritanie

    Session 64 (23 juillet 2018-10 août 2018)

    Distingués membres du CAT, chers participants(es)

    Résumé :

    Ce rapport alternatif,  est le fruit d’un travail  d’enquête sur les allégations de torture, des conditions de détention dans les lieux de privation de liberté, menée par  sept associations mauritaniennes de défense des droits de l’Homme1, avec l’appui d’ACAT

     

    1. Contexte de la torture en Mauritanie :

     

    2.1. Au plan législatif :

    En  2015, des progrès sont enregistrés à travers, La loi n°2015-033. Elle prévoit des mesures de réparation et de protection, ainsi que de nouvelles garanties pour les personnes privées de liberté à l’exception de celles suspectées d’actes de terrorisme ou d’atteinte à la sureté de l’état. Par ailleurs  la mise en application ces dispositions fait souvent défaut surtout  en ce qui concerne la protection et la réparation pour les victimes

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    Communication 64ème session de la convention contre la torture, les traitements cruels, dégradants ou inhumains.

    Le Groupe des Organisations Mauritaniennes de Défense des Droits Humains (GOMDDH) a soumis un rapport alternatif en septembre 2017, lors de la 62ème session du comité contre la torture du 06 novembre au 06 décembre 2017. L’examen de ce rapport a donné l’occasion à la Mauritanie de répondre sur certaines questions qui ont été soulevées dans ce rapport alternatif.  Dans cette présente allocution, je reviens sur certains aspects des réponses apportées par l’Etat partie et des violations postérieures à l’examen de  ces rapports qui attestent  de la persistance et de la situation préoccupante des violations des droits humains en Mauritanie.

     

    La lutte contre l’impunité des exécutions extrajudiciaires en Mauritanie  et de nombreux cas de pratique de la torture par les agents d’application de la loi dans tous les lieux de privation de liberté, exposent les défenseurs des droits humains et les victimes à de graves situations de vulnérabilité, de répression  et de fortes pressions .

     

    La loi d’amnistie 93-23 du 14 juin 1993, est toujours branlée comme épée de Damoclès contre toute action judiciaire des auteurs de crimes de génocide perpétrés en Mauritanie des années 80 et 90. Hors, cette loi  est anticonstitutionnelle, en vue des amendements de 2012, et contraire aux dispositions de la loi contre la torture 2015-033 .Le traitement accordé par le pouvoir actuel au règlement du génocide contre des négro-mauritaniens dans les années 80 et 90, s’est dévié des normes internationales standards de la justice transitionnelle. Ce règlement n’a pris en compte que partiellement les devoirs de réparation et de mémoire, et a exclu les devoirs de  vérité et de justice. L’interdépendance de tous les droits fait, qu’il est  impossible de parler de mémoire sans le droit de savoir sur les crimes, et de réparation sans le droit à la justice pour les victimes. Le Collectif des Victimes de la Répression (COVIRE) auquel qui connaissait son unité jusqu’en 2012, date de la scission, se dit trahi par le pouvoir en place et n’a jamais pris connaissance de l’accord cadre et du protocole d’accord, qu’on lui a collé comme signataire, qui disant, clos le règlement du génocide. En solidarité à la Coordination COVIRE, nous dénonçons, cette allégation du pouvoir que le collectif COVIRE a signé un protocole d’accord par lequel, les victimes ont été indemnisées et en contrepartie ont accepté de pardonner les bourreaux.

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    La Mauritanie devant le Comité contre la Torture à Genève, voici le compte rendu.

    Le rapporteur  SÉBASTIEN TOUZÉ a soulevé les incohérences du rapport des autorités Mauritaniennes, qui abonde sur des généralités sans précision, sans preuve matérielle, des statistiques fiables,  dès fois, le rapport est hors sujet. Le comité avait recommandé que la durée d’une garde à vue n’excède pas les  48 heures maximum. Aucune garde à vue n’a été jugée illégale par un juge malgré le dépassement de cette durée. Les jours non ouvrables ne sont pas comptabilisés dans la durée d’une garde à vue, souvent, elles sont prolongées par les policiers eux-mêmes et cette pratique  se généralise. La loi contre le terrorisme, le délai d’une garde à vue peut atteindre les 45 jours ouvrables sans possibilité de contester ni recours. Ceci est contre  la convention signée par la Mauritanie. La loi 2015 ne s’applique pas aux personnes victimes de la torture. Les registres de la détention dans les commissariats de police, sont mal entretenus. Certains sont antidatés par la police. Les registres sont utilisés sur des simples papiers par la police judiciaire. Les 13 membres IRA n’ont pu accédés à un avocat selon Amnesty international.

     

    L’état mauritanien n’a pas un programme d’aide juridictionnel au service des plus vulnérables. L’accès au médecin doit être automatiquement non selon le bon vouloir des forces sécuritaires. Des prisons secrètes existent selon plusieurs informations concordantes même si l’état Mauritanien le nie. Les prisons sont surpeuplées, la prison Birmoghrein est inaccessible aux familles de détenus pour respecter le droit de visite des familles. L’accès à l’eau est milité, il est utilisé comme moyen  de punition par les gardes pénitentiaires. La détention préventive, le taux est particulièrement élevé. Certains détenus peuvent faire un an à trois ans sans jugement. Usage excessif  de la violence par les forces de l’ordre sur des manifestants abolitionnistes, sur les victimes Haratine.

     

    La rapporteuse Mme Essadia Belmir souligne qu’il y a la problématique du dépôt de plainte lorsqu’on est prisonnier ou arrêté en Mauritanie, surtout, quand on a subi de mauvais traitements, l’état parti doit revoir sa copie sur le sujet. Il y a des personnes détenues sans dossier, le comité contre la torture demande comment ça peut arriver dans un état de droit? Il y a un blocage de plaintes par l’état parti qui viole la convention contre la torture. Elle  insiste sur l’incompatibilité du  droit de sang Mauritanien avec les normes internationales, le détenu  ne peut être libérable sans le pardon de la famille victime malgré qu’il ait purgé sa peine. Ceci est une double peine. La justice doit s’autosaisir en cas de torture ou soupçon de traitements dégradants.

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    Déclaration participation de la société civile mauritanienne à la 64ème session de convention contre la torture

    Des organisations mauritaniennes des droits humains venant  de la Mauritanie  et de la diaspora ont participé à la 64ème session du comité contre la torture  des nations  unies   durant laquelle, la Mauritanie a été examinée du  23 au 25 juillet.

    Nous rappellerons aussi dans cette conférence de presse, les débats et observations finales de l’examen sur la Mauritanie à la 95ème session de la convention internationale pour l’élimination de toutes les formes de la discrimination raciale, tenue à Genève le 02 Mai 2018.

     

    La participation des organisations de la  société civile est marquée par l’organisation de réunion briefing avec les membres du comité et spécifiquement le rapporteur sur la Mauritanie M Sébastien Touzé et Mme Belmir .

     

    Cette réunion est organisée par l’OMCT, qui a assuré le secrétariat du comité contre la torture et l’interaction avec les organisations de la société civile. Les organisations ou réseaux qui avaient soumis des rapports sont inscrits pour la prise de parole. La parole est donnée aux représentants de la société civile pour des communications orales, puis des questions réponses que les membres du comité ont adressées aux organisations de la société civile. Cette rencontre a permis au comité de recueillir des précisions sur certaines questions sur lesquelles les avis de l’Etat partie et de la société civile, sont divergents. La société civile a soulevé les questions relatives à l’harmonisation de la convention avec la législation interne, le passif humanitaire ou génocide des années 80 et 90, l’esclavage, la surpopulation carcérale, les conditions de détention, les arrestations arbitraires et séquestrations, les enquêtes indépendantes suite aux plaintes de victimes, les détentions au secret(la visite des médecins, l’alimentation, l’adduction d’eau, le suivi des prisonniers…) , les gardes à vue, les violences faites aux femmes, les châtiments corporels, la flagellation et la lapidation, la peine de mort et l’apostasie, et les cas violations systématiques des droits humains sur le terrain.

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    Mauritanie : Interview témoignage du sous-officier Brahim Sidi Khatry

    1-Guidumakha.com : Bonjour Brahim Sidi Khatry, présentez vous aux lecteurs ; combien d’années avez-vous  servi  l’armée Mauritanienne et où vivez vous actuellement ?

     

    Je m’appelle BRAHIM SIDI Khatry, Sous-officier, technicien de l'armée de l'air mauritanien, j'ai fait 17 ans dans l'armée de l'air et maintenant, je suis en Europe.

     

    2-Avez-vous déserté ou démissionné de l’armée Mauritanienne ? Donnez nous la raison ou les raisons de votre départ ?

     

    J'ai fui l'armée suite à l'injustice et comme j’étais visé selon ma race et tout celui qui réclame son droit est accusé d’être rebelle ou putschiste, parce-que cette armée est dominée par une minorité basée sur le racisme, la tribu et ils traitent tous les noirs comme des esclaves.

     

    3-Depuis en 2005, les démissions d’officiers, sous-officiers Haratine (Noirs) se succèdent, ils se plaignent de la discrimination au sein de cette l’institution sécuritaire qui devrait être républicaine, par exemple : le Lieutenant colonel  Ould Kaza, le commandant ingénieur en informatique Jemal Ould Maouloud, l’officier Hadrami Ould Weddad, le colonel Baby Housseinou, Feu  le colonel Bah Ould Elbou, la liste est longue,  aujourd’hui, c’est vous, le sous-officier Brahim Sidi Khatry ;  mais qu’est ce qui se passe au sein de cette armée Mauritanienne?

     

    Comme cette armée est basée sur l’injustice et pratique le racisme envers tous les noirs dans cette société en les traitant comme des esclaves qui n’ont pas droit d’accès aux promotions, formations, nominations et le commandement ; raison pour laquelle ; il n’y a pas d’officier noir qui occupe des postes de commandant de formation ni les chefs d’Etat-major. En plus de ça,  le recrutement des officiers aussi se fait dans le sombre qui se base sur le racisme. Par exception, une promotion contenir deux ou trois noirs en raison que leurs pères étaient des ministres ou des chefs de tribus.

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    Arrestation de Birame Dah Abeid, la provocation de plus

    Le régime en place montre de jour en jour la face hideuse du racisme d'Etat qui gouverne la Mauritanie. Sinon, une simple plainte pour diffamation, ne saurait conduire un procureur de la République à ordonner nuitamment l'arrestation d'une personnalité nationale bien connue. 

     

    Pourquoi envoyer des policiers nuitamment le quérir comme s'il s'agissait d'un redoutable criminel ? Pourquoi ne pas attendre le matin et lui envoyer une convocation ? La forme musclée et théâtrale de l'arrestation de Birame montrait clairement la volonté d'humilier, une sorte de vengeance de clan pour corser encore plus la facture et donner à une plainte pour diffamation supposée, l'allure d'une cabale conte le plus dangereux des criminels. Pourtant, le même empressement à réagir à cette plainte, n'est pas la même, quand une femme enceinte de huit mois, battue par un ex-policier vit le procureur en question refuser d'enregistrer sa plainte.

     

    De quoi s'agit-il au juste? Une personne prétendument journaliste décide à quelques encablures d'élections où Birame est doublement candidat, de monter un documentaire dont le caractère pernicieux, destiné à faire mal, violait toutes les règles de la déontologie journalistique. En effet, sans complaisance, sans aucune recherche de l'équilibre et de l'équité dans le traitement journalistique connu, le documentaire avait pour objet principal d'abattre un homme en salissant son nom et en le montrant sous ses traits les plus monstrueux. 

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    Lettre de Biram Dah Abeid depuis sa cellule

     

    Chers frères et sœurs de la coalition de Sawab et parti Rag /IRA

    Militants et militantes d’IRA à l’intérieur et à l’extérieur, chers compatriotes

    Je vous informe que la couardise de Mohamed Ould Abdel Aziz et de son pouvoir ne lui a pas permis de me laisser me présenter librement aux futures élections municipales, législatives et régionales. C’est pourquoi il a procédé à mon arrestation sur la base de l’échafaudage d’un plan fondé sur la malveillance, le mensonge et la mauvaise foi supervisé par la police politique depuis la salle où a été organisé le partenariat entre les ailes politiques de Sawab et IRA . Etant sûr que je ne serai pas présent avec vous au cours de cette importante bataille électorale de l’histoire de nos combats et de tous ceux des libres de Mauritanie, je n’ai aucun doute que vous allez gérer ce choc comme d’habitude et que vous allez administrer à ce régime qui torture, qui divise et qui appauvrit le peuple une défaite électorale sans précédent. Pour cela, je vous exhorte à vous concentrer sur la bataille électorale et ses exigences sans vous consacrer à rien d’autre comme les manifestations réclamant ma libération qui ne constitue pas pour le moment une priorité.

    Sachez que ce régime et son président psychopathe s’est affolé à cause des données suivantes :

     

    L’intégration entre le parti Sawab et le Rag issu d’IRA dans une coalition qui soutient Biram Dah  Abeid à la présidentielle et qui constitue un rapprochement et une concrétisation d’unité entre des communautés et ethnies nationales représente un danger sur la stratégie de Mohamed Ould Abdel Aziz et son pouvoir fondé sur la division et l’exacerbation des tensions communautaires.

     

    L’accès d’une ancienne esclave et d’une veuve qui a perdu son mari dans les assassinats de 90/91 et le risque d’entrée au parlement de grands leaders d’IRA et de Sawab pour défendre une nouvelle vision basée sur la lutte contre les injustices historiques et imposer le changement voire la fin du pouvoir autocratique afin d’arrêter le saccage des ressources nationales par les voleurs et les prédateurs du régime.

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    Le régime de torture morale pour Biram Dah Abeid dans sa garde à vue

    -Très tôt le matin du 07/08/2018, un groupe de policiers viennent interpeller Biram Dah Abeid chez lui pour l’emmener au commissariat1 de Riyadh.

    -Le commissaire Hamoudi Ould M’Hadi lui lance : Biram, il ne faut pas politiser cette arrestation car elle ne s’est pas faite à cause de tes opinions politiques et ton activisme des droits de l’homme comme les arrestations passées. Biram dit être très étonné que le commissaire reconnaisse ce que ses supérieurs et son gouvernement n’a jamais reconnu auparavant ; que les différents procès intentés aux dirigeants et militants d’IRA sont dus à leurs opinions et à leur activisme.

    Dialogue de sourds

     Biram Dah Abeid demande la présence de ses avocats, d’un membre de sa famille et de son médecin. Le commissaire oppose un refus catégorique arguant qu’il a consulté le procureur de la république et que ce dernier rejette ces demandes. Le commissaire somme Biram Dah Abeid de répondre à ses questions mais Biram refuse. Le commissaire le conduit dans une chambre très insalubre et pleine d’ordure et lui dit de rester là. Après plusieurs heures, le commissaire revient à la charge en demandant à Biram Dah Abeid les contacts de ses avocats, il lui en fournit quelques uns. Le commissaire les appelle et leur dit de venir. Dès leur arrivée le commissaire leur dit qu’il a reçu des ordres du procureur qu’ils ne doivent pas entrer en contact avec Biram Dah Abeid. Empêchés d’entrer, les avocats rebroussent chemin. Le commissaire insiste, il demande à nouveau  à Biram Dah Abeid de répondre à ses questions et qu’il n’est pas question que les avocats assistent à quoi que ça soit. Biram Dah Abeid refuse et après un temps de communication avec ses supérieurs, le commissaire appellent les avocats et les autorise à entrer. Il se met en position d’auditionner B.D.A mais celui-ci reste muré dans un silence total. N’ayant pas de réponse de Biram Dah Abeid, le commissaire demande aux 2 avocats Ahmed Ely et Teyib Mahmoud : « vous deux faites parler votre ami ». Ils répliquent que le prévenu a le droit de garder le silence et qu’ils n’ont ni le droit ni le pouvoir de le faire parler quand il ne veut pas le faire. Furieux, le commissaire demande aux 2 avocats de sortir et il remet Biram Dah Abeid dans son cachot insalubre. Depuis lors seul le Bâtonnier de l’ordre national des avocats mauritaniens a pu lui rendre visite cependant il a pu se faire envoyer un petit tapis, un drap et une moustiquaire de chez lui.

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    Observations finales concernant le deuxième rapport périodique de la Mauritanie

    Principaux sujets de préoccupation et recommandations

    De s’assurer que la durée maximale de la garde à vue n’excède pas quarante-huit heures, y compris les jours non ouvrables, quels que soient les chefs d’accusation retenus, la situation sociale du détenu ou sa nationalité, renouvelable une fois dans des circonstances exceptionnelles dûment justifiées par des éléments tangibles. A la fin de la garde à vue le détenu doit être présenté physiquement devant un juge et doit pouvoir contester la légalité ou la nécessité de la détention à tout moment de la procédure;

     

    De garantir que tous les détenus, quels que soient les chefs d’accusation retenus, la situation sociale du détenu ou sa nationalité, bénéficient des garanties juridiques fondamentales prévues par la loi n° 2015-033 relative à torture dès le début de leur privation de liberté, notamment le droit : i) d’être rapidement informé des motifs de l’arrestation, des accusations et de leurs droits dans une langue qu’ils comprennent ;

    De bénéficier d’un accès confidentiel et sans délai à un avocat indépendant, en particulier pendant les interrogatoires de police et tout au long de la procédure, ou à l’aide juridictionnelle; et iii) de demander et d’obtenir sans condition un examen médical en toute confidentialité , effectué par du personnel médical qualifié sans délai dès leur arrivée dans un poste de police ou centre de détention, et l’accès à un médecin indépendant ou de leur choix sur demande; iv) d’informer un membre de leur famille ou à toute autre personne de leur choix de leur détention ; v) d’inscrire immédiatement leur arrestation dans un registre dans le lieu de détention, consignant l’information requise par l’article 4 de la loi relative à la torture et mis à la disposition de toute autorité compétente, ainsi que dans un registre central informatisé;

     

    De veiller à ce que le personnel médical signale tout signe de torture ou de mauvais traitement à une autorité d’enquête indépendante, en toute confiance et sans s’exposer à des représailles. L’État partie devrait rassembler des données statistiques sur le nombre de cas identifiés grâce à ce mécanisme ainsi que des renseignements détaillés sur les résultats des enquêtes concernant ces cas;

     

    Recours à la torture et aux mauvais traitements pendant l’arrestation et la détention.

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    Déclaration : La Mouvance d'éveil citoyen GANBANAAXU FEDDE

    Échéances politiques en Mauritanie 2018 - 2019

    Les entités associatives et partenaires qui composent GANBANAAXUN FEDDE*, fidèles à leur ligne apolitique et d'expression revendicative dans la société civile, tiennent à ce communiqué de RAPPEL et de CLARIFICATION à l'endroit de la communauté nationale mauritanienne et en particulier au personnel politique engagé dans les différents scrutins à venir.

    Ainsi basant sur nos principes fondamentaux d'éveil citoyen et de conscientisation sociale pacifique, nous déclarons solennellement :

    Demander aux Hommes/Femmes politiques issus de toutes les obédiences et sans particularisme d'ordre racial ou communautaire, la prise en compte sérieuse dans leurs engagements programmatiques, l'avènement d’un ordre JUSTE et CITOYEN dans la gestion des affaires publiques.

    Compter sur les différents candidats en lice et les masses populaires progressistes pour une franche et forte mobilisation citoyenne autour des thématiques axées sur la cohésion sociale en dehors de vieux schémas communautaristes qui ont tant balkanisé le peuple mauritanien.

    Porter une attention particulière aux programmes proposés par les différents postulants  plutôt que leurs patronymes ou leur extraction sociale ou raciale d'origine.

    Inciter toutes les forces vives notamment la jeunesse consciente et progressiste à être à l'avant-garde d'une expression citoyenne libre, responsable et soucieuse de l'intérêt général face aux multiples pressions de milieux réactionnaires et clientélistes qui paralysent et freinent tout développement humain, social et économique.  

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    Mauritanie : Le grand complot contre l’ONG IRA-Mauritanie

    مبادرة إنبعـــاث الحــــركة الانعتـــــــاقية

    INITIATIVE DE RESURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE

    IRA – Mauritanie

    Le grand complot

    Une fois de plus les autorités mauritaniennes sévissent contre IRA – Mauritanie. Après avoir trainé les pieds et  avoir gardé le président Biram Dah Abeid pendant 6 jours, elles se sont décidées, le lundi 13 août 2018, à le déférer auprès du procureur. Après audition par le procureur, il a été confié au juge d’instruction auprès du tribunal régional de Nouakchott Sud. Il ressort clairement de la démarche qu’il s’agit bien d’un complot ourdi contre IRA – Mauritanie et son président ; un complot que seuls les dupes n’en voient pas les objectifs. Il s’agit surtout de soustraire Biram Dah Abeid de la campagne électorale qui s’annonce. Ce sera un grand manque à la campagne mais qui ne l’empêchera pas de se dérouler selon les plans et directives mis en place par le Directoire national de campagne.

     

    La mobilisation actuelle des militantes et militants doit être maintenue et soutenue. Le défi de l’heure est grand : il faudra gagner les échéances électorales en vue.

     

    En effet, IRA – Mauritanie prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur la banalité des chefs d’inculpations retenus contre le président et fait savoir que par un passé récent, des menaces de tous genres ont été proférés contre des leaders d’opinion mais aucun procureur n’a jamais fait bouger le moindre petit doigt. Mieux, certains ont tiré à balles réelles sur des individus rendus infirmes à vie alors que les auteurs n’ont jamais  été inquiétés.

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    Mauritanie : Les propos tenus par Biram Dah Abeid sans montage victime d’un énième complot du racisme d’état de certains maures

    Voici les propos tenus par  Biram Dah Abeid sans montage, victime d’un énième complot du racisme d’état de certains maures complexés face à ses performances, tapis au sommet de l’état,  à leur tête, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, qui prépare soigneusement en coulisse son troisième mandat par un passage en force, comme d’ailleurs, il a supprimé de force le Sénat Mauritanien contre vents et marrées, pour mettre la lumière sur le dessous, l’objectif  visé par cette arrestation arbitraire du leader Abolitionniste. Des faux journalistes complices du régime sont utilisés, instrumentalisés contre le candidat, militant abolitionniste, M. Biram Dah Abeid pour l’arrêter injustement sur des motifs fallacieux. Celui qui veut tuer son chien, l’accuse d’avoir la rage. Tenez vous bien, rien que les charges retenues contre lui, le hisse au rang d’un dangereux terroriste prêt à commettre un crime odieux.

     

    Contre toute attente, il est accusé d’incitation à la violence, des menaces portées sur la vie des personnes en application les articles 32, 33 de la loi 017-16, pourtant sur la liberté de la presse, Art 24 de la loi sur la cybercriminalité,  Art 53, 54 , 284. Rien qu’en lisant les charges, on dirait qu’ils ont déjà placé Biram à la tête de l’état Mauritanien ou d'un groupe terroriste. Bon Dieu !

     

    La transcription des propos  tenus en Hassanya (dialecte local parlé par les Haratine et les Maures Blancs) par Biram : « L’autre chien que je vous ai envoyé une vidéo qui a été réalisée par un soi-disant journaliste, qui venait me voir à la maison ces derniers jours, qui m’avait dit, qu’il était envoyé, mandaté par la presse arabe  à faire un reportage sur moi. Apparemment, il était envoyé ou mandaté plutôt par le chef des renseignements généraux,  le général Mohamed Ould Meguett pour se renseigner sur moi et me piéger. Il a aussi invité Brahim et Ould Ahmed Aiché dans son montage. Je vous demande de protester vigoureusement contre cette vidéo montage qu’il vient de mettre en ligne à mon insu, appelez-le, insultez-le, voila son Whatssap…… »

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    Mauritanie : L’opposant Biram Dah Abeid fait peur !

    Tout ce que font ces hommes qui vénèrent le régime policier du général Mohamed Ould Abdel Aziz ne surprend pas, mais, l’opposition mauritanienne  surprend énormément par son incapacité à profiter, se servir d’une excellente situation, très favorable, pour mettre à terre le régime d’une façon très objective et nette. La politique, ce n’est pas la guerre, la haine, les rancœurs, l’égoïsme, règlement de compte etc…. Malheureusement, nous avons senti le soupire  fort comme un  soulagement de certains, qui se réjouissent de l’arrestation arbitraire du candidat Biram à la veille de l’ouverture d’une campagne électorale. Croyant naïvement, que le régime leur a donné ; un vrai coup de pousse inespéré  pour dégager  de leur chemin,  l’encombrant populaire opposant au régime et qu’ils auront désormais, leur chance d’être « élus » à l’assemblée nationale, si bien évidement M. Biram  Dah Abeid reste neutraliser physiquement dans un bagne à Nouakchott. En tout cas, c’est le message officieusement fort d’Ould Abdel Aziz à son « opposition » qu’il dit « protéger », afin, qu’elle participe aux élections paisiblement. Certains éléments du régime rivalisent d’ingéniosité  pour amadouer « l’opposition »,  M. Biram dérange plus les « partis de l’opposition » que UPR pour faire passer la pilule, parce qu’il pique l’électorat de l’opposition non celui du parti au pouvoir. Les naïfs  opposants seront conquis  ainsi sans trop d’efforts !

     

    Ils se trompent, cette détention,  va démontrer, ni le régime, ni le parti au pouvoir qui  cautionne, harangue, se félicite  officiellement, se réjouit sur cet acte  ignoble en deçà même de l’antidémocratique, moins encore l’opposition,  ne peuvent bénéficier d’un quelconque  crédit devant l’opinion nationale à fortiori  internationale, quelques soient les résultats officiels qui seront proclamés à l’issu de ces élections. La jeunesse doit prendre l’assaut des urnes le 1er septembre 2018 prochain pour désavouer le régime et ses complices en votant massivement en faveur des listes SAWAB-RAG, à leur tête de liste nationale, M. Biram Dah Abeid et ses compagnons, le martyr de la démocratisation, la liberté,  l’égalité entre les citoyens qu’on doit sortir la tête haute, malgré son emprisonnement, il est l’antidote contre ces extrémistes tribalistes, les gourous communautaires qui nous gouvernent depuis 1960.

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    GANBANAAXUN PIQUE-NIQUE 2018, 2ÈME ÉDITION

    TOUS DIGNES ENSEMBLE POUR LA CONCORDE ET LE PROGRÈS !

    Dans le cadre de leurs activités de sensibilisation et de conscientisation, l'association ARMEPES-France et ses partenaires du forum GANBANAAXUN FEDDE, organisent un  pique-nique public ce 26 Août 2018. Celui de l'année précédente ayant connu un franc succès dans la convivialité et la fraternité, nous espérons au tant pour cette édition.

    Ainsi, il est lieu de rappeler brièvement certains points clés de notre engagement pacifique pour l'égalité en DROITS et en DIGNITÉ au sein des communautés soninkés :

    Inciter à une culture citoyenne dans les référentiels philosophiques de l'Homme soninké par rapport à l'humanisme et l'universalisme.

    Réfuter le communautarisme sectaire, rétrograde et réactionnaire qui constitue des écueils tenaces à tout progrès social, économique et religieux.

    Promouvoir la concorde sociale par le dialogue et des échanges francs en sortant du régime des tabous pernicieux.

    Respecter et reconnaître les compétences avérées sans esprit ségrégationniste et discriminatoire d'ordre social ou patronymique.

    Viser l'équité et l'égalité de traitement de nos doyens coutumiers en symboles honorifiques dans nos affaires publiques.

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    Les entrevues du président Biram Dah Abeid avec le juge d’instruction Mohamed Vadel Limam

    Première entrevue

    Le 13 août le juge d'instruction Mohamed Vadel Limam  me fit d'abord avant de m'interroger,  un cours sur le régime de démocratie, de justice et de séparation des pouvoirs en vigueur en Mauritanie. Je lui dis que le ministère public a inventé de toutes pièces le chef d'inculpation : menaces de mort et violence et lui ai fait remarquer qu'à chaque fois que je suis arrêté,  depuis 2010 jusqu'à nos jours, le pouvoir invente ces accusations dans le souci de brouiller mon image de militant pacifique. Le juge réagi en brossant un tableau idéal du pouvoir politique mauritanien et surtout de la bonne conduite du ministère public, du parquet et de la police qui, selon lui sont des institutions au dessus de tout soupçon et me dis que la garde à vue très prolongée d'une semaine, les privations de sommeil,  de visite parentale, de visites de médecins et d'avocats, relèvent de quelque chose de normale dans la procédure;  il a ajouté après mon insistance que la privation de lecture pendant cette longue et pénible semaine dans le cachot de la police comme la privation de bain, de natte comme de couverture ou moustiquaires ne mérite pas d'être posée pour un juge car relevant de banalités et ceux qui posent ce genre de problèmes sont des politiciens qui visent à politiser les dossiers judiciaires et il affirme avec force que chez lui la politisation ne passera pas et considère que le procureur et la police ont très bien fait leur travail et qu' en Mauritanie,  le pouvoir politique est totalement neutre dans les affaires de justice comme celle-ci.

    Concernant le dossier, Mohamed Vadel Limam  m'a posé deux questions et m'a fait une affirmation. La première question : est ce que tu reconnais les chefs d'inculpations dont t'accuse le parquet? J'ai répondu : non. La deuxième question : est ce que tu es prêt à demander des excuses à Dedde Abdallah que tu as traité d'agent de la police politique?  J'ai répondu : non et je persiste et signe que Dedde Abdallah est une taupe de la cellule de police politique chargée de s'occuper de Biram Dah Abeid ayant pour mission d'abuser de ma confiance, de provoquer une controverse et de faire un faux témoignage et de fausses déclarations pour donner un minimum de prétexte au régime de Mohamed Ould Abdelaziz que ce dernier utiliserait pour écarter Biram du champ des droits humains et des élections en 2018 et en 2019 et c'est ce qui est entrain d'être réalisé. L'affirmation du juge: même si tu lui avais demandé des excuses et même si le plaignant retirait sa plainte, moi je t'enverrais en prison et je te dis dés à présent que tu va aller en prison, je t'envoie tout de suite dedans, mais je te conseille de laisser la politique et surtout de laisser cette activité insignifiante que sont les élections, oublie les élections,  repose toi et quand Dieu te donne l'occasion de sortir, après avoir demander des excuses à ce journaliste, occupe toi de ta santé et laisse de côté la politique.

    En même temps,  il signe le mandat de dépôt en prison pour moi et Abdallahi Hussein Messaoud, un militant d'IRA et nous envoie en prison.

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    Irwin Cotler et Judith Abitan: la Mauritanie a aboli l'esclavage en 1991, alors pourquoi criminalise-t-elle les opposants à l'esclavage? La triste vérité est que le pays n’a pas aboli l’esclavage, mais reste sa dernière place forte

    Bien que la Mauritanie affirme qu’elle a aboli l’esclavage, elle demeure en fait l’un des seuls bastions de l’esclavage au monde. Biram Dah Abeid est le leader du mouvement anti-esclavagiste international et président de l'Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie (IRA-Mauritanie).

     

    Biram, un ancien prisonnier politique mauritanien soumis à de nombreuses arrestations - répertorié par Time Magazine comme l’une des 100 personnalités les plus importantes au monde - est l’un des grands héros des droits de l’homme de notre époque et récipiendaire de nombreux prix internationaux pour ses courageux plaidoyer.

     

    En tant que conseiller juridique international de Biram, nous l’avons accueilli à Montréal pour nous rejoindre en tant que conférencier invité à l’occasion de notre célébration du 375e anniversaire de Montréal en tant que «ville des droits» en mai 2017. Il a également comparu en tant que témoin expert devant le Sous-comité parlementaire canadien sur les droits de l’homme pour témoigner de la détérioration de la situation en Mauritanie.

     

    C'est peut-être parce que beaucoup de membres de la communauté internationale ont adhéré au récit de la Mauritanie selon lequel il a aboli l'esclavage en 1991, date à laquelle sa Constitution stipule que «personne ne sera réduit en esclavage ou en servitude humaine. Être ou être soumis à la torture et à d'autres traitements cruels, inhumains ou dégradants… »Il reconnaît même que de telles pratiques constituent des  «crimes contre l'humanité ». La douloureuse vérité est que la Mauritanie a moins aboli l'esclavage que le dernier. En effet, en tant qu’État partie à la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale - encore une autre ruse de la part de la Mauritanie -, il est en violation permanente de ses obligations juridiques internationales. La Mauritanie non seulement criminalise les opposants à l'esclavage, mais les empêche même d'exercer l'un quelconque de leurs droits fondamentaux, y compris celui de participer aux élections. En bref, il est à la fois dépositaire de l’esclavage et de la tyrannie et mérite l’opprobre et la honte de la communauté internationale. La première étape pour dénoncer et démasquer la duplicité et la criminalité mauritaniennes doit être la libération immédiate de Biram et sa candidature aux élections.

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    Mauritanie-Haratin: L'activiste anti-esclavagiste Biram Dah Abeid est emprisonné pour empêcher la candidature politique

    Biram Dah Abeid, militant anti-esclavage mauritanien, est incarcéré sous de fausses accusations depuis août 2018. Son travail de plaidoyer pour la minorité mauritanienne Haratin, dont près de la moitié vit de facto en esclavage, en a fait une cible pour le gouvernement. qui condamne régulièrement les militants des droits de l'homme en prison pour des crimes qu'ils n'ont jamais commis. L’arrestation de M. Abeid a également été intentionnellement organisée pour l’empêcher de respecter les délais d’inscription aux élections nationales, ce qu’il avait prévu de faire. Des organisations telles que Freedom United ont lancé une pétition en faveur de sa libération dans le but d'accroître la sensibilisation et la pression internationale sur le gouvernement mauritanien.

     L'article ci-dessous a été publié par The Independent:  

    Biram Dah Abeid a été réveillé par un choc à 5h30 du matin par la police qui l'a emmené dans une cellule de prison sordide et sans fenêtre. Mais il n’a pas été surpris. Le jour de son arrestation le mois dernier [7 août 2018] était également la date limite fixée par la commission électorale pour que les candidats puissent s’inscrire aux élections nationales du 1er septembre. Il n'y a aucun avantage politique à assumer le rôle de militantisme anti-esclavagiste en Mauritanie. Abeid, président de l'Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), peut le confirmer, à ses dépens. Depuis qu’il a annoncé son intention de se porter candidat à un poste politique pour mener à bien son programme anti-esclavagiste, Abeid et ses collègues ont été persécutés. Le mois dernier, la communauté anti-esclavagiste célébrait la libération de deux militants et membres du conseil de l'IRA, Moussa Bilal Biram et Abdellahi Matalla Saleck, d'une prison saharienne éloignée où ils étaient détenus depuis deux ans. Leur arrestation, en juin 2016, est intervenue un mois après la libération de M. Abeid de son dernier séjour en prison en mai 2016. Une large coalition d'individus et d'organisations s'est réunie pour dénoncer l'injustice de sa détention. Plus de 370 000 personnes ont signé une pétition sur Freedom United et des appels ont été lancés dans le monde entier pour obtenir sa libération. Finalement, la Cour suprême a statué en faveur de son deuxième appel et a réduit l'accusation initiale à une infraction mineure qui entraînait une peine d'emprisonnement maximale d'un an, pour laquelle il avait servi presque deux fois

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    Biram Dah Abeid, le Mandela de Mauritanie, sera au Forum Forbes 2018.

    Il est l'un des combattants sociaux les plus reconnus au monde et un véritable défenseur des droits de l'homme. Candidat à la présidence de son pays et ennemi juré de la pratique de l'esclavage, Biram sera au Forum Forbes 2018.

     

    * Par Ignacio Gómez

     

    "Je m'appelle Biram Dah Abeid. J'ai consacré ma vie à la lutte contre l'esclavage, l'impunité et l'injustice. C'est une promesse que j'ai faite à mon père, qui a épousé une esclave et vu sa famille déchirée par l'esclavage ... "C'est ainsi que ce militant social, le Mandela de Mauritanie, figure emblématique de son pays et dans toute l'Afrique et qui donnera une conférence le 17 septembre au Forum Forbes 2018.

    Sa lutte inlassable pour l'abolition définitive de l'esclavage en Mauritanie et dans le monde lui a valu de nombreux prix et distinctions, parmi lesquels le Prix international des droits de l'homme des Nations Unies (ONU) en 2013 et le Front Line Award  pour les défenseurs des droits de l'homme en danger, également en 2013, par l'organisation irlandaise Front Line Defenders.

    Biram, un ancien prisonnier politique, a été emprisonné à plusieurs reprises et a été nommé par le magazine Time comme l'une des 100 personnes les plus importantes du monde. Il est l'un des grands héros et combattants des droits de l'homme de notre époque. Il est charismatique et un leader avec un immense prestige national et international qui a consacré sa vie à la lutte contre l'esclavage par « L'Initiative pour la Résurgence du Mouvement Abolitionniste (IRA) » fondée en 2008, inspiré par les philosophes français « Des Lumières » comme Rousseau, Diderot et Montesquieu. A 53 ans, il est un candidat pour la deuxième fois, à la présidence de la Mauritanie dont les élections se dérouleront en Juillet 2019.

    La Mauritanie était le dernier pays d’Afrique à abolir l’esclavage (1981), mais ce n’est qu’en 2007 qu’il était considéré comme un acte criminel de posséder des biens sur un autre être humain. Cependant, malgré ces lois, l'esclavage et le travail forcé persistent dans la nation africaine en tant que pratique de facto.

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    Mauritanie : Dérapage public de Brahim Bilal Ramdhane président de la fondation SAHEL

    C’était  très regrettable de lire les  vulgaires propos grossiers, émanant  du président de la Fondation Sahel, qui exhibe son  combat  contre les inégalités, dans un but précis,  défendre la fin d’une carrière politique tragique  de  Messaoud. Brahim Bilal  utilise un mot la « Bâtardise » de la lutte d’émancipation des Haratine  par des « imposteurs ». Nous voulons savoir, qui sont les imposteurs dans cette lutte qu’il veut indexer? Messaoud Ould Boulkheir n’est-il pas le premier imposteur qui a abusé  la confiance que les Haratine avaient placé en lui?

     

    Brahim Bilal Ramdhane: « Doyen Messoud Ould Boulkheir á toujours été un homme juste et véridique ..Quoi que diront les délateurs, les hypocrites auteurs de balbutiements vindicatifs, il restera toujours un grand homme qui a posé les bases d'une période glorieuse de la lutte de libération et d'émancipation des Haratines avant qu'elle ne fût dénaturée et bâtardisée par les imposteurs. »  Lien : http://cridem.org/C_Info.php?article=715300

     

    -Remettons les pendules à l’heure, Messaoud n’a jamais  été  l’élément déclencheur ni membre fondateur du premier mouvement d’émancipation des Haratine les années 1974-1978 (El-Hor) comme le laisse entendre son entourage. Il a récupéré cette structure déjà créée par le Dr Mohamed Yahya Ould Ciré, président de l’Association des Haratine de Mauritanie en Europe (A.H.M.E), de l’ex-ambassadeur, Bilal Ould Werzeg et d’autres cadres Haratine à l’ENA  pour en faire sa promotion politique personnelle au nom des Haratine. Dieu sait, il n’est pas  seul sur ce plan et Brahim Ould Bilal ne peut défendre le contraire. Messaoud n’a pas hésité à vouloir dissoudre El-Hor en 2008 lorsqu’il était président de l’assemblée nationale. Cela avait provoqué le départ de plusieurs cadres Haratine de l’APP. Comment cet homme qui a voulu dissoudre une structure revendicative des droits sociaux non  acquis, sur le quel, il a construit sa carrière politique, peut être considéré comme une référence aujourd'hui?  

     

    -Messaoud Ould Boulkheir est le premier à avoir bénéficié d’un portefeuille ministériel  1984 à 1988, qu’a-t-il fait pour l’émancipation des Haratine en tant que ministre dans les Adwaba? Combien de cadres Haratine  a-t-il embauché  voire promu?   Combien de projets pour les victimes Haratine ?

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    Forum FORBES 2018, le 17 et 18 septembre 2018, Mexico-City, capitale du Mexique

    Présentatrice : FORBES a débuté une rubrique appelée « Game Changers », par laquelle nous invitons des conférenciers qui interviennent sur des sujets d’avenir, un avenir applicable via la démocratie, sur des thèmes tels que les technologies, les sciences, l’urbanisme… jusqu’aux politiques publiques. Nous parlions justement de la société Twitter et de son impact sur les transitions politiques et démocratiques. 

    Et à ce sujet, c’est avec un grand honneur que notre conférencier retenu pour cette session, Biram Dah ABEID, qui a consacré sa vie à combattre en vue de l’abolition de l’esclavage et du racisme, un combat qui lui a valu la persécution, l’emprisonnement, voire la torture par le régime mauritanien. 

    C’est une voix reconnue dans le monde entier pour son combat humaniste pour les libertés démocratiques en Mauritanie. Une voix reconnue entre autres par le Prix International des Nations Unis en 2013. Biram Dah ABEID était donc invité à ce Forum Forbes 2018, mais malheureusement, il a de nouveau été emprisonné.

    C’est la raison pour laquelle, pour parler de ce que signifie effectivement la transition démocratique, dans ce contexte comme celui qui vient de s’accomplir au Mexique (le Mexique a élu le Président Andres Manuel Lopez Obrador en 2018, progressiste, mandaté pour en finir avec la corruption), je veux donner d’abord la parole au nom de Biram Dah Abeid à Ignacio GOMEZ, coordinateur général de la campagne de Biram Dah ABEID.

    Ignacio GOMEZ : Merci Carla pour cette introduction.

    Bonjour à tous, merci d’être parmi nous ce matin. Avant toute chose, je voudrais remercier publiquement Mariano MENENDEZ, Président de FORBES Amérique Latine, pour l’aimable invitation qu’il nous a adressée afin de participer à ce grand évènement. Dans ce sens, je voudrais également remercier Jonathan TORRES, Directeur éditorial de FORBES Amérique Latine, et à Adriana GONZALEZ chargé de la logistique de ce Forum. 

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    Une délégation d'IRA Mauritanie Belgique reçue ce 26 septembre au SPF Affaires Etrangères à Bruxelles

    Durant près d'une heure, Mr Jozef Smets Directeur du département Afrique sub saharienne, et Mr Frédéric Meurice, Coordinateur pour la politique sahélienne, ont échangé avec Jeddou Abdel Wahab, vice président, Claudio Guthman, secrétaire, Dia Amadou, administrateur, et Maryvonne Maes, Présidente de l'IRA Belgique. 



    Nous avons sollicité leur soutien pour qu'une libération sans condition de Biram Dah Abeid intervienne sans délai, vu qu'il a été élu député à l'Assemblée nationale qui est convoquée pour le 1er octobre. Nous avons aussi évoqué les nombreux problèmes de violations des droits de l'homme, d'injustice et de discrimination.



    Les diplomates se sont montrés très réceptifs à nos arguments, ils ont proposé des mesures concrètes d'intervention dans un avenir très proche et ensemble, nous avons décidé d'approfondir une collaboration qui s'annonce très positive.

     

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    "Le jour où certains maures ne pourront plus bénéficier les fruits du travail des Haratine, la culture voire la société maure va se disloquer"

    Là où certains leaders, les hommes politiques, les intellectuels, les membres de la société civile prendront la poudre d’escampette, le leader abolitionniste, M. Biram Dah Abeid déclare face à cet arbitraire qui est dressé comme mode de la « bonne gouvernance » par le régime dictatorial de Mohamed Ould Abdel Aziz et ses colistiers: « Je n’en ai cure de la prison si je suis dans la prison pour défendre la vérité, pour défendre les humbles, pour défendre les opprimés…… » Vraiment c’est très courageux de sa part. N’est-il pas temps que les victimes se réveillent, arrêtent de suivre les marchands de la misère, de la peur en échange de quelques billets d’argent ou de la nourriture, qu’elles suivent désormais leur intérêt vers le changement voire l’avenir de tous?

     

    Sur quel motif repose le mandat de dépôt du juge d’instruction et du procureur auprès du tribunal d’Arafat de Nouakchott? Combien de fois, ces simulacres tribunaux instrumentalisés ont arrêté illégalement le leader Biram Dah Abeid et les militants IRA-Mauritanie ? Biram a-t-il pris la fuite ? Quel cadre actif au sein d’IRA-Mauritanie a pris la fuite ?

     

    Être emprisonné arbitrairement ne fait plus peur à personne, au contraire, c’est devenu un honneur face à l’arbitraire ambiant qui perdure et ceinture les mauritaniens. Les racistes, extrémistes faux généraux maures doivent revoir leurs méthodes archaïques. Vaut mieux de trouver des solutions durables aux problèmes soulevés qu’à s’acharner sur l’exhibitionnisme du mensonge d’état, la solution ne peut venir de là. Impossible !

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    L’An II de notre mouvement transnational citoyen et pacifique :Ganbanaaxu fedde

    Le cinq octobre 2016 s’est constituée une mouvance progressiste pour SONI KAARA. Notre combat je le dis, répète et martèle n’a pas de fonds de la revanche ni  règlement des comptes car nous sommes pacifiques, progressistes croyant aux valeurs humaines de la fraternité, de solidarité et de tolérance. Nous ne ruminons guerre une sympathique revanche envers qui que soit mais notre combat pour éradiquer les tares honteuses, qui ternissent notre image, freinent le progrès social se fera sans compromission avec les limites des lois.

    En deux ans le volcan n’as pas craché toute sa lave, entendez par là les calomnies, les agressions, les expropriations des terres cultivées depuis près 50 ans pour certaines familles, les harcèlements judiciaires .Tous ce flot de mauvaises foi pour étouffer un mouvement sans précédent dans l’histoire de SONI KAARA. Qu’est ce qui fait peur dans nos revendications ? La perte d’un mode de vie connu et considéré comme la charpente de notre structure sociale (hiérarchisation des castes, de noms de familles, assignations patronymiques ..) .


    Nous avons dit par le passé que nous ne faisons pas table rase du patrimoine immatériel et matériel de SONI KAARA. Cependant nous « SOUTENONS » que certaines « réformes nécessaires et vitales » devraient être opérées. Au niveau de la chefferie coutumière, l’intention ou le plan caché n’est pas une régence, nous ne voulons rien arracher aux mains de qui que ce soit. Nous sommes dans notre droit légitime de proposer des réformes éclairantes et épanouissantes pour SONI KAARA, nous pensons être « PURS » pour « PORTER » un tel projet de réformes. Nous ne pensons pas qu’un quidam nous demanderait de changer le nom de famille au près du CADI avec deux témoins munis de leurs pièces d’identités pour avoir cette onction purificatrice « CONDITION » porter un projet au nom de SONI KAAR et pour SONI KAARA ! Pour revenir sur notre projet de réforme de la chefferie coutumière par droit d’aînesse de manière encadrée dans nos villages respectifs, cela n’est point un décret mais une proposition de réformes.


    Et quant à l’imamat les lois mauritaniennes le régissent, aucun ilot du territoire ne ferait exception quel que soit la gymnastique pernicieuse couvant ! Visiblement ces deux réformes sont vecteurs d’urticaires, de réactions haineuses, d’argumentaires farfelus, de paternalisme insultant : « Au cours de cette première année du forum d’éveil et de conscientisation, des amitiés HONORABLES, des voisinages HUMANISTES et des rapports SINCÈRES se sont confirmés DIGNEMENT et SOLIDEMENT alors que d’autres liens trompeurs, inhibiteurs et de façades se sont relâchés par le GRAND DÉVOILEMENT. »

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    Biram Dah Abeid : Lettres de prison, saison 2018

    Sixième acte

    Le 31 mai, au terme d’une négociation réglée sans tambour, le parti Sawab adopte mon  projet de présidentiable et nous octroie, à mes camarades et moi, sa couverture légale. Le pouvoir, transi de peur, jette sur la coalition nouvelle-née, une interdiction de  24h mais se ressaisit devant l'énormité de la transgression, le viol de ses propres lois. Après un pointillé, d’alternance, d’hésitation et de résolution, il se rabat sur des procédés plus familiers, en l’occurrence ceux de la Maffia. Ainsi, autorise-t-il le déroulement de la cérémonie qui scelle l'alliance Rag-Sawab mais stipendie, en même temps,  un sombre chroniqueur de fait divers auquel il confie la mission de saboter le rapprochement.

     

    Enfermer pour bâillonner

    Ledit plumitif, pris, au bout de 10 ans, d’un soudain intérêt pour notre lutte, incarnait la mise en œuvre du plan C. En vertu du A, le Ministre de l’intérieur tentait d’empêcher l’évènement, sans succès. Alors, le B consista à me compliquer l’obtention d’un certificat de casier judiciaire, préalable à ma candidature auprès de la Commission nationale électorale indépendante (Ceni). La plainte en diffamation, introduite par le journaleux, devait rédimer l’échec des expédients antérieurs. Or, c’était sans compter sur l’imagination vénéneuse des zélateurs, la gent besogneuse de gagne-petit et de lambinards dont le département de "la justice" constitue le réceptacle atavique. Pour m’y être frotté à proximité et de près, je ne conçois, en Mauritanie, d’entreprise des humains, plus favorable à la rapine qu’un palais de justice.  Je vous administrerai la démonstration plus avant.

    Avec la célérité reconnaissable chez le stagiaire de haute grivèlerie et parmi les apprentis du stellionat,  les officiers de police judiciaire, jusqu’ici tapis dans l’attente de l’exploit prévisible,  se mirent à la tâche, ornant de mille disgrâces comme, les abeilles sur le filet de miel, l’hypothèse de mon éviction. Ainsi, s’avisèrent-ils de m’imputer, en sus de la calomnie envers le plaignant, un surcroît d’incitation à la violence et un chapelet d’autres amabilités, d’un aloi parent. 

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    ATTENTION SITUATION DANGEREUSE

    Constitutionnellement prévue le premier lundi du mois  d’octobre, la session parlementaire ne s’est ouverte en définitive qu’une semaine  plus tard, c'est-à-dire ce huit octobre du lundi matin. Cette première session de l’équipe parlementaire nouvellement élue a été marquée par l’absence du leader Biram Dah Abeid, combattant reconnu mondialement, infatigable et tenace pour la justice, l’honneur, l’égalité, la fraternité, le bonheur ; somme pour la dignité humaine, ce dont le peuple mauritanien et la Mauritanie ont vraiment soif plus que tout autre pays dans le monde.

    Oui, nous avons grandement besoin de la paix sociale, de la vraie liberté individuelle et collective sans lesquelles notre existence et celle de notre chère Mauritanie se trouvent gravement menacés. La dictature,  la fuite en avant, le manque d’intérêt et d’attention portée aux préoccupations des populations peuvent se payer très cher.

     

     Les exemples de Ben ALI en Tunisie, de Kadhafi en Libye, de Hosni en Egypte et d’autres encore, sont éloquents à cet égard. En toute âme et conscience, je considère que la solution des problèmes par la répression sauvage et aveugle, la guerre ouverte  contre de faibles citoyens pacifiques venus demander la libération de leur leader, le retentissement de l’emprisonnement injuste de ce leader parlementaire, la liste des maux est longue … sont de nature à porter préjudice à la quiétude et la concorde nationales ou ce qu’il en reste encore, en même temps  qu’ils détériorent,  sur le plan international, l’image de la Mauritanie déjà largement entamée.

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    COMMUNIQUE -IRA Belgique: Une manifestation aura lieu ce jeudi 11 octobre de 11h à 13h devant l’Ambassade de Mauritanie

    INITIATIVE DE RESURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE

     

    IRA Mauritanie en Belgique ASBL

    N° d’enregistrement 0.652.641.140

    COMMUNIQUE

    Ils réclament la présence de leur député élu à l’ouverture de l’Assemblée nationale

    Les militants de l’IRA à Nouakchott face à une répression sanglante de la police

    Biram Dah Abeid toujours détenu

     

    Ce 8 octobre avait lieu à Nouakchott l’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale suite aux élections législatives du 1er septembre dernier.

     

    Des militants de l’IRA Mauritanie sont venus protester contre la poursuite de la détention de leur Président, Biram Dah Abeid, alors qu’il a recueilli les suffrages nécessaires pour être élu député.

     

    En effet, depuis le 7 août, le Président du mouvement de l’IRA croupit en prison sur base de poursuites fallacieuses suite à la plainte d’un pseudo journaliste pour insulte.

     

    Les unités de la police sont intervenues pour disperser violemment et réprimer dans le sang le rassemblement et on dénombre de nombreux blessés parmi lesquels Leila Ahmed, l’épouse de Biram Dah Abeid.

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    Déclaration : Une décennie de confrontation avec un pouvoir hors-la loi: échec de l'éradication

    Née en octobre 2008, pour combler le vide de la résistance contre les racismes et esclavages domestiques et d'État en Mauritanie, IRA s'est vue imposée une guerre impitoyable d'éradication. Interdiction, agressions, incarcérations, diabolisations, excommunications des dirigeants et membres de l'ONG. 

    Malgré la focalisation de l'arsenal répressif de l'État contre IRA pendant une décennie, le recrutement mafieux et l'achat de membres dirigeants, IRA s'est bel et bien développée et élargie en Mauritanie et à l'extérieur du pays.

    De surcroît, en cette fin de présidence légale du dictateur Mohamed Ould Abdel Aziz, IRA, à travers son influence positive sur le citoyen mauritanien et l'impact de son émanation politique, le Rag, sur les rapports politiques, se révèle encore une fois, l'ennemi à abattre du dictateur, dans sa tentative de se maintenir au pouvoir de manière directe ou indirecte. 

    Pour ce faire, le procédé brutal et infâme a consisté à emprisonner le président Biram Dah Abeid à la veille et pendant la dernière compétition électorale et delà de son élection comme député représentant du peuple.

    Selon les plans que déroule le putschiste récidiviste pour reproduire et prolonger son emprise politique sur le pays, il faut neutraliser, le temps de cette "transition",l'opposition sociale, populaire et droits-de-l'hommiste, qui est la faction la plus combattive et déterminée.

    Donc sortir d'abord le leader Biram Dah Abeid du champ de l'action, en utilisant l'appareil judiciaire inféodé, ensuite utiliser un surplus de violence policière répressive pour réduire au silence et à l'inertie les populations militantes engagées dans IRA et espérant la fin de l'esclavage, du racisme et l'avènement de la vraie démocratie à travers le départ du pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz. 

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    Réaction après les menaces et harcèlement de la police

    مبادرة إنبعـــاث الحــــركة الانعتـــــــاقية

    INITIATIVE DE RESURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE

    IRA – Mauritanie

     

    Après les 3 marches pacifiques successives organisées par IRA – Mauritanie les 18/19/20 février 2018 contre la montée insupportable des prix et la faillite de la monnaie nationale, les autorités policières ont convoqué le président Biram Dah Abeid (dans la nuit du 20 au 21 février 2018) et l’ont menacé de sévir contre sa personne et contre IRA – Mauritanie si les manifestations se poursuivent. Aujourd'hui encore, après la marche pacifique organisée ce 08/10/2018 devant l’Assemblée nationale pour exiger la libération du président Biram Dah Abeid et qui a été violemment réprimée et dont les images des militantes et militants, ensanglantés, ont émus le monde entier, c’est le coordonnateur de l’organisation monsieur Elhaj Elid qui a été convoqué au commissariat 3 de Riyadh (quartier périphérique de Nouakchott,  la capitale).

     

     Le commissaire ….  lui a signifié qu’il est porteur d’un message des hautes autorités du pays qu’ils veulent transmettre à travers lui à IRA – Mauritanie et leur dire que les manifestations ne sont pas autorisées et que toute manifestation organisée par IRA sera réprimée dans le sang et que même les regroupements des gens de IRA, à l’intérieur de leurs maisons, sont interdits et seront sévèrement sanctionnées. 

     

    Nous interdire de manifester pacifiquement pour exiger la libération de notre leader injustement incarcéré, est un acte hors-la-loi et anticonstitutionnel, s’est exclamé Elhaj Elid. Avant d’ajouter que les menaces, le harcèlement, la répression, les arrestations, la prison ne nous ébranleront point et aucune manifestation ne sera annulée car on ne fait qu’exercer nos droits garantis par la constitution.

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    Communiqué de presse de l’Initiative de Résurgence du Mouvement Abolitionniste au Mali.

    Le bureau exécutif de IRA -MALI est profondément préoccupé par l'acharnement des autorités Mauritaniennes  sur les leaders de IRA MAURITANIE..

    Depuis le7 août 2018 le Président de IRA MAURITANIE  BIRAM DA ABEID est arrêté et emprisonné par les services aux ordres du Président mauritanien.  Accusé d'avoir harcelé un agent de la presse, le maintien du camarade BIRAM DA ABEID avait pour

    objectif de:

    1-freiner la campagne de sensibilisation  sur les violations des droits  des  noirs de Mauritanie;

    2- Barrer la route de l'Assemblée Nationale à BIRAM DA ABEID candidat du parti SAWAB.

    Malgré toutes les manœuvres orchestrées par le pouvoir, BIRAM DA ABEID est élu Député dès le premier tour.

    Nous estimons que l'élection de notre camarade est une preuve de son innocence et de la  volonté  du peuple mauritanien d'accorder sa confiance à Biram le héro de la lutte contre l'esclavage en Mauritanie.

     

    Le bureau exécutif d’IRA MALI EXPRIME SON INDIGNATION face à l'arrogance et l'arbitraire érigés comme moyen de répression contre ceux qui luttent pour leurs droits.

    Nous interpellons les gouvernements du monde et celui du Mali en particulier afin qu'ils œuvrent pour la libération immédiate  des leaders de IRA Mauritanie.

     

    Le bureau de IRA MALI entreprendra dans les jours à venir toutes les actions que le droit lui confère pour soutenir la lutte de nos frères de Mauritanie contre la tyrannie du pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz.

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    Mauritanie : tuer un noir sous la torture et maquiller le crime en accident

    Mode opératoire

     

    1. La capture

    Mohamed Brahim, né en 1981 à El Mina - quartier de la capitale Nouakchott - a été arrêté le 11 juin 2018, à 23h environ, au domicile d’une connaissance, par 5 agents en civil, dont l’un vêtu d’une gandoura ; les assaillants l'ont violemment molesté en public, le plus costaud d’entre eux, l’ayant ceinturé au dos, tandis que les autres le rouaient de coups. Déshabillé à l’exception d’un slip, le jeune hurlait de douleur et protestait de sa bonne moralité. Plusieurs personnes assistaient à la scène ; après l’avoir ramolli, les tortionnaires rhabillent le susdit et l'accompagnent chez son hébergeur. Ensuite, ils le conduisent au Commissariat spécial  communément appelé « commissariat anti-drogue ». L’intervention se déroule dans le bidonville insalubre de Kebet Elmarbat.

     

    La famille d'accueil témoigne, devant notre caméra que deux hommes en civil sont entrés dans la demeure, entre 23h et 00h ; sans saluer, ils ont commencé la perquisition du logis, de fond en comble. Le père de la famille Kardidi, logeur du présumé délinquant, demandait, à voix haute, « pour quelles raisons fouillez-vous chez nous, sans nous expliquer pourquoi ? » L'un des agents répond, à l’épouse Vatimetou, « maman, pardonne-nous » et poursuit sa tâche. Les autres policiers se rapprochent et Mohamed Ould Brahim,  à présent habillé, sans menottes au milieu des quatre, rassure : « ne vous inquiétez pas, ce sont mes amis ». Las de chercher en vain, les fouilleurs rapportent,  à leur chef, « nous n'avons rien trouvé ». Les six hommes s'éloignent aussitôt, cernant leur prise, qu'ils prennent le soin d’entraver, mains derrière le dos, juste avant de le jeter dans leur véhicule.

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    Communiqué de presse : Des extrémistes féodaux agressent sauvagement des paisibles citoyens dans des localités soninkés au Mali.

    Ce 10 octobre 2018, dans la localité de Bafrara, village soninké du Mali, des agressions physiques d'une violence inouïe sont perpétrées par une foule féodale déchaînée contre quelques membres de la communauté GANBANAAXU*. Depuis plusieurs mois, les autorités maliennes en milieux soninkés, tergiversent par d'approches ambiguës vis à vis du régime féodalo-esclavagiste soninké devenu de plus en plus agressif. À Bafrara, certains citoyens qui portent l'éveil antiesclavagiste, ont vu leurs jeunes plants détruits dans un champ par des extrémistes féodaux du village. Après ces actes inhumains et sauvages dans une communauté ethnique partageant la même religion, les victimes ont été attaquées et humiliées (Attachées comme du bétail) publiquement dans le village. Blessés et atteints profondément, ils sont aux soins toujours ces dernières heures. L'affaire est portée aux autorités compétentes qui disent suivre les investigations. Dans une bagarre provoquée en parallèle par de jeunes féodaux, un jeune garçon membre de la communauté GANBANAAXU a reçu un couteau et est également aux soins à Kayes.

    Dans la nuit du 11 octobre 2018, à Kainéra, autre village malien, d'autres membres GANBANAAXU sont attaqués également par certains extrémistes féodaux.

    Nous condamnons fermement ces agissements sauvages et graves. Nous interpellons les autorités publiques du Mali sur la gravité de cette situation qui prévaut dans certaines contrées soninkés.

    Fidèles à notre principe de pacifisme cultivé fièrement, nous réitérons l'appel à nos membres et sympathisants pour tenir à ce principe cardinal. L'ambition digne de notre engagement vaut plus que les manoeuvres haineuses et agressives de nos détracteurs dépassés et défaits MORALEMENT.

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    Audience sur les formes contemporaines d'esclavage dans des pays tiers, organisée par le Parlement européen à Bruxelles, en Belgique, le 11 Octobre

    Communication du représentant d'IRA-Mauritanie Hamdi Ahmed à la Sous-commission de Droits de l’Homme du Parlement Européen.

    Monsieur
    M. Pier Antonio Panzeri, président de la Sous-commission des droits de l'homme du Parlement européen, messieurs les élus, honorables.

    Je vous remercie de m'avoir invité et accueilli parmi en me permettant de m'exprimer sur un sujet d'une actualité réelle et brûlante dans mon pays, la république islamique de Mauritanie. Chez moi, mesdames et messieurs, parler de l'esclavage est une hérésie ouverte contre l'islam, la religion d'État; la version locale de l'islam codifiant les pratiques esclavagistes, perçues comme licites, légitimes et même parfois un droit sacré; dénoncer l'esclavage, chez moi, est assimilable au crime de racisme et d'incitation à la haine raciale contre une partie de la population, les groupes dominants qui continuent à maintenir un mode de vie esclavagiste et un code d'honneur basé sur l'esclavage. Ceux qui dénoncent l'esclavage dans mon pays, avec détermination et sans triche, sont déclarés valets des juifs ennemis de Allah, agents de l'Occident chrétien et croisé. Ceux résiste en refusant le silence et la compromission sur l'esclavage, sont interdits s'associer dans une ONG ou un parti politique ; ceux qui osent soulever les questions d'esclavage, soutenir ses nombreuses victimes en manifestant ou en recourant aux polices et/ou aux tribunaux, sont réprimés, torturés, jugés et condamnés à de lourdes peines de prison. L'un des plus grands motifs de cet état de fait est que mon pays contient à peu près 20% de la population qui sont des esclaves. Ces esclaves sont issus du groupe ethnique (hratin) majoritaire, autochtone, et quasi-totalement, marginalisé, paupérisé, discriminé et exclu. Les hratin sont possédés comme esclaves, bien sur lesquels s'exercent tous les attributs de la propriété privé; ils sont possédés par leurs suzerains Arabie berbères, héritiers de l'État du colonisateur français; et bien qu'ils sont minoritaires, ils détiennent tous les leviers de commande politique, économique et judiciaire, cultuel. Le pouvoir des groupes esclavagistes en Mauritanie instrumentalise la religion et le fanatisme jihadiste pour bâillonner et terroriser les anti-esclavagiste. Le pouvoir mauritanien instrumentalise aussi sa diplomatie pour cacher l'esclavage à la communauté internationale. Pour cause la Mauritanie ratifie les conventions contre l'esclavage, édicte des lois contre l'esclavage mais viole systématiquement ses engagements. Il refuse de faire appliquer les lois sur l'esclavage aux contrevenants mais réprime durement et continuellement les défenseurs, militants, hommes politiques et élus, sincèrement anti-esclavagistes.

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    Les autorités mauritaniennes coupables d'instrumentalisation de la justice à des fins politiques

    Les autorités mauritaniennes coupables d'instrumentalisation de la justice à des fins politiques


    La Mauritanie, sous la présidence du Président AZIZ, traverse une grave
    crise politique. Les arrestations et poursuites pénales arbitraires continuent à se multiplier et se systématisent. L'état de droit n'est plus respecté, comme le montre la suppression du Sénat mauritanien le 15 août 2017, véritable coup d'état institutionnel. L'activiste anti-esclavagiste et détenteur du Prix des droits de l'homme des Nations unies Mr Biram Dah Abeid a de nouveau été arrêté le 7 août 2018 et est toujours en prison. Quant à Mr Mohamed Bouamatou, l'un des principaux opposants politiques du Président Aziz, il fait toujours l'objet d'une demande de notice rouge Interpol de la part de la police mauritanienne. La Commission de Contrôle des Fichiers d'Interpol, en charge de la procédure de Notice Rouge, prendra une décision sur ce cas cette semaine [15-21 octobre 2018].

     

    L’Organisation des Nations et des Peuples Non Représentés (UNPO), l’Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste en Mauritanie-France (IRA France Mauritanie) et le cabinet d’avocats Jus Cogens expriment leur vive préoccupation quant à ces actes politiquement motivés et les violations des droits humains continuelles en Mauritanie et au-delà. Ils appellent les autorités mauritaniennes à mettre un terme immédiat à ces actes  et à libérer les opposants politiques détenus arbitrairement dans le pays. Ils prient instamment Interpol de défendre les droits fondamentaux et de sanctionner la tentative d'instrumentalisation du mécanisme des notices rouges par la Mauritanie, ainsi que de refuser de répondre favorablement à de telles demandes, motivées par des raisons politiques, émanant de cet État.

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    Jamal Khashoggi, chevalier du renouveau !

     

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    INITIATIVE DE RESURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE

    IRA – Mauritanie

    Jamal Khashoggi, chevalier du renouveau !

    Le 2 octobre 2018, le journaliste Jamal Khashoggi – très critique des autorités saoudiennes, se rend au consulat de son pays, à Istanbul, où il avait pris rendez-vous en vue d’obtenir un document requis pour son remariage. Sa compagne l’attendait dehors.

     

    Malgré les condamnations tous azimuts, les autorités saoudiennes, pendant quelques jours, gardent un «silence» de culpabilité, avant de déclarer que M. Khashoggi est ressorti du bâtiment, après ses formalités.  

     

    Selon des responsables turcs, Jamal Khashoggi a été bel et bien été tué, voire dépecé, dans le consulat, grâce à la célérité d’une équipe de Saoudiens, arrivés à Istanbul, par vol et repartis ainsi, le jour même. Le Washington Post, citant un responsable américain, précise : « Le corps de Khashoggi a été probablement découpé et mis dans des caisses, avant son transfert, en avion, hors du pays".

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    DIAGNOSTIC D'UN RÉGIME TOTALITAIRE

    La Mauritanie traverse, en cette période charnière, le contexte politique le plus sombre de son histoire. On se retrouve réellement et sans commune mesure devant le fait du Prince ! Et le Prince ici c’est le président Mohamed Ould Abdel Aziz, venu au pouvoir par un double coup d’état militaire. Au nom d’une mégalomanie sans précèdent dans l’histoire politique de ce pays, il changea la constitution, les institutions, la valeur monétaire – qui cache en réalité une dévaluation-, le drapeau du pays, l’organisation administrative et j’en passe. Cependant, ce changement n’est pas organisé pour la postérité et encore moins pour répondre à une demande sociétale, mais pour asseoir un pouvoir tentaculaire à la veille d’une fin de mandat chaotique.

     

    Que dire de cette constitution taillée et retaillée sur mesure afin de maintenir le régime militaire instauré depuis 1978. Ce régime militaire dont les fondements s’inscrivent dans une politique esclavagiste, raciste, ségrégationniste et extrémiste. C’est ce régime qui a accentué et perpétué la division de la Mauritanie en deux compartiment, les noirs et les arabo-Berbères. L’épuration ethnique de 1989, appelée pudiquement et de façon incommodante, les événements de 1989, a été la plus grave violation des droits humains qu’a connu la Mauritanie. Arrestations arbitraires, emprisonnements, tortures et tueries de masse tel est le sort réservé aux noirs de Mauritanie.

     

    Enseignants, administrateurs civils, militaires hommes d’affaires ont des noirs ont étés chassés, exiles par la force, torturés et tués parce qu’ils étaient Noirs mauritaniens.

    Aujourd’hui, la responsabilité de l’État doit être engagée dans ce génocide à l’encontre des Noirs de Mauritanie. Par ailleurs, dans ce pays cosmopolite avec des composantes culturelles différentes, qui devraient en faire la richesse, nous sommes devenus la risée du monde libre à cause de la persistance des pratiques esclavagistes.

     

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    Des pistes de lutte / Par Mohamed Yahya OULD CIRE

    1. La cause haratine est sacrée


    Il faut la mettre au même niveau que l’indépendance d’un Etat, la souveraineté ou la libération d’un peuple. Elle est un fait non négociable. En effet, le groupe haratine ne peut et ne doit renoncer à sa liberté et l’égalité avec les autres composantes du peuple mauritanien.

    2. L’identité haratine

    L’identité haratine doit être revendiquée chaque fois que besoin est. Cette attitude a un double avantage. D’une part, elle prouve la fierté d’appartenir à ce groupe social que constituent les Haratine. D’autre part, elle démontre le fait d’être débarrassé du complexe d’infériorité lié au statut de l’esclave (Abd) et du hartani (affranchi).

    3. La solidarité entre les Haratine

    Une solidarité au sein du groupe haratine s’impose. Le système esclavagiste place ses victimes dans une situation d’isolement et de vulnérabilité. Il faut donc, à l’opposé, créer une solidarité entre les Haratine face à toutes les épreuves, à l’image de la solidarité entre les Maures et au sein de leurs tribus. Cette tâche est difficile pour des victimes mentalement aliénées. Cependant, les militants haratine doivent surmonter ces entraves. Puis, par la conscientisation de masse, parvenir à créer cette idée de solidarité entre tous les Haratine.

    4. L’engagement par l’action

    Tant que la liberté n’aura pas été obtenue ainsi que les droits y afférents, il convient de mener le combat par tous les moyens. Les exemples sont nombreux: dénoncer un cas d’esclavage avéré, prendre une photo et la poster sur les réseaux sociaux, contribuer à l’instruction des haratine dans une école ou en dehors, écrire dans un journal, conscientiser un individu ou un groupe victime de l’esclavage. Toutes ces contributions sont des facteurs de prises de conscience qui, à la longue, mènent à la libération.

    5. La reconnaissance constitutionnelle

    Cette reconnaissance constitutionnelle de la communauté haratine est une revendication fondamentale. Toutes les communautés (Arabe, Pular, Soninké, Wolof) sont reconnues sur le plan ethnique et/ou culturel. Pour une question d’égalité, cette reconnaissance s’impose. L’abolition de l’esclavage doit avoir pour conséquence non seulement la fin de l’asservissement mais aussi une reconnaissance officielle de la communauté haratine. De plus, la reconnaissance constitutionnelle de la communauté haratine est inséparable de l’égalité raciale. En effet, l’esclavage maure en Mauritanie a un caractère racial puisqu’il ne touche que la population noire.

    6. L’engagement des militants haratine dans les partis politiques

    Les militants haratine doivent s’engager dans les partis, autres que ceux dirigés par les haratine. Si les partis, en question, prennent en compte l’esclavage, l’engagement consistera à renforcer cette position par les idées et la sensibilisation. Dans le cas contraire, l’action est d’introduire l’esclavage comme objectif du parti choisi et être l’animateur idéologique en son sein.

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    Mauritanie : Le gouvernement Américain a compris la situation dangereuse.

    C'est avec optimisme   que nous avons appris la  décision sage  des Etats-Unis d’Amérique  à retirer le statut de partenaire commercial privilégié avec la Mauritanie  en raison de la persistance des pratiques du « travail forcé » et d’« esclavage héréditaire ». Qui ignore cette cruelle réalité en Mauritanie actuellement ? 

     

    Le  retrait sera  effectif au 1er janvier 2019, qui a été décidé  par le président Donald Trump à l’occasion de la révision annuelle du programme AGOA (Africa Growth and Opportunity Act, « loi sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique »), selon le bureau du représentant au commerce des Etats-Unis. Ce retrait est à saluer, car, les populations ne sont pas bénéficiaires de ses avantages commerciaux. Seul Mohamed Ould Abdel Aziz, la junte militaire et leurs entourages profitent  de ces avantages commerciaux. C’est idem sur les accords de pêche entre l’Union Européenne et la Mauritanie, la manne économique du pays est  pillée par une petite minorité d’hommes et femmes sans scrupule. 

     

    La dictature ne comprend que la force des sanctions, le gel  des avoirs,  il n'est secret pour aucun dirigeant au monde  qui se respecte que la junte militaire au pouvoir ne combat pas l'esclavage ni la  discrimination raciale qu'elle érige en mode de bonne gouvernance et se bombe le torse sur des ragots et mensonges d’état. 

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    Mon salaire n'égale la souffrance du pays/ Biram Dah Abeid

    مبادرة إنبعـــاث الحــــركة الانعتـــــــاقية

    INITIATIVE DE RESURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE

    IRA – Mauritanie

     

    Biram Dah Abeid

    Prison civile de Nouakchott.

     

     

    Chers collègues députés, honorables élus du peuple.

     

    Mon salaire n'égale la souffrance du pays.

     

    Qu’ai-je, donc, appris?

     

    Des députés et des responsables administratifs de l'Assemblée Nationale réfléchissent à entreprendre quelque démarche pour convaincre le pouvoir du moment, de bien vouloir surseoir  à appliquer, contre moi, la directive de privation de salaire et d’indemnité. Elles et ils s’alarment ainsi de la violation de mes droits d’élu.

     

    Je les remercie certes mais les  invite en même temps, à abandonner l’entreprise, à cause de l’urgence et de la priorité au traitement de celle-ci. Des problèmes de fond et d’une tonalité bien plus tragique requièrent, ailleurs,  l’expression de la solidarité parmi les législateurs. Je citerai, ici :

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    Justice Pour Tous/ Diop Fatimata

     

    Ce 25 Novembre 2018 à la mémoire des 28 soldats Négro-Mauritaniens pendus à Inal, Dans les rues de Paris des centaines de personnes se sont regroupées à Trocadéro pour marcher vers l'ambassade de Mauritanie en France escortée par la police française.

     

    Depuis 28 ans des rescapés militaires, des déportés, des veuves, des orphelins réclament justice pour des Soldats emprisonnés, torturés, assassinés, déportés, pendant les événements de 1989,

     

    Depuis cette date l’indépendance de la Mauritanie est souillée sous le régime de Maouiya sidi ahmed taya témoin de la barbarie ,28 soldats noirs ont été pendus le jour de la célébration de l'indépendance en Mauritanie. En marge de la marche les manifestants scandaient des slogans non à L’impunité, non au pardon sans coupable. Maouiya assassin, Aziz assassin, Ndiaga Dieng complice, arrivée devant l'ambassade ils ont remis la déclaration aux autorités de la Mauritanie en France.

     

    Ils demandent le règlement définitif du passif humanitaire selon le régime de Aziz le dossier est clos alors les ayants droits continuent de réclamer justice. La Mauritanie a ratifié toutes les conventions mais les bafoue toujours, nous assistons à de graves violations des droits humains à l’encontre des journalistes, des activistes, des artistes, des sénateurs ont été malmenés, persécutés et emprisonnés.

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    Mauritanie : Manipulation juridique du dossier Biram Dah Abeid en jouant avec sa santé fragile.

    Nous avons eu connaissance que le juge d’instruction sensé  être « indépendant » a montré l'ordonnance du renvoi devant la cour correctionnelle  à l'un des avocats membres du collectif de la défense  Biram Dah Abeid et Abdallahi Houssein Messoud.  Le juge d'instruction Mohamed Vadel Limam Deida a affirmé à l'avocat que le ministère public  refuse le renvoi du dossier à la cour correctionnelle comme l'a décidé le juge et que le procureur de la république va interjeter un appel contre cette ordonnance jugée par le pouvoir exécutif, la présidence surtout, très « clémente » à l’égard  du député Biram Dah Abeid. N’est ce pas chose incroyable ?

     

    Le coup de théâtre continue quelques jours après, une source à l'intérieur du tribunal informe certains membres du collectif des avocats que le ministre de la justice garde des sceaux de la « République Islamique » de Mauritanie a été mandaté par la présidence directement pour éviter au juge d'instruction de commettre une faute qui sera fatale pour sa carrière, c'est à dire le fait de ne pas se conformer aux  instructions de la présidence: d’envoyer le dossier de Biram Dah Abeid devant la cour criminelle.

     

    Sitôt saisi par le ministre, le procureur de la république, M. Cheibani détruit purement et simplement  l'ordonnance de renvoi devant la cour correctionnelle que le juge avait déjà établie et convoque le juge dans son bureau pour lui transmettre le vœux du chef de l'État mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz à propos de l'orientation qui doit être imprimée du dossier Biram Dah Abeid. Le juge Mohamed Vadel Limam Deida sort du bureau du procureur, regagne son bureau et écrit une nouvelle ordonnance conforme aux directives du chef de l'État mauritanien et son clan qui veulent que Biram Dah Abeid soit traduit devant la cour criminelle ou cour d’assise  pour être passible d'une peine minimum de 5 ans de prison comme si Biram a commis un crime de sang.

     

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    Biram Dah Abeid, la mauvaise conscience de l’Afrique noire

    Biram Dah Abeid est un militant de l’abolition de l’esclavage, partisan de la lutte par la non-violence.

    Son combat sera distingué, à maintes reprises, notamment, en 2013, par le « Prix des Nations-Unies pour les droits de l’homme », délivré tous les cinq ans ;  Martin Luther King et Nelson Mandela le précèdent sur la liste des récipiendaires.

     

    Aujourd’hui, à l’anniversaire des 100 ans de Mandela, Biram Dah Abeid se trouve en prison, à cause de son combat pour l’égalité de droits et contre le racisme.  

     

    Biram Dah Abeid dirige l’Initiative de résurgence du mouvement abolitionnisme en Mauritanie (IRA – Mauritanie), une association  qui s’efforce d’accélérer l’éradication de l’esclavage et des pratiques dérivées. Son organisation n’a jamais été reconnue par le ministère de l’intérieur depuis sa création, en 2008. L’obstacle administratif n’a pas empêché, le charismatique défenseur des droits de l’homme et lanceur d’alerte, de fonder et mobiliser, partout dans le monde libre, des sections dont l’inventivité et le dynamisme étonnent. Ainsi, l’IRA se trouve-t-elle implantée, un peu en Afrique et beaucoup dans l’hémisphère Nord : France, Italie, Usa, Canada, Belgique, Hollande, Allemagne, Sénégal, Côte-d’Ivoire, Mali. Oui, notre Continent, sujet de la présente apostrophe, représente le maillon faible de la solidarité avec les descendants d’esclaves et les victimes de discrimination raciale en Mauritanie.

     

    Hors d’Afrique, Biram Dah Abeid et ses compagnons de route bénéficient de l’écoute et de l’empathie, comme en témoigne une  couverture multilingue, par la presse des nations démocratiques. A rebours, les parlements nationaux d’Afrique et leurs déclinaisons sous-régionales, les ambassades et les lieux de pouvoir africains restent des forteresses hermétiques aux derniers chevaliers de la détermination anti-esclavagiste. Pourtant, les aspirations de l’IRA à l’équité en Mauritanie touchent l’être humain dans sa globalité mais surtout la singularité de l’homme noir; il est bien paradoxal de constater la vigueur de cet humanisme, relayée sous d’autres cieux, pendant que les voisins, par la géographie, la culture et la communauté historique, s’en détachent, avec indifférence ou embarras. 

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    TROP, C'EST TROP : LETTRE OUVERTE AUX CORPS ADMINISTRATIFS, SÉCURITAIRES, POLITIQUES ET JUDICIAIRES DU GUIDIMAGHA.

    Nous sommes en fin d'année 2018, la région du Guidimagha en Mauritanie connaît des turbulences critiques en matière de droits humains. En effet la communauté soninké ayant un vécu traditionnellement esclavagiste et féodale est en ébullition perpétuelle à cause d'un ordre coutumier foncièrement ségrégationniste et discriminatoire qui défie les lois de la république islamique de Mauritanie. Aujourd'hui des paisibles citoyens conscients de leurs droits légitimes subissent un acharnement inadmissible de la part de certains extrémistes féodalo-esclavagistes dans plusieurs localités soninkés de la région. Ces nostalgiques d'un régime moyenâgeux s'estiment être des citoyens bénéficiant de Sur-droits au détriment d'une composante d'ascendance sociale considérée comme servile statutairement parlant.

     

    En mission obsessionnelle, ces groupes féodalo-esclavagistes semblent bénéficier d'une certaine connivence tacite auprès d'autres cercles écrans bien introduits dans les services étatiques. C'est ainsi depuis plusieurs mois, certains éléments extrémistes féodaux et leurs suppôts financiers de la Diaspora sillonnent les milieux soninkés en provoquant les membres du mouvement d'éveil citoyen GANBANAAXU FEDDE*. Depuis plus d'une année, plusieurs cas litigieux liés aux séquelles d’un esclavagisme statutaire dans la communauté, sont signalés dans différentes localités. Nous pouvons noter, Bouanze, Dafor, Mbeydia, Artoumo, Tachott, Diogountoro et Coumba Daw entre autres.

     

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    Mauritanie : C’était un procès politique contre l’abolitionniste député Biram Dah Abeid

    Ce lundi 31 janvier 2018, le député Biram Dah Abeid et son codétenu sont convoqués devant le juge du tribunal d’Arafat, une banlieue de la capitale à Nouakchott. A l’ouverture de la séance, le député Biram  refuse de répondre aux questions tant qu’on ne lui remet pas son écharpe d’élu par le peuple à l’assemblée nationale. Après avoir eu l’écharpe, il demande au juge, vous me reconnaissez comme étant un député ? Ce dernier lui répond par l’affirmatif. Alors,  Biram Dah Abeid lui tourne le dos et demande à assistance de quitter la salle d'audience. Il dira qu'il ne fera jamais face aux juges tant que son immunité n'est pas levée. Il exige que la loi soit appliquée et respectée dans la règle de l’art dans tous les domaines.

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    Les changements qui ont détruit la Mauritanie sous le règne du Général Aziz sont têtus...

     

    En Mauritanie l'homme qui voulait tout changer avait commencé par un mot  de  rectification mais il a fini par la mystification, aujourd'hui, on assiste tous, impuissamment à la destruction et à la déconstruction de notre pays en deux camps, conscients ou inconscients comme si rien de grave ne se passer ou si l’on vivait sur une planète sure. L'homme qui veut tout changer a-t-il réellement fait  un bilan de ces improvisations et changements lapidaires ? À mon avis c'est la catastrophe et suivez mon regard………..Il a changé notre drapeau malgré notre attachement à ce symbole historique et si attachant pour avoir contribué à aimer l'école et ses défilés annuels d’écoliers de toutes les couches nationales confondues ou il faisait bon vivre. Il a changé notre monnaie nationale pour régler ses comptes personnels avec un homme d’affaire Mohamed Ould  Bouamatou

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    Le 09 Janvier 2019 restera une journée historique pour les tenants du pouvoir marche contre le racisme

    Le 09 Janvier 2019 restera une journée historique pour les tenants du pouvoir marche contre le racisme, L’extrémisme et le discours haineux. Cette marche boycottée par l’opposition mais aussi des centaines de milliers de personnes ont répondu à l’appel du président Aziz.

     

    Prenant la parole il n’était tendre avec ses détracteurs selon lui va tout faire appliquer cette loi. Interroger le député Biram Dah Abeid, comme de la poudre aux yeux selon ses termes #un voleur qui crie au voleur" « esclavagiste crie au esclavage   «raciste crie au racisme »

     

    L ‘administration était au repos car c'était une journée chômée et payée et tous les cadre ont reçu L’ordre de se présenter à la marche même le secteur privé à rejoint les rangs faute de quoi les conséquences seront lourdes.

    Dans un pays où le dialogue est rompu, le passif humanitaire en suspens, l’esclavage perdure 

     

    Le racisme d’état visible dans tous les secteurs. 

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    Mali-Alerte : Cette Honte de la république du Mali, mettons y fin.

    Chers collègues du G5 Sahel, nous avons cette alerte de nos partenaires Maliens, du groupe  des abolitionnistes Soninké Ganbanaaxu Feddé , mot en soninké (maraka) qui se traduit par  « nous sommes pareils et égaux »,  l’organisation d’une journée ou cérémonie d’apologie des pratiques esclavagistes ancestrales dans les villages  Nioro, Kayes, Kingui bref dans l’ensemble des villages habités majoritairement par la communauté Soninké en se début de l’an 2019. Chose très consternante vraiment.

     

    Des habits cousus sont confectionnés pour être portés et vendus commercialement comme une marque destinée à la mode dans les villages soninké, le tissu est frappé d’un logo très lisible, à l’intérieur du logo, on voit l’ image d’un esclave qui tisse et il est écrit: « Cultive mon esclave Hamady Yalla Kolly » , puis, ils se sont  donnés rendez-vous dans la localité Diarrah le 26-27 Janvier 2019 .

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    Biram Dah Abeid a eu le doctorat honoris causa dans l’université de Ku leuven.

    Biram Dah Abeid a eu le doctorat honoris causa dans l’université de Ku leuven. Les étudiants de cette Université ont distingué le président Biram parmi tant d’autres en saluant  son courage, son combat, sa détermination a mené dans son pays la Mauritanie, le combat « l’esclavages et l’injustice. Biram Dah Abeid couronné devant la communauté de l’université Ku leuven pour son engagement et sa lutte contre l’esclavages et son dévouement constant pour la lutte des droits de l’homme reconnue et saluer à l’internationale.

     

    Aujourd’hui son combat contre l’esclavages et l’injustice est un exemple pour la jeunesse Mauritanienne, car, pour le recteur de cette l’université le président Biram Dah Abeid défend une cause juste et noble à ce titre il lui a octroyé ce diplôme honorifique sur proposition de conseils des étudiants de Ku leuven. Le président Biram Dah Abeid prenant la parole  renouvelle son combat et son engagement pour la lutte contre l’esclavage en Mauritanie et condamne toute forme de l’esclavages et l’injustice et précise que le gouvernement Mauritaniens est impliqué, il est responsable et complice de cette pratique d’esclavage en Mauritanie et beaucoup d’autres formes d’injustices.

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    Mauritanie : Un sondage en ligne Ould El Ghazouani/ Biram Dah Abeid

     

    La future élection présidentielle promet une grande surprise dans les intentions de vote.  La candidature du militant abolitionniste, M. Biram Dah Abeid arrive largement en tête devant celle du candidat non officiellement déclaré de l’homme du parti au pouvoir, le général de division Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ould El Ghazouani, actuel ministre de la défense.

     

    Si la prochaine élection présidentielle se passe dans des conditions  transparentes, les pronostics ne laissent aucune chance au candidat officieux soutenu par Mohamed Ould Abdel Aziz et le parti au pouvoir, l’électorat semble vouloir tourner la page des régimes militaires en Mauritanie. Ces régimes militaires se contentent d’assurer le rôle d’agent de   sécurité dans le sahel en faveur des gouvernements occidentaux en opprimant les populations au nom d’une lutte contre « le terrorisme ».

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    Table ronde autour de l’abolitionnisme Africain à l’EHESS

    La table ronde 'l'abolitionnisme africain au XXIe siècle' a eu lieu hier à l'EHESS à Paris. L'auditorium était complètement rempli, plus de 200 personnes, principalement des représentants de la diaspora africaine à Paris (surtout Mauritanienne, Malienne et Nigérienne) ont rempli le plus grand amphithéâtre de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS). Ils ne venaient pas seulement de Paris, mais des banlieues et d’autres villes françaises et même de l’étranger. 

     

    Biram et Ali ont fait d'importantes présentations dans ce lieu d'importance symbolique, Paris, capitale de l'ancienne puissance coloniale, dont le gouvernement avait été responsable de la première abolition légale de l'esclavage dans leur pays. Cependant, les lois anti-esclavage coloniales et après les indépendances et l'adhésion aux conventions internationales n'ont pas été pleinement appliquées. Dans de nombreuses régions africaines, les privilèges des esclavagistes étaient restés inchangés, soutenus avant par le colonisateur et après par des gouvernements dont les représentants sont le plus souvent issus de ces mêmes classes. Ceux qui avaient été réduits en esclavage ont continué d'être marginalisés, exclus et exposés au risque de réasservissement. 

     

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    Réaction chaude de Biram Dah Abeid à l'intronisation de Ghazouani par Ould Abdel Aziz hier à Nouakchott.

    Voter pour Ghazouani, c'est protégé l'affairisme, le clientélisme, le tribalisme, le népotisme et la parentèle, le refus de l'audit du pays.... Les écoles "militaires d'excellences" réservées exclusives, mono-ethniques et monocolores. C'est voté l'impunité du système clanique de rapine, de contrefaçon, du pillage et du bradage des richesses du pays.  C'est voté le blanchiment de la confiscation et privatisation familiale des ressources de la Mauritanie.

     

     Voter Ghazouani, c'est faire table rase des crimes économiques, crimes d'esclavage et les crimes contre l'humanité. C’est voté pour la reproduction de ses crimes, leur poursuite impunie, c'est voté pour dix années supplémentaires d’une gouvernance de Mohamed Ould Abdelaziz et sa haine viscérale contre ses opposants, ses bienfaiteurs.

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    Mauritanie : Elles sont braves ces femmes au sein d’IRA-Mauritanie.

    8 mars est la fête de la femme, nous rendons un vibrant hommage  aux braves femmes de l’ONG IRA-Mauritanie, parce qu’elles le méritent amplement. Ce n’est pas facile d’être une femme combattante, active sur le terrain, surtout, en face d’un régime qui n’a aucun respect moral ni physique  envers  la femme. Il faut être courageux, engagé surtout  pour supporter ce que supporte ces femmes au sein IRA-Mauritanie.  

     

    Ces femmes ont subi des violences gratuites, martyrisées sur le terrain publiquement, pourchassées dans les rues avec des gourdins de la police politique, humiliées, persécutées depuis plus  de 10 ans par le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz et ses hommes de main. Parce qu’elles refusent d’être des objets à la solde d’un système qui les chosifie. Bien évidement, elles exigent la fin de l’esclavage sous toutes ses formes. Quatre vingt dix pour cent des victimes de l’esclavage sont des femmes et  les enfants.

     

    En 2012, le leader abolitionniste Biram Dah Abeid et ses compagnons ont risqué leurs vies en incinérant symboliquement le code négrier méconnu par la communauté internationale qui rendait la pratique de  l’esclavage dans sa forme la plus odieuse licite.  En se parcourant les extraits de ces livres qui ont été symboliquement brûlés (Moukhtassar Khalil),  qu’on  trouve dans toutes les bibliothèques traditionnelles du pays et que les mauritaniens récitent par cœur. Quelques exemples de cet exégèse confondu, à tort, par certains dans  la religion, malgré qu’il entretient une propédeutique éloignée de la vraie foi. 

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    Diogountouro-Guidimakha (Mauritanie) : Le chef coutumier et ses administrés devant le tribunal de grande instance de Bobigny (France)

     

    Le procès s’inscrit nécessairement dans une durée non maitrisée par les parties. Il prive les parties toute maitrise sur la solution. Il est un engrenage dont les parties ne décident pas la progression. La justice étatique décide radicalement qui a raison et tort, distingue le gagnant du perdant. Le coût final du procès dépend en général des complications qui ne sont pas envisageables lorsqu’il est introduit, d’où l’intérêt de faire appel aux modes amiables de règlement des conflits. N’a-t-on pas coutume de dire : « Un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès. La plus mauvaise transaction est meilleure que le meilleur procès ». La justice amiable constitue une thérapie qui a pour but de briser le cercle infernal de la violence et de la contre violence afin de rétablir l’harmonie et la paix sociale. En effet, si jadis la fierté d’un Soninké, c’était de se glorifier de ne jamais mis pied au commissariat, aujourd’hui le voilà grimper la marche du palais de justice français. C’est peut-être la fin du royaume Soninké du 21eme siècle ou du moins le souverain mésopotamien du VIIème siècle.

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    Mauritanie : Colonel Sidi Ould Bilal limogé de l’armée pour avoir dénoncé le racisme.

    Le colonel Sidi Ould Bilal a été demis de toute fonction et astreint à se présenter chaque Jour à l'État major des forces armées pour signature. Le motif reproché à cet officier de haut rang avec une plume d’or, est, qu'il a publié un livre intitulé : « la Mauritanie, la racine » dans le quel, il  remet en surface les discriminations dans les quelles vivent les Haratine. Il  nous a édifiés sur les origines de l’ensemble des composantes nationales y compris les différentes tribus maures méconnues. Cela n’a pas plu la hiérarchie militaire qui lui  vaut la révocation purement et simplement au sein de l’armée. Apparemment, la grande marche du président Mohamed Ould Abdel Aziz contre les discriminations, le racisme, le discours haineux en janvier 2019, la hiérarchie militaire n’est pas concernée par l’application de loi au point de limoger un haut gradé en ayant dénoncé le racisme et l’exclusion. L’acte est tellement inqualifiable que nous avons décidé de publier les extraits du livre en question.

     

    VII LE DEBAY

     

    P-75 à 79 : Le debay (ou edebay) est un village harratine, c’est le singulier de adouaba ; cette appellation est une déformation linguistique du mot débéh, qui se traduit en dialecte soninké, par village. Le debay harratine se veut une réplique du débéh soninké avec ses édifices et ses configurations architecturales. Les cases qui font offices de logements sont disposées suivant la même anarchie des tentes d’un campement de nomade. En réalité, les adouaba n’ont de village que leur appellation, se sont de véritables hameaux, ou régne la pauvreté, les maladies et la misére ; des taudis dans lesquels, est confinée la population harratine.

     

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    Peut-on parler de la précampagne électorale de Ould GhaZouani et sa” bande “ à deux mois des élections présidentielles ?

    Peut-on parler de la précampagne électorale de Ould GhaZouani et sa” bande “ à deux mois des élections présidentielles ? Aucune candidature n’a encore été validée par la dite commission électorale indépendante “ fruit d’une mascarade politique qui ne dit pas son nom. La Mauritanie est t- Elle entrain de nous léguer une leçon de démocratie version Rim (rien n’est impossible en Mauritanie) ; le régime militaire dictatorial de Mouhamed Ould Abdel Aziz ambitionne toujours de régner sans partage dans sa tradition Gabégiste.

    L’éventuelle élection probable en l’absence d’un sursaut populaire permettra à Ghazouani, l’autre Aristote de la délinquance économique de régner en toute impunité. En juin prochain la Mauritanie sera t’elle reparti pour encore 10 ans d’esclavage, de discriminations raciale, d’absence de règlement du passif humanitaire, d’une justice inégalitaire, guidée par la main invisible du ”Tyran ”.

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    Mauritanie : Monsieur le président de la « Commission électorale nationale indépendante » (CENI), Mohamed Vall Ould Bellal

    Monsieur le président de la « Commission électorale nationale indépendante » (CENI), M. Mohamed Vall Ould Bellal, nous vous adressons nos vives inquiétudes par rapport au démarrage des inscriptions sur la liste électorale, qui a débuté seulement le 24 avril 2019 et prendra fin le 14 Mai prochain selon une note de service : « Par délibération n° 029 du 06 avril 2019, décidé l’organisation de ce recensement pour une période d’un mois allant du lundi 15 Avril 2019  au Mardi 14 Mai 2019, ainsi qu’il suit :

    -la formation du personnel et la préparation matérielle du 15 au 23 avril 2019,

    -le déroulement effectif des opérations de recensement des électeurs du 24 avril à 8 heures  au 14 mai 2019 à minuit. »

     

    Le personnel chargé d’inscrire les populations n’a pas été envoyé à temps à l’intérieur et à l’extérieur du pays, il y a encore beaucoup de localités à l’intérieur qui n’ont toujours pas vue l’ouverture d’un bureau d’inscription. En France, les inscriptions ont commencé début mai 2019 avec beaucoup de retard, pire, dans toute l’Europe, les mauritaniens ne peuvent voter et s’inscrire qu’à l’ambassade de la Mauritanie à Paris. Une honte pour la République Islamique de Mauritanie. Voila qui nous fait douter de la capacité même de l’organisation d’une élection transparente par cette CENI suite aux énormes manquements organisationnels au démarrage des inscriptions sur la liste électorale.

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    Mauritanie-Guidimakha: Lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle

    Très chers Candidats

    Nous avons cette amertume de  vous annoncer qu’au  Guidimakha, la terreur féodale sur  fond de continuité des coutumes esclavagistes  avec la complicité de l’administration locale fait des ravages.  Ce 23 Mai 2019, le village de Kininkoumou, non loin de la capitale régionale Selibaby, le gouverneur,  préfet,  procureur de la république et un nommé DIALLO représentant du ministère de l'orientation islamique ont provoqué intentionnellement avec préméditation un conflit entre les villageois sur fond d’un esclavage coutumier. La féodalité refuse aux personnes « castées » de diriger leurs propres mosquées et prières dans les villages.

     

    Les villageois ce sont cotisés pour construire une nouvelle mosquée pour leur village, les féodaux et leurs soi-disant marabouts coutumiers refusent la place d'adjoint à l'imamat principal aux individus qu'ils considèrent comme d'ascendances serviles. L'affaire est dans le bureau du procureur de la république, elle traine depuis plusieurs mois, il refuse de trancher selon la loi et voilà qui  a fini par provoquer une bataille rangée causant plusieurs blessés graves.

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    ÉVÉNEMENTIEL : Rendez-vous au méga concert COMPILATION GANBANAAXU 2019

    Le 8 juin 2019 est annoncé un méga concert à Nouakchott organisé par la Marque GANBANAAXU FEDDE. Cet événement musical axé sur des références de l'unité et de la fraternité, est parrainé à la fois par l'artiste mauritanienne Maalouma Mint Mokhtar Ould MEIDAH et le footballeur international mauritanien Ismail DIAKITÉ. Sous la supervision organisationnelle du rappeur Hamady Coulibaly alias Yimbi kumma, plusieurs grosses pointures du Rap mauritanien sont attendues lors cette concert inédit qui fera date. Ainsi la COMPILATION GANBANAAXU 2019 portée par la Marque GANBANAAXU FEDDE, invite le grand public mélomane mauritanien à ce rendez-vous convivial à ne pas rater sous aucun prétexte. Les artistes au programme : Soyna Ganda, bamtare suukabe pelital, Bab zo, authentique, tonia fia, yimbi Kumma, lass rendo, Elphenoteli, tewal askanbi, rime soninké, Tobe, big sesarts, bably, force mine, Skyp.

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    Gros incidents autour de l'affaire de la grande mosquée du village

    ALERTE  - INFO - KINIKOUMOU - GUIDIMAGHA MAURITANIE

    Gros incidents autour de l'affaire de la grande mosquée du village

     

    Dans la journée d'hier 23 Mai 2019, les autorités régionales (Gouverneurs et préfet) sous l'instigation partiale de la cellule régionale chargée des affaires religieuses, ont tenté avec force de trancher le litige autour de la grande mosquée du village.

     

    Depuis quelques mois, la nouvelle grande mosquée de cette localité située à quelques kms de Selibaby, fait l'objet d'une affaire de gestion de l'imamat entre la composante sociale d'ascendance dite ESCLAVE statutaire chez les soninkés et l'ordre féodalo-esclavagiste (chefferie coutumière et religieuse). Ce lieu de culte qui a été financé et construit par l'ensemble de ressortissants villageois, risque d'être la source d'un divorce irréconciliable entre les 2 camps du village. D'après les dernières nouvelles du terrain, les incidents d'hier ont été provoqués par l'organe régional chargé des affaires religieuses dirigé par un certain Diallo.

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    AU GUIDIMAGHA EN MILIEUX SONINKÉS, À QUAND UN VÉRITABLE ÉVEIL POLITIQUE CITOYEN PRODUCTIF ?

     

    Dans l'une de mes contributions passées, j'avais avancé que l'élément “Politique” n'est pas étranger au tissu organisationnel d'un certain monde soninké. Tout en distinguant 2 univers, l'un s'articule autour d'une gestion féodale et coutumière très rigide en interne et l'autre est fait d'une passerelle clientéliste contrôlée par un monnayage communautariste dans l'arène politique nationale. Ainsi depuis toujours ce schéma est tenu efficacement par “une élite” très au fait des rouages de la “CHOSE publique” dans le pays.

     

    Cette élite appelée improprement “nos cadres”, est régulièrement indexée et même vilipendée, parce qu'elle ne ferait pas grand chose pour le peuple du Guidimagha, comprendre ici le peuple soninké du Guidimagha à en déduire du discours tenu par ceux qui dénoncent. En cette année 2019 où une présidentielle cruciale s'annonce en juin , la légendaire structure clientéliste convaincue toujours qu'en Mauritanie, la règle tacite est; Une Communauté = Un Vote, semble subir une certaine pression partisane inédite venue de sa base populaire. En effet, aujourd'hui dans le giron soninké Guidimaghanké affilié historique aux différents régimes en Mauritanie, la communautarisation politicienne auprès du candidat désigné par l’Etat profond (composé par l'élite militaire, des hommes d'affaires et des relais communautaro-religieux), trébuche.

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    POURQUOI LES SÉQUELLES DE L’ESCLAVAGE EN MILIEUX SONINKO AU LIEU DE L’ESCLAVAGE TOUT COURT?

    Depuis la création du mouvement « GANBANAAXUN FEDDÉ » natif, initialement, de Mauritanie, mais devenu transnational voire transcontinental de part l’aura qu’il a eu à travers le monde, mouvement qui a emboîté le pas à ses aînés « Abolitionnistes  de l’Esclavage et ses Séquelles », notamment les mouvements « hratines »,  Les Soninko (pluriel de Soninké)  dans leur grande majorité ont horreur et ne veulent pas entendre parler du phénomène de l’esclavage dans leurs localités. La question a été érigée en une sorte de tabou autour duquel s’est formé un consensus latent. Dans la société soninké, les classes dominantes et certaines couches qui leur sont inféodées se sont mis d’accord pour clamer sur tous les toits qu’en milieu Soninké l’esclavage qui avait par le passé existé, comme d’ailleurs chez les autres communautés, a complètement disparu et que le phénomène a totalement été éradiqué en pratique et qu’il n’en demeure que des « restes » à travers quelques symboles marginaux. Mais ces « restes » constituées de codes de valorisations ou de « dévalorisations », c’est selon et autres symboles pudiquement désignées de séquelles,  sont encore pires que la pratique réelle de l’esclavage par endroits à travers les zones infectées par le phénomène car elles expriment une certaine nostalgie d’un passé peu glorieux au sein de ces zones hautement stratifiées, ségrégationnistes et discriminatoires.

     

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    Déclaration : A l’Attention des candidats à l’élection présidentielle de juin 2019 en Mauritanie.

    Notre pays, la Mauritanie s'achemine vers un rendez-vous électoral d'une importance capitale pour notre avenir commun.

    Conscients de cet état de fait, nous, Mouvement Ganbaanaxu regroupé au sein du Collectif des Associations de Lutte Contre l’Esclavage en Milieu Soninké, prenons cette occasion cruciale afin de présenter solennellement notre engagement pacifique pour la restauration de toute la   DIGNITÉ HUMAINE, conformément aux préceptes de notre sainte religion l’Islam,  aujourd'hui ouvertement  bafouée  par des tenants d’un régime féodalo-esclavagiste érigé en mode de vie qui sévit dans nos différentes communautés, notamment chez les Soninko. Nous le disons sans ambages aujourd'hui en ce 21ème siècle, l'esclavagisme social par ascendance fait partie du tissu sociétal soninké. Par la stratification sociale basée sur les castes, la composante sociale dite ESCLAVE statutaire est la plus lésée de la communauté. Face aux ségrégations tenaces et aux discriminations humiliantes, les personnes dites d'ascendance ESCLAVE  et leurs sympathisants JUSTES parmi les autres communautés engagées  pour des réformes sociétales nécessaires, sont déterminées et motivées pour l'émergence d'une véritable conscience républicaine et humaniste.

     

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    MAURITANIE : PROGRAMME GOUVERNEMENTAL DU CANDIDAT BIRAM DAH ABEID

    SOMMAIRE

    PRÉAMBULE.. 3

    ÉTAT DE DROITS ET INSTITUTIONS. 4

    1. Droits fondamentaux garantis. 4
    2. Indépendance de la Justice. 4

    III.  Accès à la justice. 4

    1. Reforme procédurales. 5
    2. Dossier des exécutions extrajudiciaires contre les populations noires (1989 – 1991) 5
    3. Traite des êtres humains et esclavage. 5

    VII.                                                                                                     Exécution des peines. 5

    1. Relations entre l’État et l’Armée. 5
    2. Médias. 5
    3. Indépendance et pluralité́ des médias. 5
    4. Promotion de la diversité́ et de la qualité́ des médias. 6

    III.  Administration transparente et ouverte aux médias. 6

    1. Société civile. 6

    FONCTION PUBLIQUE.. 6

    1. Continuité de l’action de l’État et séparation de l’administration publique et des partis politiques. 7
    2. Formation des fonctionnaires et de hauts fonctionnaires de l’État – Institut national de l’administration publique. 7

    PROTECTION ET PROMOTION DES DROITS DE L’HOMME.. 7

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    Mauritanie : Diallo Mamadou Bathia président du Conseil Constitutionnel justifie la fraude de l’élection présidentielle

    Mauritanie : Diallo Mamadou Bathia président du Conseil Constitutionnel justifie la fraude de l’élection présidentielle en sachant que sa décision restera sans recours possible. Voila une dictature juridique qui ne dit pas son nom?  Bourrage de 455 bureaux de vote en faveur du seul candidat, Mohamed Cheikh Ould El-Ghazouani.

    Lors de la conférence de presse, le responsable des opérations électorales au sein de la campagne du candidat Biram Dah Abeid a passé en revue des exemples des "violations" qu'ils ont relevées. "Nous avons reçu certains PV avec un taux de participation à 100%, ce qui a attiré notre attention. Nous nous sommes dits qu'au lieu de vérifier nos PV, il serait plus pertinent de vérifier la base de données publiée par la Commission électorale et de l'étudier en profondeur".

     

    « Le responsable a ajouté que la recherche a révélé que 11 bureaux présentent un taux de participation supérieur à 100%. Or, remarque-t-il, "dans ces bureaux, Ould Ghazouani a recueilli 93% des suffrages", ajoutant que l'approfondissement de la recherche a conduit à la découverte de 455 bureaux de vote où le taux de participation dépasse 90%, affirmant que "ces bureaux ne se situent pas dans les capitales régionales, mais sont dispersés à travers la Mauritanie et dans des zones isolées et difficiles."

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    Mauritanie : Témoignage des ONG de la société civile à Genève

    La Mauritanie a présenté son deuxième rapport sur le pacte international relatif aux droits civils et politiques devant le Comité des droits de l’homme le 04 et 05 juillet 2019. Les experts des Nations Unies ont soulevé beaucoup de questions qui sont restées sans réponse malheureusement par la délégation Mauritanienne. Les questions liées surtout au passif humanitaire et l’esclavage n’ont pas trouvé de réponses.

     

    -Les experts ont  mis l’accent sur l’absence des données statistiques fiables sur les victimes de l’esclavage, une situation  qui dessert plutôt la Mauritanie selon leur remarque très claire.  Il a été question pourquoi IRA Mauritanie dirigé par Biram Dah Abeid n’est pas reconnue ? La réponse du ministère de l’intérieur a  suscité la réaction  des experts et  toute la salle en disant qu’IRA-Mauritanie est une organisation à caractère ethnique, la loi l’interdit  une telle structure dans le pays. Les experts reviennent à la charge, une organisation qui défend les droits des minorités, n’est pas contraire au pacte signé par la Mauritanie. Les minorités ont droit de s’organiser pour se défendre.

     

    -Le cas du jeune Lamine Manghane a été soulevé, les parents attendent toujours que  justice leurs soit rendue. La réponse du ministère de la justice était tout simple invraisemblable, à savoir que le procureur de la république a classé l’affaire sans suite comme s’il s’agissait d’une banale affaire d’un vol à l’étalage. Les experts ont rappelé à la délégation Mauritanienne qu’un procureur ne peut classer une affaire criminelle sans rendre justice. Mieux, toute la Mauritanie sait que le jeune Manghane a été tué par un gendarme à bout portant à Maghama lors d’une manifestation contre l’enrôlement biométrique discriminatoire.

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    Opposition Mauritanienne : Je ne manifeste pas, je ne dialogue pas, que faire ?

    Comment s’opposer à un holdup électoral en ayant peur de manifester pour ne pas ramasser des coups de matraques, grenade lacrymogène voire des balles perdues dans la rue? Comment se faire entendre par un état pour libérer les militants de l’opposition arrêtés arbitrairement, lever l’état de siège où transmettre ses doléances à l’autorité publique sans un contact, échange, rencontre ou dialogue avec cette même autorité ? Quel genre de combat va mener les opposants au pouvoir en Mauritanie maintenant ?

     

    Quelle arme dispose aujourd’hui l’opposition face à un régime qu’elle accuse d’un Holdup électoral ? Certains opposants ont fermé leurs portes, bientôt suivront leurs fenêtres pour s’isoler définitivement. Certainement, retour à la vieille méthode, ces fameuses négociations clandestines en cachette avec le pouvoir sur le dos des électeurs. Voila la grande traîtrise qui se dessine petit à petit tout doucement. Faire du bruit pour ne rien dire, qui ne sortira pas les mauritaniens dans la crise postélectorale. Il faudra sortir de l’opposition dans mon salon, dans les médias ou réseaux sociaux.

     

    Si vous n’installez pas un bras de fer par la rue ou par le dialogue, croyez-vous se faire entendre avec ces coups de gueules médiatiques, versant des larmes qui font rire le pouvoir? On ne combat pas un pouvoir avec des sentiments, bien au contraire, il faudra créer une situation qui débouche vers un bras de fer politique en permanence sur le terrain avec son adversaire. Certains petits malins pensent que c’est aux medias de mener la bataille à leur place.

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    Guidimagha/Mauritanie - La complicité des autorités régionales avec le régime féodalo-esclavagiste soninké : Encore un emprisonnement injuste et abusif à Sélibaby]

    Communiqué d'alerte

     

    Guidimagha/Mauritanie - La complicité des autorités régionales avec le régime féodalo-esclavagiste soninké : Encore un emprisonnement injuste et abusif à Sélibaby]

     

    Nous apprenons ce soir, la mise en détention de Monsieur Boundaouda Ali Sidibé connu aussi Samba Ali Sidibé à la prison de Selibaby dans la région Sud Mauritanien. Depuis 3 mois, ce militant anti - régime discriminatoire et ségrégationniste de la féodalité soninké fait face un acharnement administratif et judiciaire dans son village Agoinit dans la commune d'Ajar. Un clan féodal appelé gangari instrumentalise certains assignés  comme Esclaves statutaires pour sévir et contrer les citoyens qui refusent le statut d'Esclaves dans la communauté. Monsieur  Sidibé âgé d'une soixantaine d'années fait partie de l'engagement citoyen et humaniste Ganbanaaxu Fedde pour l'égalité en DROIT et en Dignité.

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    Vidéo: « L’État mauritanien s’oppose à la libération des esclaves »

    Interview du Docteur Mohamed Yahya Ould Ciré  président de l’Association des Haratine de Mauritanie en Europe (A.H.M.E) avec le journal Le Point Afrique: « L’État mauritanien s’oppose à la libération des esclaves »

     

    « La Mauritanie compte un nombre d’esclaves très important. Quasiment la moitié de la Mauritanie est réduite soit directement, soit indirectement à l’esclavage, c’est une situation grave. »

     

    Ci-dessous, les  observations finales du Comité des droits de l’homme des Nations Unies concernant l’esclavage en Mauritanie  datant le 25 juillet 2019 à propos de l’esclavage.

    Le Comité reste préoccupé par :

     

    1. a) La persistance de situations d’esclavage et de préjugés solidement ancrés dans certaines traditions à ce sujet ;

     

    1. b) L’absence de données permettant de mesurer l’étendue de cette pratique;

     

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    Mauritanie: À l'attention du nouveau gouvernement Mauritanien

    L'impunité  est la racine de tous les conflits et troubles dans le monde. Le nouveau gouvernement est en place, prêt à travailler, j'attire l'attention du premier ministre et les ministres ci-dessous qui sont concernés  sur la situation dramatique de la région du  Guidimakha, qui a été causée par leurs prédécesseurs. Il est plus qu’urgent d'agir pour rétablir la justice bafouée dans cette localité. 

     

     Messieurs les ministres, 

     

    ISMAÏL OULD BEDDA OULD CHEIKH SIDIYA, premier ministre, 

    Dr. Haïmouda Ould Ramdane, ministre de la justice, 

    -Dr. Mohamed Salem Ould Merzoug, ministre de l’intérieur et de la décentralisation,

    Dy Ould Zein, ministre du développement rural,

    Dah Ould Sidi Ould Amar Taleb, ministre des affaires islamiques et de l’enseignement originel,

    Monsieur Hacenna Ould Boukhreïss,  commissaire aux droits de l’Homme, à l’action humanitaire et des relations avec la société civile,

     

    Le Guidimakha vit une situation chaotique, désastreuse, situation liée aux coutumes esclavagistes de  l’antiquité. Des citoyens sont dépossédés de leurs terres pendant la saison hivernale sous le  fallacieux prétexte qu'ils rejettent l'esclavage des chefs coutumiers dans les  villages alors que c'est leur seul gagne pain pour survivre.

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    MAURITANIE, ARAFAT PREMICES DE BLANCHIMENT D’UN ENIEME CRIME D’ESCLAVAGE

    De l’obstruction à la dissimulation

    L’initiative de résurgence abolitionniste en Mauritanie IRA – Mauritanie vient d’achever un travail d’investigation qui se conclut, le 1er septembre 2019, à Arafat, commune populaire de Nouakchott la capitale, par la dénonciation d’un crime d’esclavage et de trafic humain sur mineure. La victime, Ghaya mint Mohamed Salem, est âgée de 14 ans et native de Bassiknou, à l’extrême sud-est du pays.  Elle était maintenue en état de servitude héritée, chez sa maitresse Lalla mint Ahmed Jidou Ould Cheikh, de la tribu des Oulad Daoud. Dès le lendemain 2 septembre, illustration d’une célérité inhabituelle, les autorités se saisissent de l’affaire.  Alors, la machine rodée du faux se met en branle, suivant une articulation bien familière aux militants et activistes de l’égalité.

    1. Une réaction prévisible

    A l’annonce du scandale, les vieux réflexes de déni puis d’occultation se mettent à l’œuvre, sous le ressort séculaire de la solidarité au sein de la tribu, le fameux esprit de corps qui soude les contrevenants devant l’adversité du droit. La pression unanime vise, comme d’usage constant, à arracher la rétractation de l’enfant, grâce à l’insistance de ses parents esclaves.  D’expérience, peu de personnes résistent au déploiement d’une dissuasion où se conjuguent chantage religieux à l’enfer, complicité des agents de l’Etat et promesses de cadeaux, au bénéfice de témoins souvent voués à la misère. De nombreuses situations du genre se diluent ainsi, à mi-parcours, entre le procès-verbal de police et l’audition chez le juge. Il arrive même que des auxiliaires de justice se chargent de dissuader le plaignant, dès le début de la comparution. En l’occurrence, il n’ya aucune exception.

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    Mauritanie: Note d’information sur la situation chaotique de la justice au Guidimakha.

    Nous avons eu connaissance d’une note adressée aux hautes autorités Mauritaniennes, note rédigée par Dicko Hanoune depuis la France. Un natif pur produit du Guidimakha,  Secrétaire General de l’Association des Haratine de Mauritanie en Europe. Elle dénonce les abus judiciaires qu’exerce le président du tribunal régional de Selibabi sur les populations noires. Personne n’ignore dans la région les abus judiciaires indexés, le cas de Boundaouda Ali Sidibé qui a été cité dans sa note, nous avons eu la preuve d’un abus judiciaire incontestable. Cet homme a été  accusé gratuitement, jeté en prison alors qu’il n’a rien fait.

     

    Il était venu se plaindre des pratiques esclavagistes coutumières dans son village  et il s’est retrouvé en prison du jour au lendemain pour le faire taire. Mieux, lorsqu’il a été acquitté par la Cour d’Appel de Kiffa, le lendemain, ces adversaires partent voir le président du tribunal de Selibabi pour déposer une nouvelle plainte sur la même affaire. Comment une accusation déjà jugée peut recevoir plusieurs plaintes ? Pour rappel, la première plainte de ces adversaires avait été classée sans suite dès le début par le procureur, cela n’a pas empêché le président du tribunal à le jeter en prison. Beaucoup de villages sont victimes de ces pratiques du tribunal de Selibabi, à  l’exemple de: Diaguily, Diogountro,Artoumo, Dafort, Bouanze, Tachott, Coumbandao etc… la liste est longue. Jamais la vérité ne sort de ce tribunal, c'est la loi du plus offrant. 

     

    Bonne réception.

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    Mauritanie : Brahim Bilal Ramdane président de la Fondation Sahel est devenu paranoïaque.

    Qui peut  comprendre le comportement de Brahim Bilal Ramdane, Président de la fondation SAHEL depuis son dernier séjour aux Etat Unis ? Son problème vient du double jeu qu’il joue, narguant les victimes de l’esclavage héréditaire, ce n’est pas surprenant  pour nous. Absolument pas, il tient un discours populiste en Arabe pour plaire, accompagner les esclavagistes et un autre discours en français ou anglais pour tromper l’opinion internationale et les partenaires de  la Mauritanie sur le respect des droits  de l’homme. Voila pourquoi,  il est obligé de balancer son fameux  « droit de réponse » sans qu’on ne sache à qui, il répond vraiment. Comment un président d’une organisation non gouvernementale, qui prétend  défendre le respect des droits de l’homme, va  plaider la levée des sanctions « économique » à la place de l’application des lois qui sont à l’origine de ces sanctions ?

     

    Brahim Bilal : « J’ai plaidé également pour la levée des sanctions ainsi que pour donner une opportunité au nouveau Président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, dans l’espoir qu’il traduise ses dires en actes. Que les sanctions à caractère économique, ne nuisent qu’à la population, aux bienfaiteurs et donateurs et ceux-ci constituent le meilleur soutien – ou du moins le voudrions-nous – de la Fondation Sahel … »

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    Mauritanie : Et, si le nouveau Ministre de la justice adopte la justice du XXIème siècle comme principe pour améliorer le quotidien des justiciables mauritaniens ?

     

    Généralement dans le département du Ministère de la justice, ceux qui réussissent ce ne sont pas les praticiens du droit encore moins les techniciens du droit mais plutôt les théoriciens du droit. Tel est le cas de Mme la  ministre de la justice française, garde des sceaux (Nicole Belloubet), professeure de droit constitutionnel. Comparaison n’est pas raison, le Ministre mauritanien de la justice est également un théoricien du droit (qui a enseigné le droit depuis plus de 20 ans sur la planète terrestre), et qui connait particulièrement le département du Ministère de la justice et ces rouages. Car avant d’être nommé ministre de la justice, il fut chargé de mission dans ce même département depuis fort longtemps. Nous pensons qu’il est en mesure de reformer le droit mauritanien dans son ensemble afin d’adopter la justice « postmoderne », pouvant contribuer à améliorer le quotidien des justiciables mauritaniens. Car, que l’on soit riche ou pauvre, la justice d’une manière générale demande une économie : Une économie humaine, une économie financière, une économie de temps, une économie relationnelle, et une économie de paix sociale.

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    Mauritanie: Communiqué du réseau G5 SAHEL Contre l'Esclavage et pour la défense des droits humains

    Né en marge du Colloque International sur le thème «Droit et esclavage en Afrique de l’Ouest » tenu à Bamako du 16 au 18 octobre 2017, au Campus Universitaire de Badalabougou-nouveau bloc de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako, le Réseau G5 Sahel anti-esclavage est un mouvement anti-esclavagiste actif dans les 5 pays du Sahel et composé des associations engagées dans la lutte contre l’esclavage dans l’espace sahélien qui abrite malheureusement les derniers bastions d’une pratique abjecte d’un autre âge.  De sa création à aujourd’hui le réseau G5 Sahel anti-esclavage a tissé des relations avec des activistes et mouvement abolitionnistes, des chercheurs et organisations progressistes à travers le monde notamment au Sénégal, en Ile Maurice, en France, en Grande Bretagne.

     Le raffermissement de ces relations a été concrétisé par l’appel lancé à Niamey, à la communauté internationale en marge du colloque international tenu du 18 au 20 Décembre 2018. A travers une déclaration dit Appel de Niamey, les associations Timidria du Niger, IRA-Mauritanie, TEMEDT du Mali, FESTICHAMS du Burkina Faso, Enfant ARED du Tchad et Gran Lekol Filozofi de l’Ile Maurice après une analyse peu  reluisante de la problématique de l’esclavage dans les pays du Sahel ont exigé plus de rigueur  de la communauté internationales en prenant des mesures contre ceux de ces pays qui sont inertes dans la lutte contre ce phénomène parmi lesquels la Mauritanie.

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    Mauritanie : Appel à une mobilisation forte en faveur des détenus de Lexeiba.

     

    Nous avons eu connaissance que l’organisation IRA-Mauritanie appelle ses militants, sympathisants et tous les mauritaniens à participer massivement au sit-in qu’elle compte organiser le 31 octobre 2019 à partir de 12h, devant le ministère de la justice pour protester contre la détention  de neuf militants de l’opposition. Ils sont détenus depuis plusieurs mois sans procès dans la prison de Kaédi. Ils ont fait la grève de faim pour dénoncer cette détention illégale. Le procureur et le juge s’acharnent contre ces ressortissants de Lexeiba. Leur seul crime, est d’être des militants de l’opposition, qui ont barré la route aux barons du parti au pouvoir U.P.R dans la région du Gorgol pendant  l’élection présidentielle.

     

    Nous avons appris que le jugement de ces « otages » de  Lexeiba,   séquestrés dans la prison de Kaédi  dans des conditions inhumaines depuis la proclamation des résultats post-électoraux du 22 juin 2019,  pourrait se tenir  le 5 novembre 2019 prochain, si bien évidement, cette date n’est pas repoussée une énième fois. Aucun d'entre eux n'a été arrêté dans une manifestation quelconque, tous, sont arrêtés sur dénonciation calomnieuse de cadres  U.P.R de Lexeiba, parce qu’ils n’ont pas digéré leur défaite  face aux candidats de l'opposition. 

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    Après le visionnage du film les Diambourou, quel impact pour notre militantisme Ganbanaaxu Fedde ?

    Au sein d’un amphithéâtre de l’EHESS, le samedi 26 octobre 2019, le mouvement antiféodal et anti-esclavagiste sous le vocable soninké GANBANAAXU FEDDE a pris part à la projection du court métrage réalisé par l’universitaire historienne Marie Rodet. Ce film sorti en 2014 avec le titre Les Diambourou : esclavage et émancipation à Kayes – Mali, est un travail historique très dense en enseignements sur les problématiques de l’esclavage intra- africain d’antan et ses séquelles contemporaines très vivaces (l’esclavage coutumier par ascendance) dans certaines communautés en Afrique de l’ouest notamment chez les soninkés.

     

    Ainsi nos militants vivant en région parisienne ont été nombreux à être au rendez-vous du 26 octobre. Depuis quelques jours à travers nos supports de sensibilisation et d’éveil contre cette tare sociétale très ancrée chez certains milieux soninkés, nous recueillons d’innombrables témoignages très positifs venant de nos membres et sympathisants sur ce film : https://vimeo.com/245704895

     

    À travers ce documentaire, notre engagement abolitionniste transnational en milieux soninkés, se trouve un appui considérable pour plus de visibilité médiatique dans certains cercles notamment universitaires. Nous saluons la disponibilité de la réalisatrice Marie Rodet de la SOAS de Londres, Mme Myriam Cottias du CIRESC et les services d’EHESS pour l’accueil. Nos remerciements à nos membres, sympathisants et à toutes les personnalités ayant répondu honorablement à notre invitation.

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    Le 1ER vice président du conseil régional du Guidimakha est un homme encombrant

    Originaire du Brakhna,Mousatpha Ould Makha  devient la cible de ses adversaires politiques. Qualifié d’homme à tout faire pour les administrateurs qui se succèdent au Guidimakha, Ould Makha   est  vu comme celui qui a sacrifié des  générations d’enfants  quant il était directeur d’école à Damgaroumou dans la commune de Hassi cheggar et à Coumba Ndaw  dans celle de Khabou.

     

    Appelé instituteur, détourneur des cantines scolaires, il est promus chef de division  de la nutrition à la direction régionale de l’éducation  Nationale.il doit cette promotion, à Sidney Sokhona, député de la circonscription de Sélibaby, son mentor.

     

    Selon ses adversaires politiques son élection au poste de 1er vice président  du conseil régional du Guidimakha, au sortir des élections législatives et municipales de 2018 est une erreur impardonnable. Incontournable et encombrant  mais plus écouté, ould Makha  se sert des populations du Guidimakha en donnant  des contrats  à des enseignants contractuels non méritant et fait  ce qui le semble bon.

     

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    Afrique de l’Ouest : Manifestation devant l’ambassade du Royaume d’Arabie Saoudite en France.

    Pour la première fois, ce 14 novembre 2019, plusieurs ONG ont manifesté devant l’ambassade d’Arabie Saoudite en France pour dénoncer les prêches d’un imam Malien qui réside officiellement dans la ville sainte de la Mecque depuis plusieurs années. L’imam s’appelle Mohamadou Coumba Touré. Selon Touré, l’esclavage est licite, légale  entre les musulmans, le seul chemin à emprunter pour se libérer des chaînes de l'esclavage, est de se racheter. Les maîtres d’esclaves Soninké ont trouvé l'intérêt dans ces prêches, une sorte de manne financière inépuisable pour racketter les victimes, à défaut, qu'elles restent leur chose indéfiniment.

     

     Ce qui a déclenché des violences et agressions aveugles sur des populations vulnérables que certains « maîtres d’esclaves »  accusent de rejeter leurs coutumes héréditaires dans l'ethnie Soninké très conservatrice. On trouve cette ethnie en Mauritanie, au Mali, au Sénégal, en Gambie, dans les deux Guinées etc….. La diaspora Ouest Africaine demande officiellement à l’Arabie Saoudite, aux pays musulmans et aux institutions religieuses musulmanes d’y mettre fin par une lettre plainte remise aux diplomates Saoudiens. La lettre a été traduite en trois langues : Français, Arabe et Anglais ci-dessous.

     

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    L'esclavage coutumier par ascendance chez les soninkés du Guidimagha mauritanien: l'affichage complice et provocateur du député Sidney Sokhona chez lui à Tachott.

    Les masques tombent davantage sur les complicités supposées ou réelles entre le régime féodalo-esclavagiste soninké et certains cadres soninkés introduits dans les rouages étatiques en Mauritanie. Généralement issus de l'ordre coutumier dominant basé sur une rigide stratification sociale ségrégationniste et discriminatoire, certains cadres censés promouvoir l'ordre républicain et égalitaire parmi TOUS LES CITOYENS sans aucune distinction d'ordre racial, clanique, social ou patronymique, baignent dans des ambiguïtés qui ne passent plus inaperçues aujourd'hui.

     

    Depuis 4 ans l'éveil d'une conscientisation citoyenne en masse parmi les couches sociales jadis esclavagisées et toujours assignées par des séquelles sournoises et humiliantes dans la communauté soninké, fait face aux milieux réactionnaires qui s'activent fermement avec la complicité suspecte et aujourd'hui explicite à travers la sortie publique du député Sidney Sokhona le 17 novembre 2019 à Tachott. En effet ce jour, lors d'une cérémonie d'intronisation d'un chef coutumier de son clan féodal botokholo, le député Sokhona s'est permis une apologie sous-entendue de l'ancien ordre féodalo-esclavagiste qui sanctifie des droits innés pour 2 branches sociales (les marabouts et la chefferie coutumière) au détriment des autres. Notamment les descendants d'esclaves qui sont relégués socialement aux rôles subalternes et de faire-valoir occasionnel.

     

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    Communiqué de presse : un cas d'apologie d'esclavage et d'injures porté devant la justice en Mauritanie.

    À partir ce 26 novembre 2019, un dénommé fousseni soumani Camara ( surnommé donald trump 2 chez les soninkés) fait l'objet d'une plainte pour l'apologie de l'esclavage et injures à caractère esclavagiste, introduite par les militants abolitionnistes et anti-esclavagistes. Ce monsieur connu pour sa virulence verbale via le réseau whatsapp en insultait depuis 3 ans les citoyens d'ethnie soninké qui refusent l'esclavagisme coutumier par ascendance. 

     

    Ainsi il est rattrapé par ses agissements répétitifs de provocateur soutenu par les milieux féodalo-esclavagistes soninkés notamment le groupuscule whatsapp d'extrémistes appelé abusivement "democratia Islamique" présidé par boubakar Camara dit Moustafa Camara originaire de Dafort dans le Guidimagha mauritanien. 

     

    Hier 27 novembre 2019, fousseni camara a été conduit au tribunal à Nouakchott, après une brève audition des 2 parties, avec les premières preuves exposées par les plaignants, le juge a ordonné sa détention en vue d'un procès à venir. À noter la forte mobilisation des militants abolitionnistes de tous les bords, notamment les membres du mouvement IRA-MAURITANIE, avec un sit-in devant le commissariat et par la suite auprès du tribunal. Nos vifs remerciements à celles et à ceux qui se sont mobilisés pour soutenir et plaider de près ou de loin sur ce cas évident de provocateur apologiste de l'esclavage coutumier. D'autres dossiers d'apologie d'esclavage sont en cours de constitution et seront exposés aux autorités judiciaires prochainement.

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    Remarques liminaires à la conférence de presse du 4 décembre 2019

    Biram Dah député, candidat à l’élection présidentielle de juin 2019

    Remarques liminaires à la conférence de presse du 4 décembre 2019

    A la suite d’une annonce, par des collègues députés, d’une commission d’enquête sur les crimes économiques de la décennie, je tiens à lever le doute relatif aux allégations de mes prétendues réserves. 

    Je soutiens toute investigation indépendante qui contribuerait à établir la vérité sur la mauvaise gouvernance et la délinquance en col blanc, de la part des agents de l’Etat et réfute toute forme d’immunité au profit des contrevenants. Cependant - et il s’agit ici - d’une condition préjudicielle, je n’accorderais mon concours ni celui de mes compagnons de lutte, à une telle initiative tant que les auteurs ne prendraient l’engagement, solennel et écrit, de voter l’abrogation de la loi « Loi numéro 93-23 du 14 juin 1993, portant amnistie » des crimes d’épuration ethnique. Je demande, aux promoteurs de la Commission d’enquête, de bien vouloir signer leur résolution à effacer, de notre corpus législatif, cet obstacle de la honte. Ainsi, à la mémoire des centaines de soldats tués de sang froid, des victimes civiles de la torture, de la déportation, de la spoliation foncière et de l’humiliation, nous rétablirions l’échelle de valeurs de l’humanité, quand elle place l’intégrité du corps et de la vie, au dessus de la matière. Un pays libre, s’il aspire au respect, se doit, à l’évidence, d’éradiquer la banalisation du racisme et son substrat, le déni par le silence. Sans la promesse, individuelle, de voter la levée de la norme scélérate de 1993, je ne participerais à aucune entreprise de moralisation, parce que la sélectivité y prévaudrait.

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    Mauritanie : C’est quoi le forum Whatsapp « Démocratie islamique » que dirige Moustapha Camara ?

    Ce forum que dirige le nommé « Moustapha Camara, Président de l’association Guidimakha pour la Démocratie et le Développement et du forum Démocratie islamique », sert  à  promouvoir  la continuité  de l’esclavage coutumier. Leurs militants et sympathisants, tous issus, des soi-disant  familles « nobles, maraboutiques et les esclaves qui acceptent leur condition servile encore». C’est eux qui  commettent des crimes, agressions physiques et verbales dans les villages Soninké au Mali, en Mauritanie, au Sénégal, en Gambie, et dans les deux Guinées. Ils expulsent manu-militari ceux qui refusent l’esclavage coutumier, exproprient leurs terres cultivables pour les affamer, les empêchent d’accomplir leur foi dans des mosquées, privent certains l’accès à l’eau potable, à la nourriture etc… Ils agissent comme de vrais brigands, filment leur crime et forfaiture sur des personnes très vulnérables sans défense et jettent les images dans les réseaux sociaux pour faire peur. Tout ceci, se passe en toute impunité au 21ème siècle. Le silence de l’élite dirigeante des pays africains est insupportable.

     

     Ils ont une base arrière solide installée dans le milieu d’immigrés Soninké en France,  en Afrique Centrale, aux Etats Unis d’Amérique et ailleurs dans le monde. Ils ne lésinent pas sur les moyens à utiliser pour imposer des coutumes esclavagistes. Chose incroyable, ils ne sont inquiétés par aucun état y compris dans certaines  grandes démocraties, malgré, des plaintes un peu partout de leurs victimes. Ils ont même le culot de corrompre et infiltrer le système judiciaire de certains pays africains comme la Mauritanie et le Mali. Ils diffusent des vidéos et audios horribles dans les réseaux sociaux pour encourager l’esclavage. Des associations « culturelles » sont même autorisées pour promouvoir, leur soi-disant  culture Soninké, mais, en vérité, elles ne font que la promotion de l’esclavage coutumier. Très bizarrement, certaines associations reçoivent de financements venant de certaines communes ou conseils régionaux français. Et oui, l’argent des contribuables français sert à maintenir l’esclavage consciemment ou inconsciemment. Comment ces bailleurs peuvent ignorer les activités et discours d’associations qu’ils financent ?  

     

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    Mauritanie : Les esclavagistes échappent toujours à la justice à cause de la complicité de certains magistrats.

    Nous dénonçons le laxisme et la souplesse de l’institution judiciaire Mauritanienne à l’égard des esclavagistes féodaux. Nous avons appris que le célèbre apologiste Soninké, M. Fousseinou Soumani Camara, a bénéficié d’une « liberté provisoire sous contrôle judiciaire », qui lui permettra de s’enfuir du territoire Mauritanien vers la France comme le cas de Fousseinou Bakary Coulibaly alias Tapa Coulibaly. Beaucoup d’esclavagistes sont condamnés à leur absence en Mauritanie à cause de cette souplesse incompréhensible que leur accordent certains magistrats chargés du dossier esclavage qui les permettent d’échapper à la justice.

     

    Les condamnations restent symboliques sans exécution d’une décision judiciaire pour tromper l’opinion internationale et nationale. Une complicité de certains magistrats avec les criminels esclavagistes au sein de l’appareil judiciaire qui ne dit pas son nom et que nous dénonçons haut et fort.

     

    Le nommé Moustapha Camara, président du réseau groupuscule extrémiste d’esclavagistes Soninké est visé par une plainte depuis plusieurs jours avec des preuves à l’appui de l’apologie d’esclavage sur le réseau Whatsapp. Le procureur du tribunal de Nouakchott traine les pieds à l’inculper pour apologie du crime d’esclavage, malgré que cela est puni par la loi mauritanienne incriminant l’esclavage de six mois à deux ans de la prison ferme. Que cache cette souplesse ? Une technique judiciaire pour empêcher, décourager les victimes à poursuivre leurs bourreaux ? Pourquoi les magistrats n’assistent pas les victimes comme le préconise la loi ? Peut-on mettre fin à la pratique de l’esclavage et ses séquelles dans de telles conditions ?

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    DROIT DE RÉPONSE : GANBANAAXUN FEDDE, MOUVEMENT TRANSNATIONAL HUMANISTE et LEGALISTE EST FONCIEREMENT L'ANTITHÈSE DES IDEOLOGIES FÉODALO-ESCLAVAGISTE.....

    DROIT DE RÉPONSE : GANBANAAXUN FEDDE, MOUVEMENT TRANSNATIONAL HUMANISTE et LEGALISTE  EST FONCIEREMENT L'ANTITHÈSE DES IDEOLOGIES FÉODALO-ESCLAVAGISTE DE PLUS EN PLUS VIOLENTES ET AGRESSIVES AU SEIN DE LA COMMUNAUTÉ SONINKÉ 

     

    Comme souvent et pour permettre à ceux qui ne sont pas familiers de la langue soninké de comprendre le sens de l’expression « GANBANAAXU », nous nous sommes habitués dans nos différentes communications et autres tribunes libres à définir systématiquement ce vocable, qui signifie : ÉGALITÉ EN DROIT ET EN DIGNITÉ. 

    Le mouvement « GANBANAAXUN FEDDE » est une initiative transnationale, progressiste et citoyenne de conscientisation des masses afin qu’elles comprennent l’urgence et la nécessité des réformes au sein de la communauté soninké où sévit depuis très longtemps un régime coutumier foncièrement discriminatoire, ségrégationniste et d’une violence symbolique inouïe. Depuis bientôt 4 ans, cet engagement pacifique est mené courageusement à travers un collectif d'associations transnational,  pour le respect et la restauration de la DIGNITÉ HUMAINE au nom d'une FRATERNITÉ RÉELLE. Ce collectif d’associations hétéroclites lutte pour l’effectivité d'une CITOYENNETÉ ÉGALITAIRE consacrée et sanctifiée par les textes fondamentaux de nos États respectifs et par toutes les institutions internationales habilitées à défendre les Droits Humains mais aussi pour le respect strict de la légalité républicaine en toute circonstance, laquelle permet à tous ses enfants les mêmes droits, les mêmes chances, les mêmes opportunités tout en leur imposant les mêmes devoirs.

      

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    Alerte-Mauritanie : des abolitionnistes Soninké envoyés en prison avec un homme de 70 ans sans aucune raison.

    Une situation judiciaire inédite, surtout troublante,  du jamais vue dans le monde judiciaire. Les plaignants et les accusés ont été tous déférés  à la prison civile de Dar-Naïm de Nouakchott. Voila  qui créa la stupeur générale dans cette journée du 18 décembre 2019. Quand un juge d’instruction n’est plus en mesure  de séparer le vrai du faux, qu’est ce qu’il fait  dans l’introduction de dossiers judiciaires? Le rôle d’un juge est de faire jaillir la verité, rien que la verité.  Tout est parti de deux plaintes déposées contre les responsables d’un groupuscule  de féodaux Soninké, dénommé « Democratia Islamique », qui  font  l’apologie et les injures publiques à caractères esclavagistes leur activité  préférée dans les réseaux sociaux depuis plusieurs années. Leurs messages sont propagés dans tous les villages Soninké et  au-delà même des frontières Mauritaniennes.

     

    La première plainte des abolitionnistes Soninké concerne M. Fousseinou Soumani Camara.  Le 27 novembre dernier, il est envoyé en prison pendant 15 jours avant de bénéficier d’une liberté provisoire sous contrôle judiciaire. Lors de l’enquête d’audition de plaignants sur son dossier par la police judiciaire du commissariat Sebkha 1, les nommés Boubacar Camara alias Moustapha Camara, président du groupuscule extrémiste et son homme de main répondant au nom Oumar Camara alias Borou Camara montent un complot pour tirer d’affaire leur parent et ami.

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    Mauritanie: ENCORE ET TOUJOURS LE BLANCHIMENT D’ESCLAVAGE EN MAURITANIE

    https://1.bp.blogspot.com/-nVzpJ9K0ef8/Xfp9N9URTqI/AAAAAAAATJ4/rNybIarvt-0X65q64YSUPUc2xP4cNy2ugCLcBGAsYHQ/s400/detenus%2Bdaffort.bmp

    مبادرة إنبعـــاث الحــــركة الانعتـــــــاقية

    INITIATIVE DE RESURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE

    IRA – Mauritanie

    ENCORE ET TOUJOURS LE BLANCHIMENT D’ESCLAVAGE EN MAURITANIE

    Note d’alerte, 18 décembre 2019

    Après une décennie de répression par son devancier Mohamed Ould Abdel Aziz, contre les militants anti-esclavagistes, période jalonnée d'interdiction de s'associer, de se réunir, de manifester, de s'exprimer, de procès à répétition, d'arrestations, de torture, de maltraitance et d’arbitraire, l'ère du nouveau président Mohamed Ould Ghazouani augure plutôt de la continuité en direction de l’impasse.

     

    L’ensemble des procédures pénales de crime contre l'Humanité, imprescriptible selon notre constitution, ont été retournées à cause du zèle du ministère public et grâce au concours des magistrats du siège, en collusion avec les groupes dominants ; les victimes d'esclavage et leurs soutiens ne perçoivent les signes du renouveau annoncé à la faveur de l’alternance de juin. Outre le cas de la fille de 14 ans, Ghaya Maiga, remise à ses bourreaux par le juge Ethmane Ould Mohamed Mahmoud, le nouveau président, dans son  entretien du 18 novembre 2019 avec le journal sénégalais Le Soleil, reproduit le déni d’une injustice, administrée, selon divers degrés et depuis des siècles, à une majorité de la population d’origine servile. 

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    Le président Biram Dah Abeid dénonce l’ivresse de la violence des groupes dominants Soninké.

    Le député et président du réseau IRA-Mauritanie dans le monde, Biram Dah Abeid dénonce vigoureusement l'ivresse de la violence  des esclavagistes  dans le milieu Soninké dont il décrit les  méthodes  à l'image de celles  du groupe raciste  Ku Klux Klan  sur les Afro-Américains aux USA avant l’effectivité des droits civiques. 

    « La question de l’heure qui est le sujet de cette conférence de presse, c’est l’esclavage en milieu Soninké, l’esclavage dans le milieu africain, mauritanien, autochtone comme les Bambara,Wolof , Soninké et Poular. Il n’a jamais été vrai, malgré la diabolisation, la propagande  que IRA cherche des poux aux maures  et aux maures seuls. Il n’a jamais été vrai qu’IRA se focalise de manière sectaire sur l’esclavage en milieu maure.

     

    C’était une propagande de nos adversaires qui est totalement fausse. Parce-que  dans notre palmarès militant, nous avons été à l’origine d’emprisonnement d’esclavagistes même Haratine. Nous avons dénoncé l’esclavage dans tous les milieux. Nous avons été empêchés le 07 Mai 2017,  d’entamer une vaste campagne contre l’esclavage dans le milieu de la vallée, qu’il soit Soninké, Poular, Wolof ou Bambara. C’est l’état qui nous a empêchés avec des renforts des forces de sécurité et des forces de police. Nous avons été empêchés de faire cette campagne, d’être en contact avec ces populations, d’investiguer et de porter les affaires devant la justice……… » 

    Lien vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=uDkNrvDTnBA&feature=youtu.be

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    Mauritanie : A propos de l’esclavage dans le milieu Soninké du Guidimkha.

    Ce dernier temps, j’ai suivi avec regret l’avalanche de propos haineux sur les mouvements abolitionnistes. Des propos qui ont fait la lune d’une certaine presse Mauritanienne, venant de lobbyistes « pro-état mauritanien » chantent-ils haut et fort,  qui font la promotion du culte et coutume esclavagiste au sein de la communauté Soninké, de partout dans le monde comme un label culturel intouchable. Ils ne sont pas n’importe qui, ce sont des soi-disant « intellectuels, érudits, imams », l’élite Soninké qui a fréquenté des grandes écoles, certains étaient ministres jusqu’à récemment, d’autres sont élus députés, maires et conseillers régionaux. Ils ce sont exprimés sous un pseudonyme de « Tounka Lemou Kofo », qui peut se définir ainsi : « Tounka par Roi ou Dieu ; Lemou par les enfants, Kofo par groupe social », donc en une phrase : « organisation de Fils du Roi ou de Dieu. » Ce ne sont que des mythomanes pervertis, qui s’autoproclament fils de Dieu ou des Rois alors qu’ils ne peuvent nous apporter leur arbre généalogique qui les lie avec un quelconque roi à plus forte raison d’être les fils de Dieu.  S’ils sont musulmans, Dieu n’a pas de fils, s’ils sont chrétiens, le seul fils de Dieu reconnu par les chrétiens est Jésus que les musulmans ont identifié au nom de Seydina Issa.   

    Fousseinou Soumani camara a été arrêté et mis sous mandat de dépôt à la prison de Dar-Naïm le 27 novembre 2019 sur plainte de l’ONG contre Discours Extrémistes que dirige Mohamed Ould M’Bareck. Cette ONG a été sollicitée par les victimes de Fousseinou Camara avec des preuves à l’appui, qui n’a cessé d’harceler, vilipender ces citoyens sans histoire depuis plusieurs années sur les réseaux sociaux, en les traitant d’esclaves qui ont renié l’ascendance de leurs pères, aïeux et ils y resteront comme de vulgaires sauvages esclaves jusqu’à la fin du temps quoi qu’ils fassent. La plainte est suivie par l’ONG contre discours extrémistes et Maitre Ghali avec la collaboration de Maitre Ahmed Ely et Zakaria. Cette ONG n’est pas à sa première plainte, l’ex-ministre Amédi Camara est poursuivi devant la justice depuis Avril 2018 pour apologie de l’esclavage.  Suivez la scène en cliquant sur le lien : https://www.youtube.com/watch?v=2wZadEjQb1M

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    L’interview de Baliou Mamayary Coulibaly : « Dans la société Soninké les pratiques de l’esclavage se manifestent dans toutes les étapes de la vie ; de la naissance à la tombe… »

    Interview très fructueuse avec M. Baliou Mamayary Coulibaly, professeur d’anglais, journaliste, homme de culture et fervent militant des droits humains. Il  a ouvert ses portes pour répondre à nos questions d’actualité sociale dans le milieu Soninké. Bonne lecture.

     

    1-Bonjour Baliou Mamayary Coulibaly, merci d’avoir accepté à répondre aux questions du site guidumakha.com, pouvez vous nous présenter votre parcours aux lecteurs ?

    Merci Monsieur Dicko pour m’avoir donné l’occasion de m’adresser à vos lecteurs. Je m’appelle Ba Aliou Coulibaly connu sous le nom de Baliou Mamayary, je suis originaire de Kaédi, Gattaga. J’ai fait mes études à Kaédi,  après mon bac en 1985 j’ai poursuivi les études à l’université de Nouakchott, ensuite j’ai intégré  l’Ecole Normale  Supérieure ou je suis sorti comme professeur d’Anglais. J’ai enseigné pendant 12 ans avant d’intégrer Oxfam GB comme chargé de l’interprétation et de la Communication. Aujourd’hui je travaille dans le domaine de la gouvernance des industries extractives. Parallèlement à ces activités je milite activement pour le respect des droits humains de manière générale et je  lutte  contre les pratiques  esclavagistes en milieu Soninké de manière particulière.

     

    2-Vous êtes le porte parole d’un Collectif de Lutte Contre l’esclavage en milieu Soninké, votre collectif est composé de combien d’associations et citez nous leurs noms ?

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    Mohamed MKHAITIR Père « Peut-être que mon fils et Biram ont payé la facture des autres. »

    https://1.bp.blogspot.com/-XbHNzNF4Pmo/XjVrsQ8Lg0I/AAAAAAAATL8/V5tNpIzrHpIQoH7pt1sODugJoenUWV96QCLcBGAsYHQ/s400/Sans%2Btitre%2B1.bmpBonjour Mohamed MKHAITIR,  présentez vous aux lecteurs du site Guidumakha.com

    Je m'appelle Mohamed MKHAITIR, Administrateur Civil de formation. J'ai fréquenté l'école primaire à Guerou, ma ville natale, le collège de Kiffa, les lycées d'Aioun et de Nouakchott, après mon Baccalauréat, lettres modernes en 1981, j'étais admis au concours de l'ENA de Nouakchott où j’y ai fait le cycle A long pour sortir  en 1985  après un stage à l'ENA de Tunis, avec  mon diplôme d'Administrateur Civil. J'ai servi de 1987 à 2015 aux postes de Commandement Territorial (Préfet, Chef d'Arrondissement et Wali Mouçaid...).J'ai décidé en 2016, après que le pays devînt le théâtre d'un obscurantisme géré lâchement par un militaire inculte et peu soucieux de la cohésion de ce pays devenu arène de lutte entre des Communautés qui se replient chacune derrière un discours identitaire.

    Les Haratines ressassent, à raison assurément, les litanies récriminatoires d'un passé dont les anachronismes restent indélébiles sur le plan économique, social et culturel. Les negro mauritaniens déplorent le racisme d'un État qui, depuis l'avènement des militaires en 1978, les a systématiquement exclus à travers une arabisation à outrance, à travers des liquidations extra judiciaires, des déportations forcées et un état civil prosaïquement ciblé à dessein !!!

    Au sein de la communauté maure, l'explosion des particularismes menace de ses éclats.

    1-Vous avez quitté la Mauritanie en  décembre 2016 sous  prétexte  que vous êtes menacé  en permanence avec votre famille, vous étiez menacé par qui et pourquoi le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz n'a pas assuré votre protection ?

    Il ne s'agissait pas d'une menace qui planait sur ma seule personne mais plutôt sur tout le pays. Je suis sorti pour mobiliser l'opinion internationale  sur le cas de mon fils .Celle ci a fortement influencé le cours des événements : grâce à mon départ le dernier jugement rendu était pour le libérer. L’Islam n'a pas changé de version et les magistrats et Vaghihs qui l'ont libéré sont ceux là mêmes qui le condamnaient à mort : réfléchissez y bien !!!!

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    MAURITANIE : LES CHEMINS OBLIQUES DE LA DISCRIMINATION

    MAURITANIE : LES CHEMINS OBLIQUES DE LA DISCRIMINATION

    Causes, enjeux et conséquences d’une imposture

    Faits

    Vendredi 31 janvier 2020, lors d’une séance plénière de la première session ordinaire du Parlement, Cheikh Ould Baya, président de l’institution, au nom de l’Union pour la république (Upr), le parti du Chef de l’Etat, apostrophait la députée de l’opposition, Madame Coumba Dada Kane, en des termes sans équivoque : « Un discours en français n’a pas de sens ici à l’assemblée nationale. Il n’a plus de sens » ; plus tard, il renchérit, toujours dans la langue ainsi rejetée : « Si, vous parlez en français, sachez que, en tout cas, les électeurs qui vous ont élu, ne vous comprendront pas ».

    Contexte

    Cheikh Ould Baya récidive ; à mainte reprise, devant ses collègues, il déclarait n’aimer ni ne respecter le Français, symbole, à ses yeux, de l’héritage colonial. D’ailleurs, le zèle du député-maire de Zouérate l’avait conduit à affirmer, le 28 juillet 2017, lors d’un meeting en compagnie de l’ancien Président Mohamed Ould Abdel Aziz, dans son fief municipal : « l’hymne national a été élaboré par un homme qui collaborait avec le colonisateur et chanté par un petit groupe de personnes » ; le propos visait feu Baba Ould Cheikh Sidiya, l’auteur de la politique de « pacification » au début du 20ème siècle ; aussitôt, ses nombreux disciples et admirateurs se mirent à manifester. Ould Baya leur présentait alors ses excuses, mettant un épilogue provisoire à une campagne de réécriture de l’histoire qui  ressurgit, à intervalle irrégulier, depuis le putsch du 10 juillet 1978 ; de la fabrique de faux résistants et de généalogies contrefaites, à la modification du drapeau et de l’hymne, la Mauritanie parachevait, pendant les deux quinquennats de Mohamed Ould Abdel Aziz, la tentative de modification de son récit, conduite par l’Etat et sous sa caution.

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    Mauritanie : Esclavage sur mineur

    Mauritanie : Esclavage sur mineur

    Tentative de dissimulation, recel et blanchiment de crime

    Une attitude prévisible

    Comme nous le pressentions à l’occasion d’une note d’alerte du 13 février, sur le récent cas d’esclavage, dans la région du Guidimakha, la fabrique du déni automatique et de la contrefaçon s’est mise en branle, comme un réflexe. Une vidéo partagée au fil des réseaux sociaux expose la nouvelle version de l’enfant victime de travail forcé, avec le concours de ses présumés parents, tous en plein exercice de falsification. Ils contestent les faits initialement allégués et accusent l’Ira d’avoir inventé le récit. Entouré des adultes auteurs de son sort, le garçonnet de 8 ans témoigne contre la dame qui l’a recueilli, chez elle, au village de Zweinliya. Selon lui, elle l’aurait contraint à raconter une fausse histoire, en l’occurrence celle de l’audio où il explique son calvaire et les raisons de sa fuite, loin du bercail, à la recherche d’un asile. En somme, le maître devient un oncle, Beibbeu n’a jamais été molesté ni obligé de garder le bétail et, surtout, il se serait perdu dans la nature, jusqu’à son arrivée dans une localité distante de 13 km environ. Il convient de bien visionner le film de propagande (cliquer ici) pour défaire le montage et en dénouer les ficelles.

    Une tradition d’imposture

    Depuis la dictature du Colonel Ould Taya et ses déboires fameux avec l’association SOS Esclaves, les services de sécurité se sont habitués à la posture défensive du démenti, peu importent les moyens requis à la réalisation d’une telle fin. Pour produire de la fraude en vue de travestir l’actualité de l’esclavage, tribu, parents, connaissances, proches, voisins ou badauds sont soumis à un cumul de pression – de la menace à la promesse, en passant par l’achat des consciences.

    En vertu de cette jurisprudence du pire, l’honorable Mohamed Ould Ikabrou, Procureur de la république à Selibaby, déclarait aux militants de Ira venus dénoncer la maltraitance et le trafic de personne, que la lanceuse d’alerte, à l’origine de l’affaire, est une « ressortissante du Mali » prise en flagrant délit de nuisance à l’image de la Mauritanie. Or, la brave Hawa Mint Bilal secourait un humain en bas âge, guenilleux, épuisé et urinant le sang.

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    Mauritanie: Biram Dah Abeid reçoit le prix du Courage

    The 12th Annual Geneva Summit for Human Rights and Democracy – February 18, 2020 Biram Dah Abeid, surnommé «le Nelson Mandela de la Mauritanie», est le fondateur de l'Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) de ce pays et militant anti-esclavagiste. Descendant d'anciens esclaves, Abeid travaille à renforcer l'application des lois mauritaniennes interdisant l'esclavage, ainsi qu'à améliorer l'intégration sociale et les moyens de subsistance des anciens esclaves et les autres membres de la population majoritairement noire-africaine discriminée. En Mauritanie, où le taux d’esclavage est le plus élevé du monde, l’activisme d’Abeid s’articule autour de la sensibilisation à la possibilité d’une vie sans esclavage.

     À travers des manifestations, des sit-in, des grèves de la faim, des marches et une diffusion générale d'informations au pays et à l'étranger, l'IRA tente de libérer les esclaves et de faire pression sur le gouvernement mauritanien pour que les propriétaires esclaves soient tenues responsables de leurs crimes.

     

    Malgré la mobilisation par l’IRA des dizaines de milliers de Mauritaniens pour protester contre l’esclavage et le non-respect par le gouvernement de la loi qui l’interdit, les autorités mauritaniennes continuent de refuser de reconnaître l’organisation des droits de l’homme. Biram Dah Abeid et ses collègues ont été arrêtés, harcelés et emprisonnés après avoir organisé ces manifestations. Abeid et son organisation ont été récompensés par des prix pour leur travail en faveur des droits humains par un certain nombre de pays, dont l'Irlande, l'Allemagne, les Pays-Bas et les États-Unis

    Vidéo https://www.youtube.com/watch?v=rpDIPE6F9Y0&feature=youtu.be

    Source : https://www.genevasummit.org/?speaker=biram-dah-abeid

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    Mauritanie: Le reçu du petit garçon Beibbeu Ould Cheikh victime de l’esclavage.

    Tous les moyens sont bons pour couvrir les crimes de l’esclavage. Mohamed Ould Ikabrou, Procureur de la république à Selibaby dans la région du Guidimakha  falsifie le crime d’esclavage en une banale affaire de « tutorat d’un mineur » pour couvrir bien évidemment les criminels esclavagistes. Vous verrez après la transcription les propos du garçon mineur de 8 ans qui a perdu sa mère en 2017, comment et pourquoi  procureur, juge et les officiels de l’état Mauritanien jouent pour couvrir avec ruse les criminels esclavagistes.  En grosso-modo, les criminels ne risquent pas grand-chose, voila tout. Les pratiques de l’esclavage ont des beaux jours en Mauritanie. Le cas de  ce mineur a été pris en charge par IRA-Mauritanie le 13 février 2020.

     

    Voila la transcription des propos tenus par  Beibbeu Ould Cheikh : « Moi je viens de Tarteïgué, je ne sais pas où j’y vais actuellement, l’homme avec qui j’étais, me battait chaque jour, je ne sais pas ce que je l’ai fait. Il me battait sans raison. Un jour, il m’a envoyé pour pâtre les chèvres, il est venu, il ne faisait que  de me battre en brousse avec acharnement. J’ai fui, je l’ai laissé les chèvres.  Mon père s’appelle Cheikh Ould Mady, mon frère s’appelle Jaavar, un autre frère qui s’appelle Housseine, ma mère est décédée quand j’étais très petit. Hier, j’ai fui sans savoir ou j’y vais, je suis tombé sur cette famille sans savoir où suis-je. Elle m’a donné à boire, la  famille m’a secourue. Actuellement, je ne sais pas où se trouve ma famille biologique………. »

     

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    Mauritanie : Le premier faux pas du régime de Mohamed Cheikh El-Ghazouani

     

    Ce sont des  arrestations très inquiétantes d’un groupe d’individus qui se  passent dans la confusion totale. Le service de renseignements a même fuité certains audios pour avoir l’adhésion du public. Ils ne sont pas arrêtés pour leur appartenance au mouvement AREM ni au mouvement Pour une Mauritanie Laïque. C’est un cadeau empoisonné du service de renseignements en connivence avec le parti Tawassoul au régime de Ghazouani.  Cherchent-ils à discréditer son pouvoir  sur le plan international et national avant de passer à la vitesse supérieure pour le déstabiliser ? L’avenir proche nous le dira mais le peuple n’est plus dupe pour croire à ce cirque de futilités. Comment et pourquoi c’est la brigade et le juge anti-terrorisme qu’on charge un dossier qui n’a rien n’avoir avec le terrorisme ? Il vous suffit de réfléchir en peu pour voir cette manipulation à l’œil nu.

     

    L'Etat ne s'intéresse pas aux militants AREM, ni au mouvement  Pour une Mauritanie laïque. Tous les membres de ces deux mouvements ont été totalement libérés. Il y avait 3 membres AREM et 3 autres membres Pour une Mauritanie laïque. En plus de cela,  il y avait Aminetou Mint El Moctar présidente AFCF et Mme  Mekloufa Mint Brahim  propriétaire d'une auberge, là où s'est tenue une réunion d’implantation AREM. Tout ceci n’est pas un problème selon l’état. 

     

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    Mauritanie : le 6 mars, quelques heures d’imposture

    Note de synthèse

    La journée nationale « contre » l'esclavage, consacrée le 6 mars de chaque année par le pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz, visait, à l’origine, la mise en accusation de la mouvance abolitionniste. Il s’agissait d’une opération de communication de crise, destinée à semer le doute dans l’opinion, pour mieux confondre la lutte et décrédibiliser les militants. Au fil de ses séquences, l’évènement se réduisait à une fête austère, loin des espaces de rassemblement et de résidence des groupes dominants. La parodie devait produire l’illusion d’un pays de droit où aucune entité ethnique n’échappe aux séquelles de la servitude de naissance. En somme, il fallait dissocier l’inégalité héritée, le racisme, voire enserrer ces pratiques dans une grille de causalité économique, loin de tout déterminisme selon la race ou la généalogie. Depuis l’essor du mouvement de revendication des droits civiques au milieu des années 1990, la ligne n’a pas varié, malgré l’alternance de façade au sommet de l’Etat. Jusqu’aujourd’hui, elle oscille, de bricolage en tâtonnement, entre déni, falsification et frénésie législative, aux fins de vider, notre histoire, de son contentieux. 

    La trouvaille

    Au titre de la contrefaçon et de l’opportunisme caractéristiques d’une gouvernance de l’instant - sans vision ni ambition - la communauté Soninké devient le terrain d’expérimentation des politiques publiques en matière de réduction des hiérarchies d’antan. Ici, le choix de la région du Guidimakha et de son chef-lieu Sélibaby, prouverait la dimension non racialiste de l’esclavage ; ainsi la configuration globale de l’hégémonie et l’ethnicité de son ancrage à tous les niveaux du pouvoir d’Etat, se diluent dans un tableau indifférencié du sous-développement où, in fine, s’effaceraient les considérations de supériorité, de généalogie et d’oppression, pourtant legs de plusieurs siècles en Mauritanie.

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    Contrer l'esclavage et toutes ses manifestations chez nous : déracialiser l'approche en toute sincérité

    En Mauritanie, j'écrivais que presque chaque communauté développe en son sein les germes de l'ordre inique et injuste dénoncé sur l'échelle nationale. Par exemple, quand certains parlent d'un état raciste et esclavagiste, ils font semblant d'ignorer que leur communauté est aussi discriminatoire et esclavagiste à un certain niveau. Chez nous, la victime d'un racisme peut être aussi cet esprit communautariste foncièrement esclavagiste de mentalité ici et là. Espérons que l'état se mette à combattre véritablement les racistes et les esclavagistes de tous bords. Il n y a pas plus louche et fourbe que celui qui dirait qu’indexer les méfaits de l'esclavage statutaire chez populations noires, dédouanerait l'esclavage subi par une partie de nos frères haratines. Ainsi la cohérence et la sincérité nous intiment d'embrasser large dans nos engagements militants et politiques. Aujourd'hui parmi certaines voix militantes, le racisme d'état  se dénonce avec chiffrage à l'appui mais l'esclavage et ses différentes manifestations sont abordés furtivement avec une subtilité qui trouble.

     

    Bref c'est un peu du "mauritanien" militant à la carte.  Le code esclavagiste dit hérité du rite malikite, tient une place importante dans la littérature sociale et religieuse chez tous tenants de clergés communautaires (Noirs et Blancs) . Dénoncer l'esclavage au Guidimagha (Sud mauritanien) ne donnerait pas un ouf de soulagement à la conscience d'un esclavagiste dans l'Inchiri. La donne purement cutanée et binaire de l'affaire, est une arnaque intellectuelle quasi scandaleuse. Je dirais chez nous, tous les esclaves et assignés socialement comme tels, sont à 99,9% Noirs  et les féodalo-esclavagistes sont Noirs et Blancs.

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    Le régime Mauritanien soutient les extrémistes qui appellent à prendre des armes.

     

    Le  pseudo parti politique dénommé « Appel de la Nation  Beïdane» que le ministère de l’intérieur a donné un récépissé officiel en 2015, son responsable n’est autre qu’un certain Daoud Ould Ahmed Aicha qui n’a jamais caché  son racisme primitif envers tous les noirs, c'était un élan d’encouragement aux activités racistes. C’est un  allié du pouvoir,  chouchou de médias officiels et privés dans le pays en déversant sa haine sur les communautés noires.  

    Daoud Ould Ahmed Aicha dira : seuls les Maures (Beïdanes) ont combattu le colon et construit la Mauritanie. Tous les autres ne sont que des « arrivistes » qui doivent rester tranquilles ou « dégager » de leur pays à eux les Beïdanes qui détiennent suffisamment d’armes pour exterminer tous ceux qui voudraient en découdre avec eux. 

    Le 18 février 2020, le député mauritanien, président de l’IRA, une ONG non reconnue depuis 12 ans d’existence sur le sol Mauritanien, M. Biram Dah Abeid fut honoré par le prix du courage  lors du sommet de Genève, pour les droits humains et la démocratie. Dans son discours devant le parterre international, il  taxe l’état mauritanien d’apartheid non officiel implanté au cœur de l’Afrique de l’Ouest. Voila qui irrita les lobbies extrémistes maures proches du  pouvoir qui n’hésitent plus à lancer des appels à prendre des armes contre les noirs.

    Un « Front Arabe pour la Défense de Beïdanes, c'est-à-dire des (blancs) » ne passera pas par  quatre chemins, il fait savoir  à qui de droit  publiquement que le pouvoir revient aux maures blancs uniquement, car, ils sont les seuls à qui devrait revenir le pouvoir quoi que fasse les Haratine. Une manifestation est organisée devant la présidence pour demander la protection de maures blancs par Ghazouani. Une femme très excitée traite la communauté Haratine victime de l’esclavage maure de « Bâtards » qui peuplent les Adwaba (villages Haratine). Ils parlent  des choses sordides, horribles, ils voient déjà des cadavres maures dans les rues de Nouakchott, leurs commerces et biens sont vandalisés par des Noirs chaque jour, ils appellent à prendre des armes rapidement. Pourquoi l’état ne leur demande pas de nous sortir les cadres maures qu’ils nous parlent ?

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    Mauritanie et le COVID 19 : Le député Biram Dah Abeid tire la sonnette d’alarme

     

    On sait désormais pourquoi l’annulation illico-presto par la chaine télévision Elwataniye qui avait sollicité avec insistance l’intervention du député Biram Dah Abeid  le jeudi 02 avril 2020 sur les questions brulantes de l'heure. Les journalistes disent avoir subis de fortes pressions de milieux influents du système raciste et esclavagiste qui gouvernent le pays pour annuler l'émission comme le fut avec la chaine Chinguity TV récemment.

     

     La gestion chaotique de cette crise mondiale sanitaire qui s’est soldée par un cas de décès  COVID 19. La défunte n’a pas eu accès aux soins ni avoir subie les tests du dépistage avait stupéfait l’opinion. Elle n’a été dépistée qu’après son décès, donc, médecin après la mort.  Dès  le début de cette pandémie, le ministre de la santé nous disait des choses incohérentes, la prise en charge de personnes confinaient du vol  air France le 16 mars, n’était pas au top. Le vieil homme de 74 ans avait dit clairement qu’il n’a subi aucun test COVID-19. Le cas de la ville  Kaédi, le ministre avait défendu que l’individu a été appréhendé par les forces de l’ordre à la frontière sénégalaise alors que ce n’était pas vrai.  En bref, le gouvernement Mauritanien tente de camoufler ses graves insuffisances.

     

    Message du député à la population

     

    « Moi Biram Dah Abeid, je vous salue à partir de Bruxelles, je suis ici confiné comme tous les Belges à cause de cette pandémie, mais, je vous rassure que ma santé est bonne. Le médecin m’a déjà libéré depuis le 18 mars, depuis lors, il n’y a pas d’avion. Je compatis avec les mauritaniens, surtout les Kaédiens, je ressens ce qu’ils ressentent, les jours ne sont pas actuellement faciles, il y a la maladie qui pointe à l’horizon, qui menace, mais aussi la mauvaise gestion des autorités n’a pas facilité les choses.

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    Note d’information : Terreur sur des militants abolitionnistes au Mali.

    Depuis plusieurs années, des groupes violents d’esclavagistes Soninké ressortissants de pays suivants : Mauritanie, Mali, Sénégal, Gambie et les deux Guinées ce sont formés dans le but de terroriser toute personne qui prône l’abandon de l’esclavage coutumier au sein de cette communauté. Des militants regroupés autour de Ganbanaaxu Fedde qu’on peut traduire ainsi : (nous sommes tous pareils, semblables ou égaux) sont ciblés dans les villages. La plupart sont victimes de l’esclavage par ascendance dans le milieu Soninké depuis plusieurs générations.

    Ces groupuscules Soninké s’activent de l’étranger, mobilisent beaucoup de fonds en Europe, Etat Unis, Afrique Centrale, Afrique de l’Ouest, les Pays du Golf, l’Asie, le Maghreb et le Moyen-Orient. Ils encadrent et arment des jeunes illettrés, les incitent à s’attaquer par surprise aux villageois qui rejettent l’esclavage coutumier. On peut citer des groupes comme : (Democratia Islamique, Horo-ditanbaana, Kingui contre Ganbanaa, TGV contre Ganbanaa etc…..)

     Le 05 Avril 2020, ils font une descente extrêmement violente au village de Lany dans le cercle de Kayes, sur le territoire de la république du Mali. A cause de l’impunité qu’ils jouissent dont seules les autorités Maliennes ont le secret, le bilan est très lourd. Le responsable de la jeunesse de Lany membre organisateur de la bande qui a semé la terreur terroriste est mort sous les coups perdus de ses complices, comme une balle perdue qu'un soldat ramasse dans une guerre, plusieurs blessés graves sont évacués, des maisons sont incendiées.

    Nous attirons l'attention des Nations Unies, l’Union Européenne, l’Union Africaine, la communauté internationale sur le comportement des états suivants: Mali, Sénégal, Mauritanie, Gambie, qui laissent des populations vulnérables à la merci d'esclavagistes terroristes, qui massacrent impunément depuis plusieurs années. Nous exhortons les ONG des droits de l’homme à rompre le silence. Même si le Mali est dans une situation d’instabilité, nul ne doit garder silence sur le génocide en cours contre des militants abolitionnistes. Nous exhortons l’état Malien d’arrêter les organisateurs, planificateurs et incitateurs de tels massacres dans les villages Soninké. Nous demandons à l’état Malien de mettre en place une loi qui réprime l’esclavage et ses séquelles.

    Cliquez sur la vidéo des images insoutenables : https://www.youtube.com/watch?v=A23bjBmHV_8&feature=youtu.be

     

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    Le choc de l'extrême pauvreté en Mauritanie par les marmites vides sur la chaussée à Nouakchott !

    Ces images des dames exposant leurs marmites vides sur une urbaine dans un quartier populaire à Nouakchott, doivent interpeller l'opinion nationale voire internationale. Dans ce pays dit islamique, certains peuvent se faire servir un dromadaire en méchoui quand d'autres ne peuvent même pas avoir quelques pilons de poulet au quotidien. Un pays d’à peine 4 millions d'habitants regorge diverses ressources mais l'indice de la pauvreté structurelle fait trembler le bon sens.

    Les richesses vont quasiment dans un seul sens où la gabegie et la dilapidation des fonds publics sont érigées en pratiques  "culturelles" bien ficelées. Ainsi les oubliés qui représentent la majorité sont victimes d'une gouvernance politique, économique et sociale qui se perpétue depuis plusieurs décennies.

     

    Coumba Dada kane

    Vice-présidente IRA Mauritanie

    Députée à l'Assemblée Nationale Mauritanie

    Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=Y0V18YXz87U&feature=youtu.be

     

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    Où sont passés  ces milliards débloqués depuis au début  COVID19? 

     

    -Banque Mondiale 163 Milliards  ouguiyas ;  

    -Trésor public 25 milliards  ouguiyas ;  

    -Les donateurs privés 12 Milliards  ouguiyas ;

    -Union Européenne 40 millions  euros ;

    Ce sont des sommes faramineuses pour 4 millions d'habitants qui pleurent la faim. Voilà comment ces gens-là luttent contre la pauvreté en faisant disparaître les aides et dons. Pourquoi les bailleurs continuent à donner sans contrôler ou vont leurs dons ?

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    Mauritanie : Le silence n’est plus permis, nous réclamons la démission du ministre de l’intérieur Mohamed Salem Ould Merzoug.

    Selon la réunion du Conseil des ministres à Nouakchott, le  30/04/2020 on nous  apprend que  « le Conseil a pris les mesures individuelles suivantes »: le Ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation opère une vaste campagne de nominations et permutations des fonctionnaires dans l’administration, à lire dans le site officiel du gouvernement mauritanien: http://fr.ami.mr/Depeche-53430.html  

    Nous allons toucher le tabou et sujet qui fâche. On peut remarquer qu’il y a eu  169 nominations, 151 maures blancs, 18 Négro-africains et Zéro « 0 » Hartani malgré que le ministre de l’intérieur est un hartani. Zéro Hartani nommé  et personne n’en parle? Pourquoi on nous exhibe partout que le ministre de l’intérieur est un Hartani ? Ils nous tympanisent que les Haratine sont des arabes, des maures où que sais-je encore, cela sert à quoi aux Haratine? Ministre de l’intérieur est-il là pour sortir les Haratine dans le gouffre ? A quoi bon d’avoir un ministre Hartani avec zéro promotion et nomination? Pensez-vous que le ministre Mohamed Salem Ould Merzoug serait en mesure à signer la reconnaissance l’ONG IRA-Mauritanie et le parti RAG ? Il doit démissionner pour réparer le tort qu’il fait subir aux Haratine tout en sachant  qu’il exploite  cette communauté pour sa promotion personnelle. La société mauritanienne est la plus complexe au monde à cause des manipulations politiques dans le mensonge, déni  identitaire, culturel et linguistique.

    Quand le Haalpoular, Soninké ou Wolof vous parle de « Négro-africain ou Négro-Mauritanien », il exclut automatiquement les Haratine malgré qu’ils soient aussi noirs que lui,  sous prétexte les Haratine parlent « Hassaniya ou Arabe » comme les maures. Donc, ils sont mis dans le lot des maures qui les oppriment, les agressent, les discriminent, les ont soumis à l’esclavage depuis plusieurs générations. Mieux encore, quand certains négro-africains se plaignent d’être discriminés par le « système Beidhani », les Haratine sont pointés du doigt comme étant dans le même lot qui discrimine les Négro-africains alors qu’ils ne sont reconnus ni par l’un, ni par l’autre, ni dans la constitution mauritanienne.

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    Mauritanie: Mohamed Ould Ikabrou, Procureur de Selibaby dans le Guidimakha refuse de prendre en charge la plainte d’une victime

    Mohamed Ould Ikabrou, Procureur de  Selibaby dans le Guidimakha  refuse de prendre en charge la plainte d’une victime d’agression barbare esclavagiste. Le comportement et l’attitude de ce haut fonctionnaire est contesté, dénoncé plusieurs fois dans la région  mais son ministère de tutelle, reste sourd, muet malgré de nombreuses  plaintes concernant cet  homme sans foi ni loi.

    L’agression s’est passée à Hamagué un village habité par  la tribu Zoubeiratt le 03 juin 2020, la victime s’appelle Ahmed Ould Saleck. Il est venu demander l’inscription de sa famille dans une liste de personnes qui ont besoin l’aide de l’état et d’ONG auprès d’une mission qui séjournait dans leur village.  Le fils de son maitre, un nommé Ahmed Ould Deye  se jette  violemment sur lui par surpris avec un gourdin, lui assomme plusieurs coups sur la tête, la victime s’effondre, perd connaissance ensanglanter avec une oreille carrément coupée. Au moment de l’agression, le père de l’agresseur hurle en haute voix : « tue-le, je payerai le prix de son sang, c'est-à-dire la dina ». C’était un coup prémédité dans l’intention de donner la mort. Rappelons-le, Ahmed Saleck refuse de rester esclave pour la famille du maitre de son père décédé.

    La victime  est actuellement prise en charge par le président IRA-Section-Guidimakha,  M. Ahmed Ould Jiddeinou. Le procureur refuse d’introduire la plainte de la victime pour lui ouvrir des droits  aux soins, il veut éviter  la prison au fils de l’esclavagiste chef de la tribu Zoubeiratt. La victime est un pauvre qui n’a rien, le procureur cherche à le forcer la main pour négocier une somme dérisoire sans jugement ni condamnation. L’agresseur est un multirécidiviste, un homme extrêmement dangereux.  Nous demandons le commissariat aux droits de l’homme et la CNDH de prendre en charge Ahmed Ould Saleck, de demander le procureur à  rendre justice à la victime selon la loi sans partie prise.

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    Mauritanie-Guidimakha : Un faux procès qui révolte les populations.

    Le président du tribunal de la région  Guidimakha, le « magistrat » El Vadil Baba Ahmed et son  célèbre négociateur de faux procès  au plus offrant (le samsara), Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Lemine,  ont encore frappé sans pitié en toute impunité. Ils abusent de l'appareil judiciaire entre leurs mains depuis plusieurs années sur du faux et usage de faux. Les deux hommes viennent  d’exproprier d’une manière spectaculaire une vieille dame de 65 ans, un terrain qu’elle exploite depuis  1985, c'est-à-dire 35 ans  dur labeur. Une décision judiciaire qui ne fait référence à aucune  loi du pays, quelle décision judiciaire alors ? Le président Ghazouani avait promis de rétablir la justice, mais, les populations du Guidimakha ne  voient rien venir pour les sortir de cette situation d'injustice permanente qui risque de dégénérer un jour vers de violents conflits sur la terre. Une telle injustice laissera des traces profondes.

     M. Aly Guileyni Koné dit Kissima nous raconte, que la victime est sa sœur, qu'il était lui même au cœur du dossier par  procuration de sa sœur.  Elle s’appelle Boye Tombo Koné, née en 1955, à Hassi-Chagar. Le nommé Sanda Hadémou Camara est venu l’agresser, l’évincer,  l’exproprier d’un lopin de terre, l’invitant à arrêter son exploitation alors qu’elle  travaille sur cette terre depuis  35 ans pour subvenir à ses besoins. Il  prétexte que les enfants de ma sœur refusent de rester sous le statut   d’esclaves coutumiers traditionnellement pour sa famille. Le maire de la commune Hassi-Chagar a été saisi, il ne dira rien. M. Koné porte l’affaire devant le préfet de l’arrondissement Tachott.

     

    Les deux parties ont été convoquées par le préfet, L’esclavagiste Sanda  Hadémou Camara soutient devant le haut fonctionnaire de l'état  sans complexe  que ce sont des esclaves qui n’ont pas  accès à la  propriété terrienne dans le village. Le préfet se contente  à rappeler du bout des lèvres verbalement  que l’esclavage « n’existe plus », il  exhorte l’esclavagiste d’aller porter plainte contre sa proie à Selibaby alors qu’il devrait y mettre fin à ses agissements. Le  préfet devrait protéger la victime qui est venue l'exposer son problème dans son bureau, mais non, il  ouvre la voie au prédateur esclavagiste.  

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    Alerte Guidimakha : Un procureur qui agit contrairement aux lois.

    L’image contient peut-être : 1 personne, deboutMohamed Ould Ikabrou, Procureur de Selibaby frappe encore dans le milieu Abolitionniste soninké au Guidimakha. Il vient de jeter en prison le nommé Housseinou Sina DIARRA, ressortissant village Bouanze sans raison apparente. Sur une simple accusation d'avoir bousculé le fils de l'imam de la mosquée du village, le procureur le charge de trouble à l'ordre dans un lieu de culte. C'est du jamais vue ni entendu. Le procureur veut que ces hommes là, acceptent et restent les esclaves pour ces soi-disant nobles dans les villages basta. C'est tellement cruel et inhumain.

     

    La réalité est que les soi-disant marabouts Cissé du village refusent catégoriquement qu'un descendant d'esclave conduit la prière dans les mosquées du village même s'ils sont plus pieux et instruits que les soi-disant nobles et marabouts. Pire, les plaintes des victimes de l'esclavage coutumier dans le milieu Soninké ne sont jamais enregistrées, par contre, dès qu'un soi-disant noble ou marabout se déplace à Selibaby pour déposer plainte sur les familles qu'il qualifie d'esclaves avec des accusations fallacieuses, bien entendu et l'appui du maire féodal de Bouanze, le procureur s'en presse de les jeter en prison pour les faire taire.

     

    Depuis hier 25 août 2020, le procureur de Selibaby a jeté illégalement un innocent militant abolitionniste en prison sans la moindre preuve des accusations pour juste satisfaire les esclavagistes Soninké. Il a pris la place d'un juge, l’avocat, président du tribunal et parti pris .Tellement triste.

    Nous demandons l'intervention du ministre de la justice pour débarrasser la région du Guidimakha de ce farfelu magistrat qui utilise l'appareil judiciaire pour son enrichissement illicite, son confort personnel et abuse de son pourvoir sur du faux et usage de faux.

     

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    Mise au point à CRIDEM : « Plainte contre Diko Hanoune par Moustapha Camara, président de Tounka Lemou Kofo »

    Effectivement, je suis visé par une plainte formulée par le nommé Moustapha Camara, suite à une vidéo en Soninké, diffusée par   son parent, qui a révélé au grand public qu’il a  « perdu » bouffé  l’argent qu’on lui avait confié  et il demande de l’aide pour rembourser la somme que j’avais partagé sur ma page facebook il y a deux  ans. Rien vraiment d’exceptionnel, sauf que, pourquoi  cherche-t-il à cacher le contenu de sa  plainte qu’il exhibe dans cette sortie ? Il ne faut pas publier une information incomplète.  J’aimerai rappeler aux  lecteurs que la définition de « Tounka Lemou Kofo » en Soninké, veut dire «Rassemblement de fils d’esclavagistes féodaux ». Pourquoi  se fâchent, se plaignent-ils quand on les traite d’esclavagistes féodaux ?

     

    Moustapha Camara est un mythomane psychopathe affabulateur.  Personne ne sait réellement  quel groupe présidé-t-il ? Tantôt, il se définit comme le président du groupuscule extrémiste « Democratia Islamique », tantôt l’association « Guidimakha développement » qui s’est révélé faux et le revoilà aujourd’hui qui se présente comme président de « Tounka Lenou Kofo », c'est-à-dire président du rassemblement de fils d’esclavagistes féodaux. D’ailleurs, je suis étonné qu’il continue à mener ses activités tranquillement alors qu’il a fait de la prison en Mauritanien pour Association de malfaiteurs, apologie de l’esclavage dans les réseaux sociaux et incitation à la haine. Il est encore sous contrôle judiciaire et attend son procès. C’est bien plus grave qu’une « diffamation » non ? Moustapha Camara est adoubé par certains cadres d’UPR,  le parti au pouvoir et certains élus de la région du Guidimakha qui sèment la terreur dans les villages  avec la complicité de l’administration locale. Moustapha Camara est visé par plusieurs plaintes en France, en Mauritanie, bientôt, dans d’autres pays pour avoir mis une structure qui   incite la violence et la haine dans le milieu Soninké. Il est à la tête d’un ou plusieurs  groupes qui terrorisent les populations vulnérables. Son cas est plus inquiétant que celui de Diko Hanoune. Je m'interroge cas même, c'est dans quel but le site CRIDEM refuse de publier mes écrits et  se presse pour publier tout ce qui porte atteinte à mon image, ma réputation ou ma dignité? Est ce qu'un complot sur mon dos?

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    Note sur une situation scandaleuse en milieux soninkés de la région.

    Lettre ouverte au Ministère de la justice, à la CNDH et à l'AMDH sur la situation des Droits humains au Guidimagha !

    Note sur une situation scandaleuse en milieux soninkés de la région.

    Dans la communauté soninké, le vernis d'une communauté paisible et solidaire est une légende longtemps entretenue à l'intérieur pour une consommation extérieure. Cette légende tenait surtout à la docilité sociale et culturelle de la composante sociale castée esclave. Aujourd'hui l'éveil citoyen et humaniste qui traverse le peuple mauritanien dans son ensemble, trouve des résistances tenaces dans la communauté soninké du Guidimagha particulièrement.

    Les tenants d'un certain ordre coutumier structuré par la féodalité et l'esclavage par ascendance, s'affirment ouvertement comme détenteurs de sur-Droits au détriment des autres membres de la communauté. Et avec une certaine complicité des autorités publiques à commencer par les Maires issus généralement de leur rang social et parental. Au niveau de la Justice régionale à Selibaby, les litiges liés aux séquelles esclavagistes (Foncier, Gestion des affaires villageoises, bagarres de provocations, cérémonies d'apologie d'esclavage et autres) se suivent et se ressemblent quasiment avec les mêmes issues décisionnelles injustes et complaisantes.

     

    Les milieux féodalo-esclavagistes et leurs relais complices introduits dans les rouages étatiques depuis Nouakchot se rassurent en communiquant avec zèle et défi en relayant que leurs coutumes quoique discriminatoires et ségrégationnistes valent beaucoup plus que l'ordre régalien de l'Etat Mauritanien. Quelques cas d'exemple, dans le village de Hamdallaye connu Hamagué, en juin 2019 un homme issu de milieux féodaux avait tiré à balles réelles sur 2 jeunes garçons issus de familles castées esclaves, l'affaire portée à la Justice n'avait jamais été prise au sérieux. Quelques jours après le tireur sans faire un seul jour d'emprisonnement, était rentré au village tranquillement. Aujourd'hui quasiment une année après, lors d'une bagarre entre jeunes gens de groupes sociaux, un jeune issu du clan féodal a été blessé, et une fois à Selibaby, la Justice a écroué systématiquement les 2 personnes issues de descendants d'esclaves.

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    Alerte - Mali : Des militants abolitionnistes issus Ganbanaaxu Diandioumé sont assassinés.

    Nos condoléances attristées aux familles des défunts Maliens. Nous ne pouvons retenir nos larmes face à cette barbarie féodale sans limite au 21eme siècle. C'est extrêmement grave la situation au Mali mais aussi dans toute l'Afrique l’Ouest. Les terroristes féodaux esclavagistes Soninké ont encore frappé en assassinant froidement 4 militants parmi les membres de Ganbanaaxu Mali Diandioumé .

    Les victimes de cette barbarie dans la nuit du 01 au  02 septembre 2020 sont :
    Mountagha Diarry Sow
    Issou CISSOKHO
    Diani Hamet CISSOKHO
    Gossi CISSOKHO


    Ils ont été ligotés, battus à mort avant d'être jetés dans l'eau. Leurs familles ont été lynchées à coups de machettes et coupe-coupe également.
    La cause reste la même, vous refusez de rester nos esclaves traditionnels, on vous tue comme des bêtes de somme et l'état malien reste passif. Le laxisme de la justice malienne encourage de tels crimes horribles en 2020.

    L'état malien ne dispose même pas d'arsenal juridique qui combat l'esclavage et ses séquelles. Les auteurs ne sont pas punis à la hauteur les crimes commis, les peines restent très symbolique voire  ridicules.

    Nous interpellations publiquement la junte militaire au pouvoir pour sécuriser ces vulnérables populations victimes du crime de l'esclavage dont les criminels esclavagistes ont bénéficié l'impunité totale sous le régime IBK.

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    Mauritanie: Le procureur de Selibaby, Mohamed Ould Ikabrou, le président du tribunal et juge d’instruction en même temps

    Le procureur de Selibaby, Mohamed Ould Ikabrou, le président du tribunal et juge d’instruction en même temps, El-Vadil Baba Ahmed sont pires que les éléments de DAECH.

    Si vous êtes d’ascendance servile de la communauté Soninké au Guidimakha, le juge d’instruction, président du tribunal et le procureur de Selibaby peuvent vous déposer directement en prison pour avoir refusé de prier derrière un féodal soi-disant marabout du village. L’affaire est plus qu’hallucinante, d’autant plus, le procureur et le fameux juge d’instruction refusent de signer la liberté provisoire et s’acharnent à garder leurs deux otages pour mieux négocier avec le plus offrant. Leur avocate attend toujours l’envoie du dossier à Nouakchott par la cour d’appel de Kiffa et il semble que personne n’est pressé à répondre pour endurer la souffrance des prisonniers. Quel pays mon Dieu ?

    C’est la vraie histoire de deux militants abolitionnistes Soninké, ressortissants de Bouanze, qui sont séquestrés depuis le 25 Août 2020. Il s’agit de Housseinou Sina DIARRA et Samba Bira DIARRA. Motif de leur mandat de dépôt : « Atteinte aux bonnes mœurs dans une mosquée, atteinte aux instructions d’Allah », parce qu’ils ont refusé de s’aligner derrière le fils immoral de l’imam du village (un certain Cissé). Ils ont dit qu’il ne va pas conduire la prière de leur mosquée en les disant qu’un esclave ne peut être digne à conduire sa propre prière dans une mosquée.

     

    Le soi-disant imam Cissé en mèche avec le procureur introduit une fausse plainte, qui rejette pourtant les plaintes des victimes de l’esclavage, il mettra dans sa plainte que son fils a été frappé lors de sa prière, et hop, voila, nos deux fameux magistrats sautent sur l’occasion pour crier atteinte aux mœurs de l’islam, grosso modo, un esclave n’a pas droit de refuser que sa prière soit conduite par un marabout traditionnel dans le milieu Soninké.

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    Lutte contre l’esclavage en Mauritanie, «entre parodie de justice et consommation extérieure »

    «Entre déni officiel et procès sans présence des accusés ni des victimes, la loi contre l’esclavage en Mauritanie est faite uniquement pour la consommation extérieure, malgré la batterie juridique et institutionnelle qui l’accompagne». Un sentiment de frustration et de colère qui a marqué la conférence de presse que les avocats de SOS Esclaves ont animée vendredi 27 novembre 2020 à Nouakchott.

    Un ras-le-bol face à la gestion hypocrite et peu sincère de la question de l’esclavage par tous les gouvernements qui se sont succédé depuis 60 ans à la tête de la Mauritanie. C’est le sentiment ressenti par SOS Esclaves, une organisation non gouvernementale qui lutte contre l’esclavage depuis plus de vingt ans en Mauritanie,  par la bouche de son emblématique président, Boubacar Messaoud, ingénieur architecte de formation.

    Des parodies de justice sans la présence des parties prenantes

    Lors d’une conférence de presse animée vendredi 27 novembre 2020 au siège de SOS Esclaves, sis à la Socogim PS de Nouakchott, les avocats de l’organisation, notamment Me Id Ould Mohameden et ses confrères, Me Bah Ould MBareck et Me Idoumou Ould Sedigh sont revenus sur les procès qui viennent de se dérouler à Néma et à Kiffa. «Des parodies de justice qui n’ont rien de justes ni d’équitables face à la non convocation des victimes pour assister aux audiences ni des présumés accusés». C’est le sentiment général qu’ils ont partagé face à un parterre de journalistes et quelques unes des victimes dont les dossiers ont été évacués par les juridictions citées.

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    Mauritanie-Alerte- info : Le président du groupe extrémiste « Tounka Lemou koffo » écope un an avec sursis.

     

    La cour criminelle de Nouakchott vient de condamner le  président du groupe d’extrémistes  féodaux Soninké ; qui se dénomme « Tounka Lemou koffo », c'est-à-dire « Rassemblement de Féodaux Esclavagistes » et certains  de leurs caciques qui inondent les réseaux sociaux d'injures esclavagistes; qui abusent du site Mauritanien Cridem avec du faux et usage de faux. Certains membres et le président du groupe font  l’apologie de l’esclavage publiquement depuis plusieurs années en toute impunité.  L’affaire a été jugée le 19 novembre 2020 et  délibérée aujourd’hui 03 décembre 2020.

     

    Leur président Boubacar Camara et Oumorou Camara ont pris un an avec sursis, Bouthié Dioumassi et Bouyé Dembélé ont écopé un (1) de prison ferme et 250 mille  ouguiyas d’amende chacun. Le président Boubacar Camara aurait pris la fuite pour la France, pensant qu’il va  échapper  à la justice mais il se trompe lourdement.

     

    Le dénommé Fousseinou Camara très virulent sur les réseaux sociaux  écope six (6) mois de prison ferme et 200 mille ouguiyas d’amende. Lui aussi aurait pris la fuite pour la France et continue à narguer la justice de son pays. Voila toute la lâcheté de ces ignobles pervers vagabonds  féodaux du Guidimakha. Ils sont soutenus par certains cadres de l’UPR dans la région, qui ont fait d’eux un électorat qui veut asseoir la continuité de l’esclavage coutumier par ascendance dans le milieu Soninké. Nous  ne comprenons pas comment ces individus ont pu échappés à la Cour chargée de juger les crimes de l'esclavage?

     

    Nous appelons à mettre fin aux activités de ces criminels endurcis dans le grand banditisme dont l’ultime  but est d’humilier les victimes de l’esclavage, qui ont du mal à effacer les lourdes séquelles qu’elles trainent dans les villages. Nous exigeons que le tribunal de Selibaby mette fait aux faux procès qu’ils déclenchent et engagent contre les victimes de l’esclavage par ascendance avec la complicité du procureur pour  les humilier  d’avantage.   

     

    Lâcheté féodale sans limite, ils ont fui  abandonnant femmes, enfants, villages qu’ils prétendaient « défendre » et leur pays. L’esclavage est un crime contre l’humanité chers messieurs. 

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    L’ONG Waraba Afrique interpelle l’Union Africaine sur la question de l’esclavage

    Monsieur le Président de l'Union Africaine Adis Abeba Ethiopie

    Paris, le 04 janvier 2021

    Monsieur le Président,

    L’ONG Waraba Afrique est sensible au sort des milliers d’africains et africaines dont la survie est un défi quotidien pour tenter de s’affranchir des graves crimes commis à leur encontre. Par la présente, notre Organisation Panafricaine a estimé devoir demander à l’Union Africaine à s’impliquer davantage dans des initiatives urgentes et immédiates pour éradiquer l’esclavage en Afrique et mettre fin à d’autres formes d'atrocités commis sur notre continent. En effet, les victoires enregistrées dans le combat mené contre ces crimes, depuis les premières civilisations humaines, ne doivent pas faire oublier l’échec de l’humanité, en particulier en Afrique et qui se traduit par la persistance de l’esclavage. Les nouvelles formes d’asservissement et autant d’autres tragédies prouvent que l’humanité n'a pas tiré toutes les leçons des horreurs de son histoire récente.

    Malgré les engagements pris par la communauté internationale au lendemain du second conflit mondial , la déclaration Universelle des Droits de l'Homme et la ratification de tous les Etats des obligations internationales sur la protection des Droits de tous les migrants qui interdisent la traite humaine, toutes formes d’asservissement et la torture , des peuples d’Afrique subissent encore l’esclavage tandis que d'autres , notamment des jeunes ,en situation de pauvreté extrême, donc vulnérables, victimes des formes contemporaines d’asservissement , sont contraints de fuir des situations humainement insoutenables. Des envoyés spéciaux des Nations Unies avaient constaté et fait état dans leur rapport de 1996 d’« une augmentation effrayante de l’esclavage, du commerce des Esclaves et du travail forcé en Afrique ».

    Deux journalistes du Baltimore SUN, auteurs d'un article sur le sujet, rapportent des témoignages qui indiquent « avoir réussi à acheter des êtres humains et que des peuples continuent de subir et de vivre dans l’horreur ». L’actualité continue à relater des refoulements massifs et des violences « des personnes laissées à la dérive en pleine mer pendant une longue période souvent sur des canots surchargés « et qu’en 2020, la presse internationale fait état des refoulements, décidés par un pays africain, des milliers d’émigrants et demandeurs d'asiles vers le Niger lors des rafles en séries de personnes de plusieurs nationalités pour la plupart des africains subsahariens ». L’impunité de ces crimes et d'autres violations commis sur le territoire africain sont intolérables et doivent cesser.

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    Interview Exclusive avec Biram Dah Abeid

    « Selon les échanges que j’ai eus  avec les hautes autorités  politiques  du pays, il y aura dans moins d’une semaine, une proposition de dialogue et de concertation par thématique »

    Après les élections présidentielles  de 2019, votre mouvement continue-t-il  sur la même dynamique de contestation et de dénonciation des violations  des droits de l’homme en Mauritanie ?

    Biram Dah Abeid : Je vous remercie infiniment. En effet ,  notre mouvement IRA -MAURITANIE est toujours animé des mêmes objectifs  et de manière inlassable, objectifs qui sont :  la fin du racisme domestique et d’ Etat,  la  fin de l’esclavage ,  la rupture avec les violations de droits de l’homme  et  avec tous les anachronismes,  tous les restes  de l’arbitraire au sein de l’appareil d’Etat  mauritanien.  Donc nous restons sur cet objectif, sur ce programme, sur cette ligne.  Néanmoins,  le pouvoir a changé  de fusil d’épaule.  Comment le pouvoir a changé de fusil d’épaule ? : Du temps d’Aziz  c’était l’attaque frontale, la violente physique morale politique et sociologique  contre les défenseurs  des droits de l’homme  que nous sommes, contre le parti Rag. Depuis son  arrivée au pouvoir,  le  président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani  a adopté une nouvelle approche dans ses rapports avec nous.  Il  dit  mettre  fin aux campagnes de diabolisation dont  son prédécesseur faisait tous azimuts  contre IRA   et contre le parti Rag.  IRA n’est plus traitée  dans le discours  officiel comme ennemi de la République, de l’islam, de la nation, un  valet  des  juifs et  des impies,   comme 5eme colonne de l’occident.  IRA et le parti Rag ,  leurs dirigeants  et leurs  militants ne  sont plus traités  et considérés   comme des pyromanes ,  des racistes, des violents, des criminels, dans le discours  officiel .

     

     Il l a été mis fin aux arrestations,  aux harcèlements,  à  la  torture des gens de IRA du moins jusqu’à   présent,  jusqu’à  preuve  du contraire.  Il a été mis  fin à  la privation de IRA, du parti  Rag, et de leurs militants  de se réunir , du droit de  contact avec leurs  partisans  à  Nouakchott  et à  l’intérieur  du pays. Comme vous le savez, nous étions interdits  de déplacement à l’intérieur du pays  sous l’ancien régime, sauf pendant les moments d’élections.  Maintenant  IRA et le parti  RAG se réunissent  au grand jour ,  tiennent  leurs  conférences  de presse au grand jour où  ils veulent et quand il veulent ; ceci tranche beaucoup avec le temps de l’arbitraire ;  Et aussi nous sommes  entrés   dans une phase de règlement  des  tares  de la gouvernance  démocratique et en concertation avec le pouvoir.  C’est pourquoi on a discuté avec le pouvoir et on a réussi à obtenir le système  déclaratif pour les associations.  Désormais  il  n’y aura  plus d’organisations  non reconnues dès  que cette loi qui a déjà  passé par le  parlement, entre en vigueur.  Avec la même démarche, on   va  apporter au régime   des partis politiques la même dose et  le même apport pour normalise la situation de tous les groupes et mouvements  politiques et des droits de l’homme.  Donc cette phase va inaugurer le règlement et la normalisation de la situation de tous les partis et mouvements qui étaient interdits ou non autorisés ou non   reconnus. 

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