Mauritanie-Guidimakha : Un faux procès qui révolte les populations.
Le président du tribunal de la région Guidimakha, le « magistrat » El Vadil Baba Ahmed et son célèbre négociateur de faux procès au plus offrant (le samsara), Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Lemine, ont encore frappé sans pitié en toute impunité. Ils abusent de l'appareil judiciaire entre leurs mains depuis plusieurs années sur du faux et usage de faux. Les deux hommes viennent d’exproprier d’une manière spectaculaire une vieille dame de 65 ans, un terrain qu’elle exploite depuis 1985, c'est-à-dire 35 ans dur labeur. Une décision judiciaire qui ne fait référence à aucune loi du pays, quelle décision judiciaire alors ? Le président Ghazouani avait promis de rétablir la justice, mais, les populations du Guidimakha ne voient rien venir pour les sortir de cette situation d'injustice permanente qui risque de dégénérer un jour vers de violents conflits sur la terre. Une telle injustice laissera des traces profondes.
M. Aly Guileyni Koné dit Kissima nous raconte, que la victime est sa sœur, qu'il était lui même au cœur du dossier par procuration de sa sœur. Elle s’appelle Boye Tombo Koné, née en 1955, à Hassi-Chagar. Le nommé Sanda Hadémou Camara est venu l’agresser, l’évincer, l’exproprier d’un lopin de terre, l’invitant à arrêter son exploitation alors qu’elle travaille sur cette terre depuis 35 ans pour subvenir à ses besoins. Il prétexte que les enfants de ma sœur refusent de rester sous le statut d’esclaves coutumiers traditionnellement pour sa famille. Le maire de la commune Hassi-Chagar a été saisi, il ne dira rien. M. Koné porte l’affaire devant le préfet de l’arrondissement Tachott.
Les deux parties ont été convoquées par le préfet, L’esclavagiste Sanda Hadémou Camara soutient devant le haut fonctionnaire de l'état sans complexe que ce sont des esclaves qui n’ont pas accès à la propriété terrienne dans le village. Le préfet se contente à rappeler du bout des lèvres verbalement que l’esclavage « n’existe plus », il exhorte l’esclavagiste d’aller porter plainte contre sa proie à Selibaby alors qu’il devrait y mettre fin à ses agissements. Le préfet devrait protéger la victime qui est venue l'exposer son problème dans son bureau, mais non, il ouvre la voie au prédateur esclavagiste.
Mauritanie: Mohamed Ould Ikabrou, Procureur de Selibaby dans le Guidimakha refuse de prendre en charge la plainte d’une victime
Mohamed Ould Ikabrou, Procureur de Selibaby dans le Guidimakha refuse de prendre en charge la plainte d’une victime d’agression barbare esclavagiste. Le comportement et l’attitude de ce haut fonctionnaire est contesté, dénoncé plusieurs fois dans la région mais son ministère de tutelle, reste sourd, muet malgré de nombreuses plaintes concernant cet homme sans foi ni loi.
L’agression s’est passée à Hamagué un village habité par la tribu Zoubeiratt le 03 juin 2020, la victime s’appelle Ahmed Ould Saleck. Il est venu demander l’inscription de sa famille dans une liste de personnes qui ont besoin l’aide de l’état et d’ONG auprès d’une mission qui séjournait dans leur village. Le fils de son maitre, un nommé Ahmed Ould Deye se jette violemment sur lui par surpris avec un gourdin, lui assomme plusieurs coups sur la tête, la victime s’effondre, perd connaissance ensanglanter avec une oreille carrément coupée. Au moment de l’agression, le père de l’agresseur hurle en haute voix : « tue-le, je payerai le prix de son sang, c'est-à-dire la dina ». C’était un coup prémédité dans l’intention de donner la mort. Rappelons-le, Ahmed Saleck refuse de rester esclave pour la famille du maitre de son père décédé.
La victime est actuellement prise en charge par le président IRA-Section-Guidimakha, M. Ahmed Ould Jiddeinou. Le procureur refuse d’introduire la plainte de la victime pour lui ouvrir des droits aux soins, il veut éviter la prison au fils de l’esclavagiste chef de la tribu Zoubeiratt. La victime est un pauvre qui n’a rien, le procureur cherche à le forcer la main pour négocier une somme dérisoire sans jugement ni condamnation. L’agresseur est un multirécidiviste, un homme extrêmement dangereux. Nous demandons le commissariat aux droits de l’homme et la CNDH de prendre en charge Ahmed Ould Saleck, de demander le procureur à rendre justice à la victime selon la loi sans partie prise.
Mauritanie : Le silence n’est plus permis, nous réclamons la démission du ministre de l’intérieur Mohamed Salem Ould Merzoug.
Selon la réunion du Conseil des ministres à Nouakchott, le 30/04/2020 on nous apprend que « le Conseil a pris les mesures individuelles suivantes »: le Ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation opère une vaste campagne de nominations et permutations des fonctionnaires dans l’administration, à lire dans le site officiel du gouvernement mauritanien: http://fr.ami.mr/Depeche-53430.html
Nous allons toucher le tabou et sujet qui fâche. On peut remarquer qu’il y a eu 169 nominations, 151 maures blancs, 18 Négro-africains et Zéro « 0 » Hartani malgré que le ministre de l’intérieur est un hartani. Zéro Hartani nommé et personne n’en parle? Pourquoi on nous exhibe partout que le ministre de l’intérieur est un Hartani ? Ils nous tympanisent que les Haratine sont des arabes, des maures où que sais-je encore, cela sert à quoi aux Haratine? Ministre de l’intérieur est-il là pour sortir les Haratine dans le gouffre ? A quoi bon d’avoir un ministre Hartani avec zéro promotion et nomination? Pensez-vous que le ministre Mohamed Salem Ould Merzoug serait en mesure à signer la reconnaissance l’ONG IRA-Mauritanie et le parti RAG ? Il doit démissionner pour réparer le tort qu’il fait subir aux Haratine tout en sachant qu’il exploite cette communauté pour sa promotion personnelle. La société mauritanienne est la plus complexe au monde à cause des manipulations politiques dans le mensonge, déni identitaire, culturel et linguistique.
Quand le Haalpoular, Soninké ou Wolof vous parle de « Négro-africain ou Négro-Mauritanien », il exclut automatiquement les Haratine malgré qu’ils soient aussi noirs que lui, sous prétexte les Haratine parlent « Hassaniya ou Arabe » comme les maures. Donc, ils sont mis dans le lot des maures qui les oppriment, les agressent, les discriminent, les ont soumis à l’esclavage depuis plusieurs générations. Mieux encore, quand certains négro-africains se plaignent d’être discriminés par le « système Beidhani », les Haratine sont pointés du doigt comme étant dans le même lot qui discrimine les Négro-africains alors qu’ils ne sont reconnus ni par l’un, ni par l’autre, ni dans la constitution mauritanienne.
Le choc de l'extrême pauvreté en Mauritanie par les marmites vides sur la chaussée à Nouakchott !
Ces images des dames exposant leurs marmites vides sur une urbaine dans un quartier populaire à Nouakchott, doivent interpeller l'opinion nationale voire internationale. Dans ce pays dit islamique, certains peuvent se faire servir un dromadaire en méchoui quand d'autres ne peuvent même pas avoir quelques pilons de poulet au quotidien. Un pays d’à peine 4 millions d'habitants regorge diverses ressources mais l'indice de la pauvreté structurelle fait trembler le bon sens.
Les richesses vont quasiment dans un seul sens où la gabegie et la dilapidation des fonds publics sont érigées en pratiques "culturelles" bien ficelées. Ainsi les oubliés qui représentent la majorité sont victimes d'une gouvernance politique, économique et sociale qui se perpétue depuis plusieurs décennies.
Coumba Dada kane
Vice-présidente IRA Mauritanie
Députée à l'Assemblée Nationale Mauritanie
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=Y0V18YXz87U&feature=youtu.be
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Où sont passés ces milliards débloqués depuis au début COVID19?
-Banque Mondiale 163 Milliards ouguiyas ;
-Trésor public 25 milliards ouguiyas ;
-Les donateurs privés 12 Milliards ouguiyas ;
-Union Européenne 40 millions euros ;
Ce sont des sommes faramineuses pour 4 millions d'habitants qui pleurent la faim. Voilà comment ces gens-là luttent contre la pauvreté en faisant disparaître les aides et dons. Pourquoi les bailleurs continuent à donner sans contrôler ou vont leurs dons ?
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