Mauritanie : Le juge du tribunal de Selibaby a commis une faute lourde dans l’affaire de Balla Gandega.

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Mauritanie : Le juge du tribunal de Selibaby a commis une faute lourde dans l’affaire de Balla Gandega. C’est de l’amateurisme pur et dur d’un magistrat qui dépasse l’entendement humanitaire. Comment fait-il pour condamner des innocents et  va dormir sur ses deux oreilles  en faisant des « beaux rêves » ?

La mort de feu Balla Gandega est loin d’être élucidée. Nous l’avions  dit dès le début de cette affaire et nous étions loin de nous tromper.  Le cirque qui s’est passé au tribunal de Selibaby a condamné un accusé innocent sans la moindre preuve à la lourde peine capitale, juste en demandant à un homme sorti de nulle part de  poser sa main sur un papier du coran  et de jurer sans la moindre preuve pour satisfaire ces familles féodales du Guidumakha qui sont des clients politiques du parti au pouvoir. Tout a été politisé pour satisfaire une élite féodale et criminelle qui confisque le pouvoir depuis 1960.

 Ce qui est révoltant dans cette affaire, l’homme que le juge a demandé de jurer,  n’a jamais assisté à la scène de l’agression du défunt Balla qui a conduit à son décès. Voila, on n’y est maintenant, n’importe qui, peut être accusé de n’importe quoi en Mauritanie et cela va entrainer  votre exécution. Comment peut-on prendre au sérieux les accusations gratuites d’un soi-disant « témoin » qui n’a jamais assisté à la scène d’agression  allant jusqu’à condamner un père de famille innocent à la peine de mort ? On sait maintenant qu’il y a de tout en Mauritanie sauf des magistrats sérieux.  Pourquoi les coaccusés ont écopé de 3 ans pour complicité alors qu’ils n’étaient pas sur les lieux ? Un pays sans justice est en proie d’instabilité permanente.

Rappel: «Tard, mardi soir, le 23 avril 2024, le Tribunal régional du Guidimagha a prononcé la peine capitale contre l’accusé direct du meurtre du jeune Balla Gandéga. Le Tribunal a également condamné les trois complices du meurtrier ayant participé à l’assassinat à une peine de trois ans de réclusion.»

Diko Hanoune