Quand le silence nourrit la colère, la vérité finit toujours par éclater.
Si les faits évoqués ici sont réels — et les témoignages sont de plus en plus nombreux — alors nous sommes face à une situation explosive, non pas à cause des citoyens, mais à cause d’un système local injuste qui étouffe des vies, des droits, et même des mosquées.
Fermer illégalement des mosquées, c’est éteindre la lumière de Dieu dans un peuple.
Déposséder les plus vulnérables de leurs terres, c’est leur enlever leur pain, leur dignité et leur avenir.
Chasser un savant ou un imam reconnu comme Mohamadou Sylla, c’est coupé le lien entre une communauté et son équilibre spirituel.
Et maintenir ce silence complice au niveau ministériel, c’est participer indirectement à l’humiliation d’un peuple déjà meurtri.
Le Guidimakha ne doit pas être le foyer d’un soulèvement, mais le cœur d’une réforme urgente :
-rétablir la justice,
-reconnaître les abus,
-réparer les torts,
-et restaurer la confiance entre les citoyens et l’État.
L’exigence ici ne doit pas être perçue comme une menace, mais comme un appel à la vérité et à la justice. Il ne s’agit pas d’attiser la haine, mais d’éteindre le feu de l’oppression avant qu’il ne brûle tout.
Que ceux qui ont le pouvoir écoutent pendant qu’il est encore temps.
Et que les ONG, les justes, les oulémas et les consciences éveillées se lèvent sans attendre les drames.
Kayou WAGNE