Droit de réponse: Doit-on dire Reporters Sans Frontières ou le Ridicule sans Frontières ?
Suite à sa visite en Mauritanie du directeur général de Reporters Sans Frontières, M. Thibaut Bruttin, qui a été reçu par l’illégitime président Mauritanien, Mohamed Cheikh El-Ghazouani, le 27 Mai 2025, nous avons été très surpris par la communication mise en ligne de cette organisation qu’on croyait sérieuse mais hélas. Nous rappelons à tous que la réélection de Ghazouani est très contestée actuellement par des Mauritaniens.
L’opinion mauritanienne se posait toujours la question, d’où sort le régime mauritanien, qui se vante souvent de son bon classement parmi des pays ou la liberté d’opinion et d’expression sont respectées ? Notre surprise fut grande, on découvre que RFS fait son business sur l’information avec le pouvoir mauritanien au moment ou il est strictement interdit de formuler la moindre critique envers le président mauritanien et ses ministres incompétents sans tomber automatiquement sous la coupe de leur fameuse loi sur-mesure, soi-disant qui protège les symboles de l’état.
Comment peut-on se féliciter de la liberté d’informer, d’expression ou d’opinion dans un pays ou des militants des droits humains, des journalistes, des blogueurs et libres penseurs sont enlevés en plein jour et jetés en prison ? Je vous donne l’exemple de Abdoulaye Bâ, responsable de la question l’immigration au sein de l’organisation IRA-Mauritanie, qui a été enlevé et séquestré parce qu’il a critiqué l’action du ministre de l’intérieur qui maltraite des étrangers sur le sol Mauritanien ; je vous donne également l’exemple de Mohamed Ould Samba qui a osé critiquer Ghazouani directement, puis le voila interdit de voir la lumière du jour depuis un bon moment. Très cher Thibaut Bruttin ou va-ton comme ça ? D’où voyez-vous le progrès dans ces conditions ? Pourquoi vous encouragez la terreur sur des populations sans défense ?
Je vous cite : « Cette rencontre entre RSF et le président mauritanien intervient dans un contexte marqué par des avancées notables de la Mauritanie en matière de liberté de la presse, symbolisées par son classement à la 50ᵉ place du Classement mondial de la liberté de la presse 2025 de RSF, ainsi que par son adhésion récente au Partenariat international sur l’information et la démocratie, dont elle est devenue le 55ᵉ État signataire.
Lors de l’entretien, RSF a salué les progrès accomplis au cours des dernières années par le gouvernement du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Ce dernier, dès son entrée en fonction en 2019, avait souhaité la mise en place d’une commission chargée de formuler des recommandations relatives au cadre d’exercice du journalisme. Il convient désormais d’établir un bilan des diverses initiatives législatives et réglementaires qui en ont découlé, d’en mesurer l’efficacité et d’en identifier les éventuelles carences. »
« La Mauritanie a connu un net progrès en termes de liberté de la presse au cours des années passées, encouragée par un président attaché à la concorde civile et aux libertés publiques. L’efficacité des mesures mises en œuvre doit être désormais évaluée et visibilisée. Les recommandations portée par RSF peuvent permettre de les consolider plus encore. Enfin, la Mauritanie a aujourd’hui un rôle moteur à jouer pour la liberté de la presse sur le continent africain, en particulier dans l’espace sahélien . Thibaut Bruttin Directeur général RSF » Lien source : https://rsf.org/fr/mauritanie-rsf-salue-les-engagements-du-pr%C3%A9sident-ghazouani-et-appelle-%C3%A0-faire-de-la-mauritanie-un
Nous disons que l’accès à l’information est un droit fondamental pour tous les peuples du monde, par contre, il est honteux de traiter l’information comme une marchandise avariée qu’on doit fourguer aux mauritaniens pour des intérêts mesquins de quelques gros bonnets qui malmènent la démocratie mauritanienne.
Diko Hanoune/Abolitionniste Mauritanien.
