Droit de réponse à l’homme qui a volé l’élection présidentielle en Mauritanie Dah Ould Abdel Jelil président de la CENI
Nous avons lu cette réponse honteuse du président de la fameuse commission électorale responsable du hold-up de l’élection présidentielle en 2024 à la faveur du président sortant Mohamed Cheikh El-Ghazouani. Il est tellement léger dans ses réponses qu’il laisse apparaitre d’énormes incohérences manifestes. Comment ce pauvre vieillard Dah Abdel Jelil avec sa tête au mousse de savon peut-il imaginer à un instant que le conseil constitutionnel n’a pas reçu de recours d’aucun candidat alors que tout un pays était bloqué manu-militari pendant plus de 3 semaines avec coupure de tous les moyens de communications tels que : téléphones, internet et 4G ?
Ce n’est pas le conseil constitutionnel qui décrète, vote ou impose un président de la république aux Mauritaniens mais le peuple souverain et le peuple a choisi Biram Dah Abeid très largement devant Ghazouani. Sinon, à quoi bon d’organiser des élections ? Comment Dah Abdel Jelil pourra convaincre les mauritaniens que lui et Diallo Mamadou Bathia étaient neutres dans cette élection présidentielle alors qu’ils militent tous les deux dans le même parti au pouvoir depuis l’avènement de cette fameuse « démocratie » aux pas des faux généraux de l’armée, de Ould Taya (P.R.D.S) jusqu’à l’actuel INSAF de Ghazouani ? La CENI et le Conseil Constitutionnel sont sous le contrôle total du pouvoir, toutes les institutions qui devraient garantir la transparence de l’élection présidentielle étaient sous le contrôle étroit du pouvoir et son parti.
Sachez une chose M. Dah Abdel Jelil, Ghazouani ne sera jamais légitime aux yeux des Mauritaniens, vous pouvez l’imposer comme président des institutions et de quelques égarés d’insafistes, mais il n’aura jamais une quelconque légitimité devant la majorité des Mauritaniens. Ghazouani et Dah Abdel Jelil iront dans leurs tombes, la Mauritanie restera debout avant, pendant et après eux.
Extrait du journal le calame : Les résultats de la présidentielle ont été contestés par certains candidats de l’opposition qui ont accusé la CENI d’avoir roulé pour le candidat du pouvoir, d’être une « officine du ministère de l’Intérieur ». Que leur répondez-vous ?
M. Dah Abdel Jelil « – Vous évoquez des candidats qui auraient contesté les résultats. Je n’ai pas les mêmes informations que vous. Selon les informations de la CENI, le Conseil Constitutionnel, seul juge en matière, a déclaré n’avoir reçu, de la part des candidats, aucune contestation des résultats. Par contre, ce que nous avons appris, par la presse, est que trois candidats ont reconnus la conformité des résultats centralisés à leur niveau avec ceux publiés par la CENI, que trois autres ne se sont pas prononcés et que le septième, s’attendant, paraît-il, à un meilleur score selon ses pronostics, a exprimé sa déception par une contestation sans preuves des résultats publiés et du préjudice qu’il aurait éventuellement subi. » Lien : http://www.lecalame.info/?q=node/16156
Rapport du Comité des opérations électorales
Afin d’éclairer l’opinion publique nationale et internationale sur la polémique soulevée quant à l’absence de recours ou de violations qui ont entaché le processus électoral depuis le début des opérations jusqu’à l’annonce des résultats par la Commission Electorale Nationale « Indépendante » (CENI), le comité des opérations électorales du candidat Biram Dah Abeid vous présente le présent rapport, qui retrace les observations les plus marquantes qui ont entaché le processus.
1- Préparation de l’opération électorale :
Nous avons demandé, au début des concertations des comités des opérations électorales des candidats de l’opposition et de la Commission électorale nationale « indépendante », au sein des commissions d’opposition de mener une enquête sur la liste électorale et présenté des exemples montrant l’existence d’un certain nombre de violations, dont à titre d’exemple, la présence de plus de 400 inscrits âgés de plus de 120 ans.
En situation normale, les parties de l’opposition participent à la révision des listes d’inscription sur la liste électorale ; ce qui n’a pas été fait. Comme elles contribuent à établir des mécanismes qui garantissent la transparence et la crédibilité du processus électoral et que les listes passent par des étapes avant d’être adoptées, notamment :
• l’inscription sur la liste
• Purification de la liste électorale (suppression des décès)
La CENI a indiqué, après la soumission de l’opposition d’une demande d’enquête sur la liste et après l’envoi des listes aux hôpitaux pour vérifier leur décès, bien que certains dont la mort a été confirmée figuraient sur les dernières listes d’inscription et pour lesquels, un vote par procuration a été fait, avoir supprimé 4 500 inscrits
La CENI avait l’intention de concevoir la carte de vote unilatéralement sans concertation avec l’opposition. Après la sélection du Conseil constitutionnel des photos de notre candidat, c’est plutôt une photo floue du candidat qui avait a été choisie, tandis qu’une photo plus précise et plus claire du candidat du pouvoir a été sélectionnée.
Aucune carte n’a été remise aux représentants de nos candidats dans les bureaux. La demande adressée à ce sujet peu avant le début du vote et comprenant les noms des représentants a été rejetée par la Commission électorale nationale « indépendante ».
Nous avons demandé d’autre part, à vérifier l’application utilisée (My CENI). Après qu’ils aient exprimé leur volonté, nous avons choisi un expert international en plus d’un certain nombre d’ingénieurs représentant les candidats de l’opposition pour examiner l’application, mais la CENI a commencé à tergiverser, pour nous surprendre un jour avant le vote par le rejet et l’impossibilité d’accéder à l’application. Nous avons élaboré au sein de l’opposition une déclaration à ce sujet.
2- Début de la campagne électorale :
Au lancement de la campagne électorale, la Commission » Indépendante » a présenté une charte d’honneur entre les candidats. Nous avons par contre proposé une charte pratique liée à la transparence, garantissant la neutralité de l’administration et des hauts fonctionnaires et l’absence de leur influence sur les votes des citoyens par incitation ou intimidation. Cette proposition a été rejetée par la Commission électorale nationale « indépendante ».n
Après avoir présenté les noms définitifs des chefs de bureau, nous nous nous sommes également opposés à la liste. La commission s’est déclarée prête à la révision, avant que la liste ne fasse l’objet de manipulation à travers le changement du lieu de certains chefs de bureau et leur affectation vers d’autres endroits sans les supprimer, 24 heures seulement avant le scrutin.n
3- Scrutin du 29 juin 2024 :
Nous avons couvert 87 % des bureaux de vote sur toute l’étendue du territoire national. Nous avons couvert, en coordination avec l’opposition, 100 % des bureaux de vote, mais dans sa volonté d’entraver le processus, la CENI a empêché un certain nombre de contrôleurs de bureaux dans tout le pays. Parmi les bureaux contre lesquels cette mesure a été prise on cite de manière non exhaustive : Lire PDF