Mauritanie : le régime de Mohamed Cheikh Ghazouani a glissé définitivement vers la dictature.

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Depuis un certain temps sous l’influence du ministre de l’intérieur et le ministre de la justice, le régime du général Ghazouani a basculé vers la dictature et la restriction de toutes les  libertés. Les bailleurs de fonds et les institutions internationales doivent rappeler à l’ordre le régime Mauritanien au respect de ses engagements d’accords et traités signés pour la bonne marche des règles démocratiques.

Le cas d’Ahmed Ould Samba, un opposant politique au régime Mauritanien :

« L’opposant Ahmed Ould Samba a été condamné à un an de prison, dont huit mois fermes, par la chambre correctionnelle du tribunal de Nouakchott-Ouest, ce jeudi 29 mai. Le ministère public avait requis la peine maximale soit deux ans à l’encontre de l’opposant, poursuivi pour des propos tenus sur les réseaux sociaux. Dans une publication controversée, Ahmed Ould Samba avait accusé le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani de mener des politiques « racistes et corrompues ». »

Je rappelle que Ahmed Ould Samba était en détention préventive depuis le 16 janvier 2025, accusé d’avoir, tenez vous bien  « insulté le Président de la République Mohamed Cheikh El-Ghazouani ». Curieusement, ce sont les mêmes fonctionnaires qui nous chantent partout que la Mauritanie est démocratique,  la liberté d’expression et d’opinion sont respectées et garanties par la constitution qu’ils violent sans regret ni remords pour se couvrir. C’est le ministre de l’intérieur Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine qui décide  toutes les arrestations arbitraires pour étouffer certaines voix mauritaniennes qui dénoncent ce qui ne va pas dans le pays.

Le cas d’Abdoulaye Bâ responsable dans l’ONG IRA-Mauritanie :

« Le 26 avril 2025 dans la nuit, Ablaye Ba, responsable de la Commission de l’immigration de l’IRA, a été enlevé par les forces de l’ordre, à Nouakchott. Depuis, il est séquestré dans un lieu inconnu. Ni l’avocat, ni la famille, encore moins le médecin n’ont accès à lui. Le 29 avril, le Parquet de la capitale l’inculpe au motif de « discours de haine et cybercriminalité ». Il est reproché, au détenu, d’avoir dénoncé le traitement inhumain des migrants et demandé le respect des étrangers sur le sol de la République islamique de Mauritanie. »

Ces deux cas d’arrestations arbitraires nous démontrent que le régime de Mohamed Cheikh El-Ghazouani a basculé dans une dictature pure et dure en utilisant certaines lois liberticides qui bafouent toute liberté d’expression, d’opinion et d’association, qui sont garanties par la constitution mauritanienne. Le ministre de l’intérieur est pris dans le flagrant délit du  mensonge d’état qui concerne sa politique soi-disant de lutte contre l’immigration illégale qui n’existe que dans le délire de séduire l’union européenne pour décaisser les 210 millions d’euros promis par l’Europe. Nous réclamons la libération sans condition d’Ahmed Ould Samba et Abdoulaye Bâ dans le plus bref délai et sans condition.

Diko Hanoune/ Militant Abolitionniste de l’esclavage

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