Les graves implications du député de l’UPR Sidney Sokhna

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Les remous sociaux liés à l’esclavage par ascendance au Guidimagha : Les graves implications du député de l’UPR Sidney Sokhna 

Les membres et les familles Soninkés qui se libèrent des coutumes discriminatoires de l’esclavage par ascendance au Guidimagha, subissent depuis bientôt 6 ans d’innombrables pressions sociales, administratives et judiciaires. Dans la communauté soninké, un ordre féodalo-esclavagiste y règne avec de graves violations à l’encontre de citoyens qui n’aspirent que vivre dignement sans les anachronismes sociaux d’une époque révolue.

Ainsi notre engagement pacifique d’éveil humaniste et citoyen est contré par diverses manœuvres fallacieuses ourdies par les milieux réactionnaires défenseurs d’un statu quo sociétal inégalitaire et injuste.

Parmi ces milieux féodaux mobilisés qui sapent l’État de droit et la dynamique manifestée solennellement par le président de la République son excellence Monsieur Mohamed Ould El-Ghazouani lors de son discours de Ouadane et celui du président de l’Assemblée nationale Monsieur Ould Baya, au Guidimagha il y’a ceux qui font l’apologie d’esclavage via les réseaux sociaux et leurs soutiens cadres dans les rouages de l’État. 

Par cette sortie nous indexons directement le député et cadre de l’UPR Sidney Sokhna. Les soupçons font légion à son sujet depuis le début notre engagement massif et populaire contre les humiliations sociales de l’esclavage par ascendance dans nos localités villageoises. Ces derniers temps, 2  audios diffusés par ses proches dans les groupes WhatsApp, le mettent en cause dans 2 affaires étrangement manipulées à Diogountourou et à Diaguily.

1 – le cas Diogountourou, courant février 2022, un monsieur dénommé Balla Gandega avait été retrouvé grièvement blessé en état comateux aux environs du village. Une agression dans des circonstances mystérieuses et floues vu les tensions autour de lui avec ses proches selon divers faisceaux d’indiscrétion, dont il n’a pas survécu finalement décédé le 1 avril dernier à Nouakchott (Paix à son âme). Le nom du député Sidney Sokhna apparaît dans l’affaire avec un audio disant que lui, il demande une coordination pour qu’ils ne s’échappent pas en nommant nos frères et militants, dans l’objectif étrange de les impliquer aussitôt sans enquête. Un autre vocal de 21 secondes surgit dans la foulée qu’ils croyaient attribuer à l’un de nos camarades mis en cause. Tout a l’air d’une manipulation en cours d’orchestration pour trouver des coupables faciles. 5 pères de famille sont ainsi vus, mis dans une enquête administrative et judiciaire à charge avec beaucoup de légèreté et d’approximations. Au Guidimagha au sein des méandres de la justice locale jamais lisible, ceux qui peuvent se prévaloir d’un bras long depuis Nouakchott font foi et loi au détriment de la rigueur et de la déontologie nécessaires pour trancher et décider entre les citoyens. Ici dans cette affaire, ce député et haut cadre de l’UPR y est pour beaucoup. 

2 – À Diaguily, autour de l’affaire de madame Maimouna Cissoko, ressortissante malienne vivant depuis presque 30 ans sur place, une hystérie haineuse d’extrémistes féodalo-esclavagistes s’est levée contre elle. Son seul tort, avoir dénoncé les coutumes esclavagistes dans la communauté soninké. Sa maison a été cernée et ses alentours incendiés, et les autorités se sont impliquées avec beaucoup de partialité manifeste. Ce 30 avril 2022, après son retour au village pour célébrer la fête auprès de ses jeunes enfants et son mari avec autorisation, les milieux féodaux se sont attaqués à elle une fois encore provoquant une rixe violente dans le marché entre les militantes qui la défendent et les éléments extrémistes féodaux. Finalement elle a été transférée à Gouraye par les autorités. Le lendemain un vocal est diffusé émanant d’un ressortissant du village appartenant au groupe féodal. Encore le nom du député Sidney Sokhna est cité, on y apprend qu’il a appelé les défenseurs des coutumes féodales pour les rassurer du sort définitif de madame Maimouna Cissoko qui serait bannie du village. Cela démontre son implication explicite en coulisses auprès des autorités dans cette affaire également. Une femme musulmane et africaine est ainsi séparée injustement de sa famille dans le même groupe sociolinguistique soninké.

La face sombre du personnage de ce député est insaisissable. Surtout pour l’opinion publique nationale et internationale qui ignore tout sur les mentalités insidieuses de l’esclavage par ascendance dans la communauté soninké. Étrangement il est membre participant comme cadre de l’UPR, aux activités préparatoires des concertations nationales inclusives voulues par le président de la république. Au nom de quel mérite aurait-il sa place dans pareilles démarches convergentes pour l’instauration d’une vie sociale et politique de paix et d’entente dans notre pays ?

Alliance Ganbanaaxu Mauritanie