Pourquoi ces accusations gratuites de Gourmo Abdoul Lô sur Biram ?
Le 13 avril 2024, M. Gourmo Abdoul Lo, avocat et vice-président du parti cartable UFP porte des accusations fallacieuses et gratuites sur le député et président de l’ONG IRA-Mauritanie ; M. Biram Dah Abeid. Cet avocat au barreau de Nouakchott va trop vite en besogne ce dernier temps. N’ayant pas réussi pour le moment à instrumentaliser la justice à sa guise comme il le souhaite, il monte sur tous ses chevaux pour enchérir avec des balivernes partout sur le cas du député Biram. Maitre Lô, porter plainte sans fondement contre un élu du peuple, ne vous ouvre aucun droit à le diffamer constamment sur la toile.
Selon maitre Gourmo Lô : « Toute la Mauritanie voit et entend tous les jours Biram tenir des propos quasiment génocidaires par audio et vidéo interposés, sans parler des pires insultes nominatives à l’encontre de citoyens dont le seul tort est d’appartenir à une communauté racialisée. Sans que le moindre poil de la justice ne soit secoué……»
Maitre Lo accuse gratuitement Biram de « tenir des propos quasiment génocidaires », les mots ont leur sens mesdames et messieurs. Il cherche à lancer l’état à la trousse d’un élu gratuitement coûte qu’au coûte. Chasser le naturel, il reviendra en galopant. On retrouve les mêmes traces dans leur fameuse déclaration du MND mille collines vers les années 1987, qui a conduit aux pelletons d’exécution de trois officiers Haalpoular (Sy, BA et SARR) et l’arrestation de plusieurs d’autres sur des simples suspicions d’avoir voulu participé à fomenter un putsch à caractère « ethnique » selon eux.
Ce que fait le vice-président de l’UFP s’appelle l’apologie d’un crime et s’il est poursuivi en France par l’ONG IRA France, voila le résultat : « L’apologie de crime de guerre et de crime contre l’humanité sont des délits distincts mais tous deux interdits par l’article 24, alinéa 5, de la loi du 29 juillet 1881 : « Seront punis de la même peine (cinq ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende) ceux qui auront fait l’apologie des crimes visés au premier alinéa, des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, des crimes de réduction en esclavage ou d’exploitation d’une personne réduite en esclavage ou des crimes et délits de collaboration avec l’ennemi, y compris si ces crimes n’ont pas donné lieu à la condamnation de leurs auteurs. »
La république islamique de Mauritanie doit siffler la fin l’impunité de certains avocaillons sur la toile qui incitent aux arrestations de certains leaders d’opinion qui peuvent conduire le pays vers des troubles et l’instabilité. Pour certains dirigeants du parti UFP, réclamer la fin de l’esclavage et le jugement des criminels des années 1989 à 1992 est synonyme d’un appel à commettre un génocide.
Diko Hanoune