Mauritanie : Biram Dah Abeid brièvement interpellé par la Sûreté
L’opposant et militant anti-esclavagiste Biram Dah Abeid a été brièvement interrogé ce mardi par la Sûreté mauritanienne. Un épisode qui fait suite à trois journées de manifestations organisées à Nouakchott par son mouvement, l'Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA).
Alors qu’il se trouvait à son domicile, ce mardi 20 février, Biram Dah Abeid, le leader de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), a été sommé de suivre un officier et un sous-officier jusqu’à la direction régionale de la police de la région d’Arafat. Les deux hommes l’auraient convoqué sur ordre de la Direction générale de la Sûreté. Pendant deux heures, le militant et opposant, qui entend se présenter à la prochaine élection présidentielle, a été interrogé au sujet des marches organisées dans la capitale mauritanienne depuis dimanche 18 février.
Ces manifestations visaient à protester contre la montée des prix des produits de première nécessité et – selon un communiqué de l’IRA – contre « l’inaction des autorités face à la vague de sécheresse qui frappe les milieux ruraux ». Ce mouvement de contestation a fait l’objet d’une violente répression policière, selon le président de l’IRA.
Un interrogatoire musclé
Contacté par Jeune Afrique ce mercredi 21 février, Biram Dah Abeid décrit un interrogatoire particulièrement tendu.
Emmanuel Macron doit se rendre fin juin 2018 en visite officielle en Mauritanie.
Emmanuel Macron doit se rendre fin juin 2018 en visite officielle en Mauritanie. Le président Mohamed Ould Abdel Aziz, dont il loue « le pragmatisme », est-il un solide maillon de la lutte anti terroriste au Sahel? Pas certain !
D’après le journal « Jeune Afrique », le président français est attendu à Nouakchott d’ici à la fin juin 2018, juste avant la réunion du G5 Sahel qui doit s’y tenir en juillet. Les discussions porteront notamment sur la lutte contre le terrorisme au Sahel, une priorité absolue du président Macron obsédé par l’idée de rapatrier les troupes françaises d’Afrique et la seule carte face à ses alliés pour un président Aziz affaibli par une contestation interne grandissante.
Mali : il se passe des choses horribles dans la région de Kayes, au village Maraka de Diadioumé.
Nos amis et frères maliens nous ont alertés sur cette terrifiante nouvelle, l’agression gratuite de Mountakha Diarry Sow, représentant Ganbanaaxun Fedde Mali à Diadioumé, par des sanguinaires fauves féodaux Soninké. Un village est très reculé, Nioro Sahel malien, région de Kayes, nous demandons aux victimes de privilégier l'application stricte des lois qui régissent dans leur pays sur leurs agresseurs. Qu’ils ne cèdent jamais sur des marchandages sentimentaux adoubés des larmes crocodile qui les rendent plus vulnérables que jamais au regard de leurs bourreaux encore à l’état Sauvage.
La victime a été convoquée à une réunion de la chefferie traditionnelle villageoise soi-disant, alors que c'était un piège. Elle est tombée dans leur guet-apens, les féodaux se sont mis à le frapper, lyncher en groupe jusqu'à, qu’elle a perdu connaissance. Des coups et blessures volontaires en bande organisée avec préméditation, certainement, dans l’intention de donner la mort.
Qu’a-t-il fait pour mériter un tel déferlement de violence gratuite? On lui reproche d'avoir conscientisé les villageois à rejeter leurs coutumes ancestrales esclavagistes ( Laada Lemaxu ou EL-ADA en arabe ) dans le milieu Soninkara.
Grand froid à notre ambassade à Paris !

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